L’Algérie et le Conseil national de transition libyen ont eu un premier contact direct dimanche dernier lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe au Caire.
Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a eu un entretien au Caire avec le président du conseil exécutif du conseil national de transition libyen (CNT), à l’initiative de ce dernier, a confirmé hier le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani. Interrogé par l’APS au sujet d’informations faisant état d’une rencontre entre le chef de la diplomatie algérienne et M. Djibril, le porte-parole a indiqué: «Je confirme qu’en marge des travaux de la session extraordinaire du Conseil de la Ligue arabe qui vient de se tenir au Caire, Mourad Medelci a eu un entretien avec Mahmoud Djibril, président du conseil exécutif du CNT libyen, à l’initiative de ce dernier.» L’entretien a porté, a précisé le porte-parole, sur «les derniers développements intervenus en Libye, les conclusions de la dernière réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine consacré à la Libye, ainsi que sur la nécessité de préserver l’unité du peuple libyen frère et de hâter le retour d’une paix durable à travers une transition pacifique, inclusive et démocratique». Le porte-parole du MAE a signalé que des rencontres ont déjà eu lieu dans d’autres capitales en marge de conférences internationales et rappelé également que le ministère des Affaires étrangères avait annoncé, dès le mois de mars dernier, que des canaux de communication étaient ouverts avec certains représentants du conseil. L’entretien du Caire avec un représentant des insurgés libyens, intervient sur fond de relations tendues entre Alger et les rebelles depuis le début du soulèvement contre le régime de Mouammar Kadhafi: l’Algérie est le seul pays frontalier de la Libye à ne pas avoir reconnu la légitimité du CNT. Les Libyens du CNT, ont aujourd’hui franchi un nouveau pas, après les accusations répétées contre l’Algérie, en proférant cette fois-ci des menaces.
Grisés par la victoire de…l’OTAN, ils pensent faire trembler l’Algérie avec leurs paroles. Toute honte bue, ils assènent qu’«Alger devra répondre de son attitude à l’égard de la rébellion libyenne», dixit le porte-parole militaire des insurgés lors d’une conférence de presse à Benghazi, bastion rebelle dans l’Est libyen. «Nous avons prouvé au monde que nous méritions d’être reconnus et les pays puissants l’ont fait, les autres, nous n’attendons pas leur reconnaissance. Un jour viendra où ils devront répondre de leur attitude vis-à-vis des révolutionnaires libyens», a déclaré le colonel Ahmed Omar Bani, en faisant notamment allusion à l’Algérie. «Nous faisons une distinction entre le grand peuple algérien et le gouvernement algérien», a néanmoins affirmé le colonel Bani.
«Les Algériens nous ont reconnus comme combattants de la liberté et libérateurs de notre pays.
Les Algériens savent qu’il y a des tombes de Libyens en Algérie, tombés aux côtés des Algériens lors de leur lutte pour l’indépendance», a-t-il encore souligné. Certes il y a beaucoup de tombes de Libyens enterrés en Algérie sauf que ce sont des dizaines d’islamistes qui avaient rejoint les criminels du GIA et du GSPC pour assassiner les Algériens dans leur pays et qui ont été abattus par les forces de sécurité à El Oued, Batna, Tébessa, Biskra et Skikda…
Alger ne souhaite pas réagir aux propos du général libyen
Alger n’a pas souhaité réagir aux propos tenus, dimanche dernier, par Ahmed Omar Bani. «Les propos irresponsables et irrévérencieux tenus par ce personnage ne méritent ni considération ni commentaire», a déclaré, hier, à TSA Amar Belani, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Belani a précisé à que l’Algérie n’avait pas «pour habitude de médiatiser ce genre de rencontres car la discrétion et la sérénité sont deux facteurs importants de la diplomatie algérienne qui est loin d’être statique comme certains le font croire dans des jugements plutôt sommaires et expéditifs».
L’heure est-elle à la lune de miel entre le trône marocain et le CNT ?
