Syrie : La journaliste marocaine qui cuisinait pour les jihadistes
Les jihadistes en Syrie sont visiblement fans de la cuisine marocaine ou du moins sans le savoir. En tous cas, à Idleb, certains de ces combattants anti-régime ont eu droit, pendant une dizaine de jours, à de la nourriture préparée avec l’aide d’une Marocaine, en réalité journaliste infiltrée.
Ghizlane Amjoud, 22 ans, a dû cuisiner durant onze jours pour des jihadistes en Syrie. Cette journaliste marocaine, de mère syrienne, n’a, en effet, pas trouvé de meilleur moyen pour infiltrer les camps des combattants en Syrie. Son histoire a été rapportée, samedi 7 décembre, par l’agence de presse espagnole EFE.
Selon cette dernière, la jeune journaliste, qui travaille pour « Sahifat Annas », s’est faite passer pour une orpheline syrienne pour entrer à Idlib, une ville contrôlée par trois principaux groupes de combattants jihadistes : l'Armée syrienne libre (ASL), le Front islamique syrien (FIS)et l'Etat islamique en Irak et au levant (EIIL), un groupe lié à Al-Qaïda.
Pour y accéder, elle avait besoin d’un « Mahram », une sorte du tuteur, vu que les femmes n’avaient pas le droit de circuler seules dans les parages. Il lui a fallu trois mois pour gagner sa confiance, souligne-t-on. Une fois sur place, elle a été placée chez une veuve, qui a perdu, en plus de son mari, trois de ses enfants dans les combats visant le régime de Bachar Al Assad. Celle-ci qui, cuisinait déjà pour les jihadistes, avait vraisemblablement besoin d’aide.
Finalement, Ghizlane Amjoud n’a pas pu parler ou discuter avec l’un d’entre eux. Elle en a, toutefois, appris plus de choses sur leur mode de vie et certainement plus encore sur leurs goûts en matière culinaire.
Par Ghita Ismaili
Les jihadistes en Syrie sont visiblement fans de la cuisine marocaine ou du moins sans le savoir. En tous cas, à Idleb, certains de ces combattants anti-régime ont eu droit, pendant une dizaine de jours, à de la nourriture préparée avec l’aide d’une Marocaine, en réalité journaliste infiltrée.
Ghizlane Amjoud, 22 ans, a dû cuisiner durant onze jours pour des jihadistes en Syrie. Cette journaliste marocaine, de mère syrienne, n’a, en effet, pas trouvé de meilleur moyen pour infiltrer les camps des combattants en Syrie. Son histoire a été rapportée, samedi 7 décembre, par l’agence de presse espagnole EFE.
Selon cette dernière, la jeune journaliste, qui travaille pour « Sahifat Annas », s’est faite passer pour une orpheline syrienne pour entrer à Idlib, une ville contrôlée par trois principaux groupes de combattants jihadistes : l'Armée syrienne libre (ASL), le Front islamique syrien (FIS)et l'Etat islamique en Irak et au levant (EIIL), un groupe lié à Al-Qaïda.
Pour y accéder, elle avait besoin d’un « Mahram », une sorte du tuteur, vu que les femmes n’avaient pas le droit de circuler seules dans les parages. Il lui a fallu trois mois pour gagner sa confiance, souligne-t-on. Une fois sur place, elle a été placée chez une veuve, qui a perdu, en plus de son mari, trois de ses enfants dans les combats visant le régime de Bachar Al Assad. Celle-ci qui, cuisinait déjà pour les jihadistes, avait vraisemblablement besoin d’aide.
Finalement, Ghizlane Amjoud n’a pas pu parler ou discuter avec l’un d’entre eux. Elle en a, toutefois, appris plus de choses sur leur mode de vie et certainement plus encore sur leurs goûts en matière culinaire.
Par Ghita Ismaili
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