L’avenir du processus de paix ainsi que la paix régionale sont menacés. Pour le Maroc, il paraît difficile de refaire confiance à Ban Ki-Moon.
Le Maroc n’a pas besoin de marches populaires ou nationales pour montrer le consensus national autour du Sahara, mais la marche de [dimanche] est utile et nécessaire. Les Marocains pourront s’exprimer et donner leur réponse à un comportement qui les a profondément heurtés.
Lorsqu’on se sent insulté ou agressé, lorsqu’on ressent une forte émotion, on a besoin de l’exprimer et de la partager.
Il y a deux Ban Ki-Moon : la personne humaine, qui a droit à l’erreur et à la partialité, et le secrétaire général de l’ONU, qui doit garder son impassible neutralité. C’est le deuxième qui a effectué une tournée en Algérie, avec les déclarations et les postures que l’on sait.
Cela étant dit, l’avenir se jouera sur deux registres :
- Le droit international : le Maroc n’est pas une puissance occupante, l’autonomie est une forme reconnue d’autodétermination, le mandat de l’ONU est clair, il concerne la recherche d’une solution politique mutuellement acceptable.
- Le contexte géopolitique : il y a indiscutablement menace sur toute la région où seul le Maroc montre une stabilité et une dynamique de développement. Le rôle de l’ONU est de promouvoir la paix. Là, ce sont les étincelles de la guerre que l’on voit à l’horizon.
En agissant comme il l’a fait, Ban Ki-Moon a confirmé a posteriori que la prudence du Maroc à son égard et sa méfiance à l’égard de Christopher Ross étaient justifiés.
La question principale concerne l’avenir immédiat :
- Christopher Ross et Ban Ki-Moon ne seront pas reçus au Maroc, du moins dans un avenir immédiat. Leurs visites, annoncées lundi par le porte-parole du secrétaire général, sont suspendues.
- Quid du rapport et de la réunion annuelle du Conseil de sécurité sur le Sahara, prévue pour fin avril ?
- Le processus onusien peut-il se poursuivre sans confiance ?
Christopher Ross et Ban Ki-Moon ont perdu la confiance du Maroc. Il va être difficile de la reconquérir tant que ces deux responsables sont en place. Ils ont tous les deux apporté par le passé des assurances de neutralité et de respect des paramètres de négociation, sans respecter leur propre engagement. Parions que le processus onusiens va être mis entre parenthèses. Au moins jusqu’au départ de Ban Ki-Moon et de son envoyé spécial.
Medias 24
Le Maroc n’a pas besoin de marches populaires ou nationales pour montrer le consensus national autour du Sahara, mais la marche de [dimanche] est utile et nécessaire. Les Marocains pourront s’exprimer et donner leur réponse à un comportement qui les a profondément heurtés.
Lorsqu’on se sent insulté ou agressé, lorsqu’on ressent une forte émotion, on a besoin de l’exprimer et de la partager.
Il y a deux Ban Ki-Moon : la personne humaine, qui a droit à l’erreur et à la partialité, et le secrétaire général de l’ONU, qui doit garder son impassible neutralité. C’est le deuxième qui a effectué une tournée en Algérie, avec les déclarations et les postures que l’on sait.
Cela étant dit, l’avenir se jouera sur deux registres :
- Le droit international : le Maroc n’est pas une puissance occupante, l’autonomie est une forme reconnue d’autodétermination, le mandat de l’ONU est clair, il concerne la recherche d’une solution politique mutuellement acceptable.
- Le contexte géopolitique : il y a indiscutablement menace sur toute la région où seul le Maroc montre une stabilité et une dynamique de développement. Le rôle de l’ONU est de promouvoir la paix. Là, ce sont les étincelles de la guerre que l’on voit à l’horizon.
En agissant comme il l’a fait, Ban Ki-Moon a confirmé a posteriori que la prudence du Maroc à son égard et sa méfiance à l’égard de Christopher Ross étaient justifiés.
La question principale concerne l’avenir immédiat :
- Christopher Ross et Ban Ki-Moon ne seront pas reçus au Maroc, du moins dans un avenir immédiat. Leurs visites, annoncées lundi par le porte-parole du secrétaire général, sont suspendues.
- Quid du rapport et de la réunion annuelle du Conseil de sécurité sur le Sahara, prévue pour fin avril ?
- Le processus onusien peut-il se poursuivre sans confiance ?
Christopher Ross et Ban Ki-Moon ont perdu la confiance du Maroc. Il va être difficile de la reconquérir tant que ces deux responsables sont en place. Ils ont tous les deux apporté par le passé des assurances de neutralité et de respect des paramètres de négociation, sans respecter leur propre engagement. Parions que le processus onusiens va être mis entre parenthèses. Au moins jusqu’au départ de Ban Ki-Moon et de son envoyé spécial.
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