Deux Libyens de Benghazi ont crée des pages incitant les Algériens à se révolter le 17 septembre prochain. Selon l’un de ces adhérents, ces jeunes Libyens vivant à Benghazi et à travers ses pages, qui rassemblent presque 9000 personnes, se font passer pour des Algériens. L’agence de presse officielle marocaine MAP ne s’est pas fait prier pour devenir la caisse de résonance de ce site spécialisé dans la propagande et la désinformation, surtout lorsqu’il s’agit de la diabolisation de l’Algérie. Après leurs accusations récurrentes contre notre pays, les Libyens passent à une vitesse supérieure en attentant à la Révolution algérienne. Ils viennent en effet de débaptiser la Place de la révolution algérienne à Tripoli pour la remplacer par une autre plaque au nom de place Abou Dhabi. Il faut dire que cet Emirat a soutenu à bout de bras le CNT au même titre que l’OTAN et le Qatar. Plusieurs voix se sont élevées dans le monde arabe pour dénoncer ce comportement et appeler au respect de la Révolution algérienne. Les Libyens devraient plutôt remercier l’Algérie et Boumediene d’avoir empêché Anouar Sadat d’envahir la Libye à une certaine époque. Les mensonges et la rumeur qui font force de loi dans la désinformation, sont devenus, le nec plus ultra de la guerre contre la Libye, par l’OTAN. Comment l’OTAN procède-t-elle ? Il suffit pour cela de museler ceux qui peuvent apporter la moindre information contradictoire à votre désinformation. Des journalistes indépendants qui couvraient sans parti pris la sale guerre de Libye ont pu être évacués vers Malte. Lizzie Phelan, Thierry Meyssan, Mahdi Darius Nazemroaya, Mathieu Ozanon et Julien Teil, menacés par Al Qaïda et la CIA en Libye, ont été sauvés. Certains, comme Lizzie Phelan, ont vu la clôture de leurs comptes Twitter ou Facebook, et le blocage ou le piratage dans leurs sites web. Voila comment est géré médiatiquement un conflit fratricide sur fond de contrat de pétrole et de gros marchés prometteurs pour les entreprise américaines italiennes et françaises. Déjà le patron du groupe pétrolier italien Eni s’est rendu hier à Benghazi pour s’entretenir avec les dirigeants du Conseil national de transition (CNT). Paolo Scaroni est le premier dirigeant d’un grand groupe pétrolier étranger à se rendre en Libye depuis le début, à la mi-février, du soulèvement armé contre le régime de Mouammar Kadhafi. Il est probable, dit-on, que le géant pétrolier italien proposera de livrer d’urgence des hydrocarbures pour aider le CNT à asseoir son autorité en Libye. La France a rouvert hier son ambassade à Tripoli, après six mois de fermeture, a annoncé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Le représentant spécial de la France auprès du CNT, Antoine Sivan, ralliera Tripoli lorsque les plus hautes autorités du CNT auront à leur tour rejoint la capitale de la Libye.
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Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a eu un entretien au Caire avec le président du conseil exécutif du conseil national de transition libyen (CNT), à l’initiative de ce dernier, a confirmé hier le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani. Interrogé par l’APS au sujet d’informations faisant état d’une rencontre entre le chef de la diplomatie algérienne et M. Djibril, le porte-parole a indiqué: «Je confirme qu’en marge des travaux de la session extraordinaire du Conseil de la Ligue arabe qui vient de se tenir au Caire, Mourad Medelci a eu un entretien avec Mahmoud Djibril, président du conseil exécutif du CNT libyen, à l’initiative de ce dernier.» L’entretien a porté, a précisé le porte-parole, sur «les derniers développements intervenus en Libye, les conclusions de la dernière réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine consacré à la Libye, ainsi que sur la nécessité de préserver l’unité du peuple libyen frère et de hâter le retour d’une paix durable à travers une transition pacifique, inclusive et démocratique». Le porte-parole du MAE a signalé que des rencontres ont déjà eu lieu dans d’autres capitales en marge de conférences internationales et rappelé également que le ministère des Affaires étrangères avait annoncé, dès le mois de mars dernier, que des canaux de communication étaient ouverts avec certains représentants du conseil. L’entretien du Caire avec un représentant des insurgés libyens, intervient sur fond de relations tendues entre Alger et les rebelles depuis le début du soulèvement contre le régime de Mouammar Kadhafi: l’Algérie est le seul pays frontalier de la Libye à ne pas avoir reconnu la légitimité du CNT. Les Libyens du CNT, ont aujourd’hui franchi un nouveau pas, après les accusations répétées contre l’Algérie, en proférant cette fois-ci des menaces.
Grisés par la victoire de…l’OTAN, ils pensent faire trembler l’Algérie avec leurs paroles. Toute honte bue, ils assènent qu’«Alger devra répondre de son attitude à l’égard de la rébellion libyenne», dixit le porte-parole militaire des insurgés lors d’une conférence de presse à Benghazi, bastion rebelle dans l’Est libyen. «Nous avons prouvé au monde que nous méritions d’être reconnus et les pays puissants l’ont fait, les autres, nous n’attendons pas leur reconnaissance. Un jour viendra où ils devront répondre de leur attitude vis-à-vis des révolutionnaires libyens», a déclaré le colonel Ahmed Omar Bani, en faisant notamment allusion à l’Algérie. «Nous faisons une distinction entre le grand peuple algérien et le gouvernement algérien», a néanmoins affirmé le colonel Bani.
