Mais le comble aussi est qu'une guérilla avec des moyens rudimentaires ait pu faire 2300 prisonniers des FAR.
-« Ce serait reconnaître le Polisario comme un Etat »
A force d’être confrontés à l’inertie des autorités, les anciens captifs se sont fait leur petite idée. « A l’époque où nous étions prisonniers et avant le cessez-le-feu de 1991, le Maroc ne nous reconnaissait pas. Car revendiquer ses prisonniers au Polisario équivalait à reconnaître ce dernier comme Etat », croit savoir un sous-officier du groupe. Ces propos sont étayés par une preuve de taille : le livret militaire (voir photo ci-contre). Ce document que possède chaque soldat contient une sorte de CV individuel, depuis la date d’enrôlement jusqu’à celle de la retraite. En consultant leurs livrets, stupeur générale ! Pendant que nos militaires étaient en prison, leurs livrets faisaient état d’une série de mutations dans tout le Maroc ! « C’est une grosse supercherie. On a tout fait pour ne pas nous reconnaître », dénoncent-ils à l’unisson. Fait étonnant, ces livrets n’ont fait l’objet d’aucune mise à jour, bien que le Maroc reconnaisse aujourd’hui ces prisonniers, ou presque.
En effet, à leur libération, les soldats ont reçu une attestation de captivité mentionnant la date d’arrestation et celle de remise en liberté. Mais ce document officiel définit ces soldats comme étant des « rapatriés ». C’est un peu comme s’ils s’étaient égarés dans le Sahara et étaient revenus après vingt ans ! Les seuls documents officiels qui définissent expressément ces soldats comme étant prisonniers de guerre sont le PV signé par les autorités locales de Rabat (à la demande des anciens prisonniers) et la carte de la Fondation Hassan II pour les œuvres sociales. Même dans ses discours devant le Parlement, Loudiyi a évoqué ces prisonniers en utilisant l’expression « ces gens-là ». C’est, au mieux, un imbroglio juridique. Au pire, un mensonge d’Etat.-
Source: Actue "l'esprit ouvert".
-« Ce serait reconnaître le Polisario comme un Etat »
A force d’être confrontés à l’inertie des autorités, les anciens captifs se sont fait leur petite idée. « A l’époque où nous étions prisonniers et avant le cessez-le-feu de 1991, le Maroc ne nous reconnaissait pas. Car revendiquer ses prisonniers au Polisario équivalait à reconnaître ce dernier comme Etat », croit savoir un sous-officier du groupe. Ces propos sont étayés par une preuve de taille : le livret militaire (voir photo ci-contre). Ce document que possède chaque soldat contient une sorte de CV individuel, depuis la date d’enrôlement jusqu’à celle de la retraite. En consultant leurs livrets, stupeur générale ! Pendant que nos militaires étaient en prison, leurs livrets faisaient état d’une série de mutations dans tout le Maroc ! « C’est une grosse supercherie. On a tout fait pour ne pas nous reconnaître », dénoncent-ils à l’unisson. Fait étonnant, ces livrets n’ont fait l’objet d’aucune mise à jour, bien que le Maroc reconnaisse aujourd’hui ces prisonniers, ou presque.
En effet, à leur libération, les soldats ont reçu une attestation de captivité mentionnant la date d’arrestation et celle de remise en liberté. Mais ce document officiel définit ces soldats comme étant des « rapatriés ». C’est un peu comme s’ils s’étaient égarés dans le Sahara et étaient revenus après vingt ans ! Les seuls documents officiels qui définissent expressément ces soldats comme étant prisonniers de guerre sont le PV signé par les autorités locales de Rabat (à la demande des anciens prisonniers) et la carte de la Fondation Hassan II pour les œuvres sociales. Même dans ses discours devant le Parlement, Loudiyi a évoqué ces prisonniers en utilisant l’expression « ces gens-là ». C’est, au mieux, un imbroglio juridique. Au pire, un mensonge d’Etat.-
Source: Actue "l'esprit ouvert".
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