Christian Estrosi s'est expliqué mardi sur LCI à propos de sa récente déclaration sur les relations entre la France et l'Algérie. Le maire de Nice déclare ne pas avoir "à faire devoir repentance à l'égard de l'œuvre civilisatrice de la France avant 1962".
Christian Estrosi reste droit dans ses bottes. Invité de LCI mardi matin, le député-maire de Nice n'a pas démenti avoir lancé ce week-end "Vive l'Algérie française" en conclusion d'un discours. Bien au contraire. "Je n'ai pas à faire devoir repentance à l'égard de l'œuvre civilisatrice de la France avant 1962", a-t-il répondu alors qu'on l'interrogeait sur cette phrase qu'il aurait prononcée à l'issue d'une marche de protestation des pieds-noirs et harkis organisée dans sa ville. Repérée par Nice Premium, elle a suscité depuis samedi de nombreux commentaires sur le Web.
Christian Estrosi s'est toutefois défendu d'être un "nostalgique de l'Algérie française". Mais il est remonté contre la reconnaissance par François Hollande, la semaine dernière, de la "répression sanglante" de la manifestation d'Algériens du 17 octobre 1961. "J'ai dénoncé l'attitude de M. Hollande, qui fait un vrai dérapage en laissant voter par le Sénat une proposition qui fait reconnaître le 19 mars 1962 comme fin des hostilités en Algérie, a-t-il expliqué sur LCI. Il y a eu (après cette date) des milliers de morts chez les harkis et chez les Français restés en Algérie, et notamment la tragédie d'Oran, en juillet 1962."
Il nie en bloc tout dérapage
Alors que de nombreux rapatriés de la guerre d'Algérie vivent sur la côte d'Azur, le sujet est particulièrement sensible pour Christian Estrosi. En février 2012, il s'était opposé à la tenue à Nice d'un colloque de la Ligue des droits de l'homme intitulé "Algérie 1962, pourquoi une fin de guerre si tragique". Le motif : celui-ci ne s'inscrivait pas dans "l'esprit " de la commémoration organisée par sa municipalité.
L'ancien ministre UMP est également revenu mardi sur une autre sortie polémique. Samedi toujours, il aurait lâché lors de la présentation des futures tribunes du grand stade de Nice : "Moi, je préfère avoir un stade qui s'appelle Allianz plutôt qu'Emirates, vous voyez pourquoi...". Une référence au groupe allemand qui donnera son nom à l'enceinte, et au sponsor qatari d'Arsenal, qui a été qualifiée de dérapage. Une accusation rejetée en bloc par Christian Estrosi. Pour lui, c'est le journaliste de L'Equipe ayant publié cette info qui a "dérapé".
Par metrofrance.
Christian Estrosi reste droit dans ses bottes. Invité de LCI mardi matin, le député-maire de Nice n'a pas démenti avoir lancé ce week-end "Vive l'Algérie française" en conclusion d'un discours. Bien au contraire. "Je n'ai pas à faire devoir repentance à l'égard de l'œuvre civilisatrice de la France avant 1962", a-t-il répondu alors qu'on l'interrogeait sur cette phrase qu'il aurait prononcée à l'issue d'une marche de protestation des pieds-noirs et harkis organisée dans sa ville. Repérée par Nice Premium, elle a suscité depuis samedi de nombreux commentaires sur le Web.
Christian Estrosi s'est toutefois défendu d'être un "nostalgique de l'Algérie française". Mais il est remonté contre la reconnaissance par François Hollande, la semaine dernière, de la "répression sanglante" de la manifestation d'Algériens du 17 octobre 1961. "J'ai dénoncé l'attitude de M. Hollande, qui fait un vrai dérapage en laissant voter par le Sénat une proposition qui fait reconnaître le 19 mars 1962 comme fin des hostilités en Algérie, a-t-il expliqué sur LCI. Il y a eu (après cette date) des milliers de morts chez les harkis et chez les Français restés en Algérie, et notamment la tragédie d'Oran, en juillet 1962."
Il nie en bloc tout dérapage
Alors que de nombreux rapatriés de la guerre d'Algérie vivent sur la côte d'Azur, le sujet est particulièrement sensible pour Christian Estrosi. En février 2012, il s'était opposé à la tenue à Nice d'un colloque de la Ligue des droits de l'homme intitulé "Algérie 1962, pourquoi une fin de guerre si tragique". Le motif : celui-ci ne s'inscrivait pas dans "l'esprit " de la commémoration organisée par sa municipalité.
L'ancien ministre UMP est également revenu mardi sur une autre sortie polémique. Samedi toujours, il aurait lâché lors de la présentation des futures tribunes du grand stade de Nice : "Moi, je préfère avoir un stade qui s'appelle Allianz plutôt qu'Emirates, vous voyez pourquoi...". Une référence au groupe allemand qui donnera son nom à l'enceinte, et au sponsor qatari d'Arsenal, qui a été qualifiée de dérapage. Une accusation rejetée en bloc par Christian Estrosi. Pour lui, c'est le journaliste de L'Equipe ayant publié cette info qui a "dérapé".
Par metrofrance.
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