A Nabi Saleh, ils ont tiré sur les mani*fes*tants de la résis*tance popu*laire, dont notre amie Manal
voici son témoignage :
"Comme tous les ven*dredi, nous avons mani*festé, les soldats étaient partout dans le village ( sur la colline, près de la source, à l’entrée). Ils ont com*mencé à uti*liser des gaz lacry*mo*gènes en quantité quand la voiture “puante” est arrivée et s’est dirigée droit vers la maison de mon cousin Sae’ed. Sa’ed est empri*sonné depuis 21 ans et, Inch Allah, doit être libéré dans deux jours. Ils ont com*mencé à jeter du liquide puant sur la maison et mon cousin et un ami à moi sont sortis se mettre devant la voiture pour les en empêcher. C’est alors que je me suis approchée et me suis mise à crier. La voiture s’est avancée vers moi puis deux jeeps der*rière elle et d’un coup j’ai vu un des soldats ouvrir la porte de sa jeep pour jeter une grenade lacry*mogène sur la maison. J’ai pensé que ma tante, para*lysée, se trouvait dans la maison avec d’autres femmes âgées et des enfants et à cet instant précis, j’ai perdu la tête, sûre que ma tante ne sur*vi*vrait pas à l’inhalation des gaz.
Je me suis dirigée vers les soldats en criant, leur hurlant de quitter le village et de ne pas lancer la lacrymo car il y avait là une femme malade et des enfants. Quand j’étais à 1 ou 2 mètres, le soldat m’a tiré dans les jambes, sans som*mation : 15 balles, 4 d’entre elles m’ont touchée aux deux jambes, deux dans le genou gauche et deux dans le pied droit. Heu*reu*sement mes bles*sures ne sont pas graves mais je souffre quand j’essaie de marcher.
Ces sio*nistes ont tenter de nous ter*ro*riser parce qu’ils pensent que si nous avons peur nous arrê*terons nos mani*fes*ta*tions. Ce qu’ils ne savent pas , c’est qu’après le martyre de Rushdy et de Mustafa, rien ne peut nous arrêter et nous terrifier.
Nous sommes ici, nous res*terons ici, nous conti*nuerons à résister jusqu’à obtenir notre liberté, quel que soit le prix à payer".
source : france palestine
voici son témoignage :
"Comme tous les ven*dredi, nous avons mani*festé, les soldats étaient partout dans le village ( sur la colline, près de la source, à l’entrée). Ils ont com*mencé à uti*liser des gaz lacry*mo*gènes en quantité quand la voiture “puante” est arrivée et s’est dirigée droit vers la maison de mon cousin Sae’ed. Sa’ed est empri*sonné depuis 21 ans et, Inch Allah, doit être libéré dans deux jours. Ils ont com*mencé à jeter du liquide puant sur la maison et mon cousin et un ami à moi sont sortis se mettre devant la voiture pour les en empêcher. C’est alors que je me suis approchée et me suis mise à crier. La voiture s’est avancée vers moi puis deux jeeps der*rière elle et d’un coup j’ai vu un des soldats ouvrir la porte de sa jeep pour jeter une grenade lacry*mogène sur la maison. J’ai pensé que ma tante, para*lysée, se trouvait dans la maison avec d’autres femmes âgées et des enfants et à cet instant précis, j’ai perdu la tête, sûre que ma tante ne sur*vi*vrait pas à l’inhalation des gaz.
Je me suis dirigée vers les soldats en criant, leur hurlant de quitter le village et de ne pas lancer la lacrymo car il y avait là une femme malade et des enfants. Quand j’étais à 1 ou 2 mètres, le soldat m’a tiré dans les jambes, sans som*mation : 15 balles, 4 d’entre elles m’ont touchée aux deux jambes, deux dans le genou gauche et deux dans le pied droit. Heu*reu*sement mes bles*sures ne sont pas graves mais je souffre quand j’essaie de marcher.
Ces sio*nistes ont tenter de nous ter*ro*riser parce qu’ils pensent que si nous avons peur nous arrê*terons nos mani*fes*ta*tions. Ce qu’ils ne savent pas , c’est qu’après le martyre de Rushdy et de Mustafa, rien ne peut nous arrêter et nous terrifier.
Nous sommes ici, nous res*terons ici, nous conti*nuerons à résister jusqu’à obtenir notre liberté, quel que soit le prix à payer".
source : france palestine
Commentaire