Sarkozy encense Mohamed VI : « Le Maroc est le maillon fort du Maghreb »
Par Tewfik Abdelbari TSA
François Hollande est à peine rentré de d’Alger que Nicolas Sarkozy se rend au Maroc. Dimanche, l’ancien président français a fait l’éloge de la politique du roi du Maroc, Mohamed VI, qu’il a qualifié « d’ami personnel », rapporte, ce lundi 22 juin, le quotidien français Le Parisien. Arrivé à Casablanca pour une visite en tant que président de son parti « Les Républicains » (ex-UMP), Sarkozy a eu droit à un accueil digne d’un chef d’État, ajoute Le Parisien.
Maroc-France : « Une histoire essentielle et centrale »
Pour le président du premier parti d’opposition, le Maroc est un exemple dans le monde arabe : « Depuis 1999, quel pays arabe a fait un tel chemin vers la modernité ? ». Selon Sarkozy, cette avancée s’est faite grâce au souverain marocain : « Depuis 1999, il y a un roi qui tient la barre. », toujours selon la même source.
L’ancien président poursuit son éloge en affirmant en direction des Marocains : « Vous vivez dans un pays stable (…) ». Et en référence aux « Printemps arabes », Sarkozy affirme que « (…) beaucoup d’observateurs ont vu le Maroc comme un maillon faible, mais il a été un maillon fort ». Pour illustrer ses propos, Nicolas Sarkozy rappelle les réformes engagées sous l’impulsion royale, comme la révision de la Constitution en 2011.
Par ailleurs, l’ancien chef de l’État n’a pas abordé la longue brouille diplomatique entre les deux pays, suite à l’ouverture d’une enquête pour torture visant le patron du contre-espionnage marocain (DST), Abdellatif Hammouchi.
Sarkozy tacle Hollande
Alors que François Hollande avait entamé sa première tournée maghrébine en tant que président par l’Algérie, provoquant la colère de Rabat, son prédécesseur revendique ouvertement sa préférence pour le Maroc : « J’avais indiqué au roi que, pour moi, (…) il ne pouvait être question de commencer ma visite du Maghreb (…) sans débuter par le Maroc ».
Ainsi, à l’heure où François Hollande réoriente la politique étrangère de la France vers l’Algérie, Nicolas Sarkozy fait de la « diplomatie parallèle » en affichant sa préférence pour le Maroc. Un tacle adressé à son successeur à l’Elysée.
À travers cette « opération séduction », le président du parti d’opposition se positionne pour 2017 et marque sa différence avec le président Hollande. Sous l’ère Sarkozy, les relations algéro-françaises étaient particulièrement difficiles puis se sont nettement réchauffées depuis l’élection du nouveau président français.
Par Tewfik Abdelbari TSA
François Hollande est à peine rentré de d’Alger que Nicolas Sarkozy se rend au Maroc. Dimanche, l’ancien président français a fait l’éloge de la politique du roi du Maroc, Mohamed VI, qu’il a qualifié « d’ami personnel », rapporte, ce lundi 22 juin, le quotidien français Le Parisien. Arrivé à Casablanca pour une visite en tant que président de son parti « Les Républicains » (ex-UMP), Sarkozy a eu droit à un accueil digne d’un chef d’État, ajoute Le Parisien.
Maroc-France : « Une histoire essentielle et centrale »
Pour le président du premier parti d’opposition, le Maroc est un exemple dans le monde arabe : « Depuis 1999, quel pays arabe a fait un tel chemin vers la modernité ? ». Selon Sarkozy, cette avancée s’est faite grâce au souverain marocain : « Depuis 1999, il y a un roi qui tient la barre. », toujours selon la même source.
L’ancien président poursuit son éloge en affirmant en direction des Marocains : « Vous vivez dans un pays stable (…) ». Et en référence aux « Printemps arabes », Sarkozy affirme que « (…) beaucoup d’observateurs ont vu le Maroc comme un maillon faible, mais il a été un maillon fort ». Pour illustrer ses propos, Nicolas Sarkozy rappelle les réformes engagées sous l’impulsion royale, comme la révision de la Constitution en 2011.
Par ailleurs, l’ancien chef de l’État n’a pas abordé la longue brouille diplomatique entre les deux pays, suite à l’ouverture d’une enquête pour torture visant le patron du contre-espionnage marocain (DST), Abdellatif Hammouchi.
Sarkozy tacle Hollande
Alors que François Hollande avait entamé sa première tournée maghrébine en tant que président par l’Algérie, provoquant la colère de Rabat, son prédécesseur revendique ouvertement sa préférence pour le Maroc : « J’avais indiqué au roi que, pour moi, (…) il ne pouvait être question de commencer ma visite du Maghreb (…) sans débuter par le Maroc ».
Ainsi, à l’heure où François Hollande réoriente la politique étrangère de la France vers l’Algérie, Nicolas Sarkozy fait de la « diplomatie parallèle » en affichant sa préférence pour le Maroc. Un tacle adressé à son successeur à l’Elysée.
À travers cette « opération séduction », le président du parti d’opposition se positionne pour 2017 et marque sa différence avec le président Hollande. Sous l’ère Sarkozy, les relations algéro-françaises étaient particulièrement difficiles puis se sont nettement réchauffées depuis l’élection du nouveau président français.
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