Quatre danseurs du Ballet national algérien obtiennent le statut de réfugié au Canada
Quatre danseurs du Ballet national algérien, sur les sept qui ont profité d’un séjour professionnel au Canada en novembre 2010 pour demander l’asile, ont obtenu le statut de réfugié, rapporte ce mercredi 13 mars le journal canadien La Presse. Les quatre artistes ont affirmé avoir été victimes de persécutions en raison de la nature de leur travail. « Les autorités canadiennes donnent foi à leurs craintes de persécution et décident d’accorder à quatre d’entre eux le statut de réfugié », précise le journal.
Les menaces de poursuites formulées par les autorités algériennes à l’encontre des danseurs ont convaincu les commissaires à l’immigration de leur accorder le statut de réfugié, ajoute la même source. Au moment des faits, une ancienne responsable du ballet et un responsable de l’ambassade d’Algérie au Canada ont formulé des menaces à l’encontre des artistes, rappelle le journal canadien. Ces menaces exagérées et inutiles ont donc servi la cause des demandeurs d’asile.
Selon La Presse, la demande d’un cinquième danseur, qui a pourtant la même histoire que ses compatriotes, a été rejetée. Ce dernier risque d’être renvoyé en Algérie. Choqué par cette décision et convaincu d’être arrêté et puni s’il retourne en Algérie, le jeune âgé de 25 ans a saisi les tribunaux dans l’espoir de rester au Canada. Son avocat avoue ne pas comprendre la raison du rejet de sa demande, alors que celles de ses amis ont été acceptées. L’artiste explique qu’il ne peut pas retourner en Algérie, car il a reçu des menaces des islamistes et qu’il est menacé par l’Etat algérien depuis qu’il a quitté l’Algérie.
Un sixième danseur est toujours en attente d’une décision et la septième n’a toujours pas été entendue, affirme la même source.
Lilia Oufella
13.03.2013
TSA Algérie
Quatre danseurs du Ballet national algérien, sur les sept qui ont profité d’un séjour professionnel au Canada en novembre 2010 pour demander l’asile, ont obtenu le statut de réfugié, rapporte ce mercredi 13 mars le journal canadien La Presse. Les quatre artistes ont affirmé avoir été victimes de persécutions en raison de la nature de leur travail. « Les autorités canadiennes donnent foi à leurs craintes de persécution et décident d’accorder à quatre d’entre eux le statut de réfugié », précise le journal.
Les menaces de poursuites formulées par les autorités algériennes à l’encontre des danseurs ont convaincu les commissaires à l’immigration de leur accorder le statut de réfugié, ajoute la même source. Au moment des faits, une ancienne responsable du ballet et un responsable de l’ambassade d’Algérie au Canada ont formulé des menaces à l’encontre des artistes, rappelle le journal canadien. Ces menaces exagérées et inutiles ont donc servi la cause des demandeurs d’asile.
Selon La Presse, la demande d’un cinquième danseur, qui a pourtant la même histoire que ses compatriotes, a été rejetée. Ce dernier risque d’être renvoyé en Algérie. Choqué par cette décision et convaincu d’être arrêté et puni s’il retourne en Algérie, le jeune âgé de 25 ans a saisi les tribunaux dans l’espoir de rester au Canada. Son avocat avoue ne pas comprendre la raison du rejet de sa demande, alors que celles de ses amis ont été acceptées. L’artiste explique qu’il ne peut pas retourner en Algérie, car il a reçu des menaces des islamistes et qu’il est menacé par l’Etat algérien depuis qu’il a quitté l’Algérie.
Un sixième danseur est toujours en attente d’une décision et la septième n’a toujours pas été entendue, affirme la même source.
Lilia Oufella
13.03.2013
TSA Algérie
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