VOTE La population catalane vote ce dimanche pour renouveler le parlement régional. Au coeur de ce vote, la question de l'indépendance de la région…
La Catalogne fera-t-elle sécession de l’Espagne ? La question est au cœur du scrutin de ce dimanche dans la région, où 7,5 millions d’habitants sont appelés à voter pour renouveler les élus du parlement régional.
Les indépendantistes menés par le président sortant catalan Artur Mas assurent qu’en cas de majorité absolue, la Catalogne obtiendra sa « liberté » en 2017. A 13h ce dimanche, la participation est de 35 %. Retour sur un scrutin où les tensions entre Madrid et Barcelone dominent…
Un scrutin présenté comme un plébiscite
Selon les sondages, les indépendantistes de gauche et de droite pourraient rafler une majorité de sièges au parlement régional (68 sièges sur 135). Une perspective qui donne des ailes à Artur Mas, alors que Madrid lui avait retoqué un référendum d’autodétermination en 2014. Il a indiqué ce dimanche que « si le "oui" gagne, les institutions catalanes iront s’asseoir et parler avec le gouvernement espagnol et la Commission européenne » à propos de l’indépendance.
Une victoire « historique » du camp du « oui » mènerait la Catalogne à entamer un processus de sécession : La région, qui représente 20 % du PIB espagnol et 25 % de ses exportations, mais ne reçoit que 10 % des investissements nationaux, jouirait d’ici deux ans d’une liberté fiscale et budgétaire. Elle pourrait négocier auprès de Bruxelles pour devenir le 29e Etat de l’Union européenne.
L’opposition musclée de Madrid
Une vision repoussée des partisans du « non », qui regroupent la liste du parti au pouvoir, le Parti populaire, celle du centre-droit Ciudadanos, les socialistes ou encore l’antilibéral Podemos. Menant une campagne ferme, le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a appelé les électeurs catalans à rétablir la « normalité ».
.@marianorajoy : "Hay que votar para comenzar una nueva etapa de normalidad en Cataluña" #yovotoalbiol https ://t.co/o8eJOLEwGG
— Partido Popular (@PPopular) September 25, 2015
Il a menacé les Catalans de perdre la nationalité espagnole en cas d’indépendance, annonçant la ruine de la région par une sortie de la zone euro, une explosion du chômage de la dette, mais aussi une baisse des investissements étrangers.
Une vision partagée par nombre d’entreprises, d’institutions et de partis politiques dans le reste de l’Espagne. Le chef du gouvernement a reçu des appuis de l’étranger, avec des appels à l’unité du président américain Barack Obama, la chancelière allemande Angela Merkel, ou le patron du parti Les Républicains Nicolas Sakozy.
Une Espagne fédérale ?
[/B]Alors que la situation semble bloquée entre partisans et adversaires de l’indépendance, une réponse pourrait être, selon certains observateurs, une réforme constitutionnelle pour que l’Espagne devienne fédérale. Une solution séduisante alors que 60 % des Catalans souhaitent rester en Espagne, selon un sondage Metroscopia publié par El Pais le 21 septembre.
Ps
Nous sommes à fond et de tout coeur avec le peuple de catalogne qui veut prendre sa liberté
La Catalogne fera-t-elle sécession de l’Espagne ? La question est au cœur du scrutin de ce dimanche dans la région, où 7,5 millions d’habitants sont appelés à voter pour renouveler les élus du parlement régional.
Les indépendantistes menés par le président sortant catalan Artur Mas assurent qu’en cas de majorité absolue, la Catalogne obtiendra sa « liberté » en 2017. A 13h ce dimanche, la participation est de 35 %. Retour sur un scrutin où les tensions entre Madrid et Barcelone dominent…
Un scrutin présenté comme un plébiscite
Selon les sondages, les indépendantistes de gauche et de droite pourraient rafler une majorité de sièges au parlement régional (68 sièges sur 135). Une perspective qui donne des ailes à Artur Mas, alors que Madrid lui avait retoqué un référendum d’autodétermination en 2014. Il a indiqué ce dimanche que « si le "oui" gagne, les institutions catalanes iront s’asseoir et parler avec le gouvernement espagnol et la Commission européenne » à propos de l’indépendance.
Une victoire « historique » du camp du « oui » mènerait la Catalogne à entamer un processus de sécession : La région, qui représente 20 % du PIB espagnol et 25 % de ses exportations, mais ne reçoit que 10 % des investissements nationaux, jouirait d’ici deux ans d’une liberté fiscale et budgétaire. Elle pourrait négocier auprès de Bruxelles pour devenir le 29e Etat de l’Union européenne.
L’opposition musclée de Madrid
Une vision repoussée des partisans du « non », qui regroupent la liste du parti au pouvoir, le Parti populaire, celle du centre-droit Ciudadanos, les socialistes ou encore l’antilibéral Podemos. Menant une campagne ferme, le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a appelé les électeurs catalans à rétablir la « normalité ».
.@marianorajoy : "Hay que votar para comenzar una nueva etapa de normalidad en Cataluña" #yovotoalbiol https ://t.co/o8eJOLEwGG
— Partido Popular (@PPopular) September 25, 2015
Il a menacé les Catalans de perdre la nationalité espagnole en cas d’indépendance, annonçant la ruine de la région par une sortie de la zone euro, une explosion du chômage de la dette, mais aussi une baisse des investissements étrangers.
Une vision partagée par nombre d’entreprises, d’institutions et de partis politiques dans le reste de l’Espagne. Le chef du gouvernement a reçu des appuis de l’étranger, avec des appels à l’unité du président américain Barack Obama, la chancelière allemande Angela Merkel, ou le patron du parti Les Républicains Nicolas Sakozy.
Une Espagne fédérale ?
[/B]Alors que la situation semble bloquée entre partisans et adversaires de l’indépendance, une réponse pourrait être, selon certains observateurs, une réforme constitutionnelle pour que l’Espagne devienne fédérale. Une solution séduisante alors que 60 % des Catalans souhaitent rester en Espagne, selon un sondage Metroscopia publié par El Pais le 21 septembre.
Ps
Nous sommes à fond et de tout coeur avec le peuple de catalogne qui veut prendre sa liberté
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