Au Québec, le parti majoritaire à l’Assemblé nationale, a proposé un projet de loi visant à interdire le hijab, le turban, la kippa et les autres signes religieux dans les établissements publiques, dont les universités.
À l’heure où le Haut conseil à l’intégration a ouvert le débat sur le port du voile à l’université ,le Parti Québécois, majoritaire à l’assemblé nationale du Québec, souhaite une législation concernant le port de signes religieux dans les établissements financés par l’État. Cette annonce de projet de loi a suscité de vives critiques, dénonçant une instrumentalisation de la laïcité à des fins de discriminations religieuses. D’autant que la loi prévoit d’autoriser les crucifix discrets car ils «font partie du patrimoine culturel du Québec». Les musulmans québécois seraient donc les principaux concernés par cette loi. Les lignes directrices de cette loi devront être annoncées officiellement dans les prochaines semaines.
Dans un récent sondage, quelque 58% des Québécois se sont déclaré favorable au projet qui émane du gouvernement de Pauline Marois. Une minorité de 33% y sont opposés. Au niveau fédéral, les partisans du Parti Conservateur du Canada y sont à 50% favorable. Quant aux néo-démocrates, équivalent du Parti Socialiste en France, ils s’y déclarent favorable à 40%. Il se pourrait donc que cette interdiction s’élargisse à l’ensemble du pays et voit le jour dans les prochains mois.
Les musulmans sujets aux polémiques
Si d’autres minorités comme les sikhs et leurs fameux turbans, ou encore la population juive québécoise sont également concernés par ce projet de loi, il touchera surtout les musulmans et le port du voile. La population musulmane est en augmentation de + 141.8% depuis 1991 et représentent 1.5% de la population selon les chiffres du recensement.
Ces derniers temps, l’image de l’islam s’est dégradée au Québec. Et au sein de la communauté musulmane québécoise, des voix s’élèvent pour dénoncer, notamment via une page Facebook ,la venue de prédicateurs radicaux, à une conférence sur l’islam à Montréal. La ministre québécoise de la condition féminine Agnès Maltais, a aussi tenu à dénoncer cette venue: «ces prédicateurs véhiculent des valeurs qui vont totalement à l’encontre des principes d’égalité entre les hommes et les femmes défendus au Québec».
Le Figaro
À l’heure où le Haut conseil à l’intégration a ouvert le débat sur le port du voile à l’université ,le Parti Québécois, majoritaire à l’assemblé nationale du Québec, souhaite une législation concernant le port de signes religieux dans les établissements financés par l’État. Cette annonce de projet de loi a suscité de vives critiques, dénonçant une instrumentalisation de la laïcité à des fins de discriminations religieuses. D’autant que la loi prévoit d’autoriser les crucifix discrets car ils «font partie du patrimoine culturel du Québec». Les musulmans québécois seraient donc les principaux concernés par cette loi. Les lignes directrices de cette loi devront être annoncées officiellement dans les prochaines semaines.
Dans un récent sondage, quelque 58% des Québécois se sont déclaré favorable au projet qui émane du gouvernement de Pauline Marois. Une minorité de 33% y sont opposés. Au niveau fédéral, les partisans du Parti Conservateur du Canada y sont à 50% favorable. Quant aux néo-démocrates, équivalent du Parti Socialiste en France, ils s’y déclarent favorable à 40%. Il se pourrait donc que cette interdiction s’élargisse à l’ensemble du pays et voit le jour dans les prochains mois.
Les musulmans sujets aux polémiques
Si d’autres minorités comme les sikhs et leurs fameux turbans, ou encore la population juive québécoise sont également concernés par ce projet de loi, il touchera surtout les musulmans et le port du voile. La population musulmane est en augmentation de + 141.8% depuis 1991 et représentent 1.5% de la population selon les chiffres du recensement.
Ces derniers temps, l’image de l’islam s’est dégradée au Québec. Et au sein de la communauté musulmane québécoise, des voix s’élèvent pour dénoncer, notamment via une page Facebook ,la venue de prédicateurs radicaux, à une conférence sur l’islam à Montréal. La ministre québécoise de la condition féminine Agnès Maltais, a aussi tenu à dénoncer cette venue: «ces prédicateurs véhiculent des valeurs qui vont totalement à l’encontre des principes d’égalité entre les hommes et les femmes défendus au Québec».
Le Figaro
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