Alors que la situation s’enlise au Mali où les mouvements terroristes déstabilisent le pays, le Maroc apparaît comme un acteur qui a sa carte à jouer pour sortir le pays de ce bourbier, rapporte le site Atlantico.
Et pour cause, le Mali inquiète les pays voisins comme le Niger, la Mauritanie ou encore le Burkina Faso. Tous redoutent une extension du soulèvement.
Cette évidence n’échappe d’ailleurs pas au principal pays concerné: le Mali. Le 25 septembre, le Premier ministre malien, Cheikh Modibo Diarra, a sollicité au siège des Nations unies à New York, le soutien du Maroc pour la mise en œuvre d’une stratégie de sortie de crise dans son pays, y compris au sein du Conseil de sécurité, rapporte le site marocain le Matin.
Et pour cause, le Mali inquiète les pays voisins comme le Niger, la Mauritanie ou encore le Burkina Faso. Tous redoutent une extension du soulèvement.
«Les populations de l'Est de la Mauritanie s'inquiètent à juste titre des conséquences de cette guerre sur leur sécurité. La proximité frontalière avec le Mali est un danger latent qui risque de se généraliser sur cette partie du pays où ces riverains partagent des liens séculaires avec leurs voisins», avertit le journal mauritanien Le Rénovateur Quotidien.
Jusqu’à présent c’est l’Algérie, qui s’est auto-proclamée gendarme du Sahel, qui tient entre ses mains l’avenir de la région.«L’échec d’une gestion sécuritaire algérienne est patent.Il s’explique par le fait qu’Alger s’est ingénié à écarter l’autre grand de la région, le Maroc, de toutes les structures régionales de coopération en matière de sécurité et de défense», détaille Charles Saint-Prot, spécialiste du monde arabe et de l’Islam dans Atlantico.
Et d’ajouter:«Le jeu algérien est dangereux et d’autant plus vain que le Maroc est une puissance saharienne, sahélienne et africaine de premier ordre que personne ne peut ignorer.»
Car, rien ne peut se faire sans le Maroc qui est naturellement un pays du champ, puisqu’il a des centaines de kilomètres de frontières avec la Mauritanie, rappelle Atlantico. Le Royaume chérifien devrait s’impliquer plus pour tenter de rétablir une stabilité dans le Sahel.Cette évidence n’échappe d’ailleurs pas au principal pays concerné: le Mali. Le 25 septembre, le Premier ministre malien, Cheikh Modibo Diarra, a sollicité au siège des Nations unies à New York, le soutien du Maroc pour la mise en œuvre d’une stratégie de sortie de crise dans son pays, y compris au sein du Conseil de sécurité, rapporte le site marocain le Matin.
«L’engagement personnel du roi Mohammed VI a fait que le Maroc est le seul Etat maghrébin qui ait une politique africaine d’envergure et qui soit crédible auprès des pays africains (…).Le Maroc a donc un important capital de confiance sur la scène régionale, comme sur la scène internationale. Il est totalement impliqué dans la lutte antiterroriste et il a les compétences nécessaires et une vision claire et sans équivoque, ce qui n’est pas le cas de tout le monde», souligne Charles Saint-Prot.
SlateAfrique
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