«Les Algériens nous ont reconnus comme combattants de la liberté et libérateurs de notre pays.
Les Algériens savent qu’il y a des tombes de Libyens en Algérie, tombés aux côtés des Algériens lors de leur lutte pour l’indépendance», a-t-il encore souligné. Certes il y a beaucoup de tombes de Libyens enterrés en Algérie sauf que ce sont des dizaines d’islamistes qui avaient rejoint les criminels du GIA et du GSPC pour assassiner les Algériens dans leur pays et qui ont été abattus par les forces de sécurité à El Oued, Batna, Tébessa, Biskra et Skikda…
Alger ne souhaite pas réagir aux propos du général libyen
Alger n’a pas souhaité réagir aux propos tenus, dimanche dernier, par Ahmed Omar Bani. «Les propos irresponsables et irrévérencieux tenus par ce personnage ne méritent ni considération ni commentaire», a déclaré, hier, à TSA Amar Belani, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Belani a précisé à que l’Algérie n’avait pas «pour habitude de médiatiser ce genre de rencontres car la discrétion et la sérénité sont deux facteurs importants de la diplomatie algérienne qui est loin d’être statique comme certains le font croire dans des jugements plutôt sommaires et expéditifs».
L’heure est-elle à la lune de miel entre le trône marocain et le CNT ?
Deux Libyens de Benghazi ont crée des pages incitant les Algériens à se révolter le 17 septembre prochain. Selon l’un de ces adhérents, ces jeunes Libyens vivant à Benghazi et à travers ses pages, qui rassemblent presque 9000 personnes, se font passer pour des Algériens. L’agence de presse officielle marocaine MAP ne s’est pas fait prier pour devenir la caisse de résonance de ce site spécialisé dans la propagande et la désinformation, surtout lorsqu’il s’agit de la diabolisation de l’Algérie. Après leurs accusations récurrentes contre notre pays, les Libyens passent à une vitesse supérieure en attentant à la Révolution algérienne. Ils viennent en effet de débaptiser la Place de la révolution algérienne à Tripoli pour la remplacer par une autre plaque au nom de place Abou Dhabi. Il faut dire que cet Emirat a soutenu à bout de bras le CNT au même titre que l’OTAN et le Qatar. Plusieurs voix se sont élevées dans le monde arabe pour dénoncer ce comportement et appeler au respect de la Révolution algérienne. Les Libyens devraient plutôt remercier l’Algérie et Boumediene d’avoir empêché Anouar Sadat d’envahir la Libye à une certaine époque. Les mensonges et la rumeur qui font force de loi dans la désinformation, sont devenus, le nec plus ultra de la guerre contre la Libye, par l’OTAN. Comment l’OTAN procède-t-elle ? Il suffit pour cela de museler ceux qui peuvent apporter la moindre information contradictoire à votre désinformation. Des journalistes indépendants qui couvraient sans parti pris la sale guerre de Libye ont pu être évacués vers Malte. Lizzie Phelan, Thierry Meyssan, Mahdi Darius Nazemroaya, Mathieu Ozanon et Julien Teil, menacés par Al Qaïda et la CIA en Libye, ont été sauvés. Certains, comme Lizzie Phelan, ont vu la clôture de leurs comptes Twitter ou Facebook, et le blocage ou le piratage dans leurs sites web. Voila comment est géré médiatiquement un conflit fratricide sur fond de contrat de pétrole et de gros marchés prometteurs pour les entreprise américaines italiennes et françaises. Déjà le patron du groupe pétrolier italien Eni s’est rendu hier à Benghazi pour s’entretenir avec les dirigeants du Conseil national de transition (CNT). Paolo Scaroni est le premier dirigeant d’un grand groupe pétrolier étranger à se rendre en Libye depuis le début, à la mi-février, du soulèvement armé contre le régime de Mouammar Kadhafi. Il est probable, dit-on, que le géant pétrolier italien proposera de livrer d’urgence des hydrocarbures pour aider le CNT à asseoir son autorité en Libye. La France a rouvert hier son ambassade à Tripoli, après six mois de fermeture, a annoncé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Le représentant spécial de la France auprès du CNT, Antoine Sivan, ralliera Tripoli lorsque les plus hautes autorités du CNT auront à leur tour rejoint la capitale de la Libye.
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