Commencant par Omar Hadrami le tortionnaire sans foi ni loi
Le seul nom d’Omar Hadrami suffit à faire hurler de rage le CICR (Comité international de la Croix-Rouge), chargé de visiter les prisonniers de guerre de par le monde. Certains de ses membres ne se privent d’ailleurs pas de dire haut et fort que sa place est devant un tribunal pénal international. Comme l’attestent de nombreux et sordides témoignages, Hadrami a littéralement supplicié des opposants sahraouis au Polisario puis des prisonniers de guerre marocains lorsqu’il officiait à la tête des services militaires du Polisario et avant de rallier le Maroc à la fin des années 80.
Sous-évaluée, son influence sur la façon dont le royaume gère le dossier du Sahara sur la scène intérieure pèse lourd. Et pour cause ! L’homme est un grand ami de Fouad Ali El Himma, proche parmi les proches de M6, ministre délégué à l’Intérieur et homme des dossiers chauds du Maroc. Lorsque Omar Hadrami rejoint le royaume, Driss Basri, alors omnipuissant ministre de l’Intérieur de Hassan II et acteur clé du dossier du Sahara Occidental, ne le porte guère dans son cœur. Leurs relations ne s’amélioreront d’ailleurs jamais. Mais, compte tenu de ce rallié de poids à la cause marocaine, il est bien obligé de lui fournir une situation honorifique. Hadrami sera gouverneur de la région de Kalaat Sraghna. En homme de renseignements averti et rompu aux techniques d’approche, Hadrami découvre vite que Fouad Ali El Himma qui peinait comme chargé du personnel au ministère de l’Intérieur a fait sa scolarité avec le prince héritier, futur Mohammed VI. Il se rapproche alors stratégiquement d’El Himma et le reçoit avec tous les honneurs dans la région qu’il dirige. Une fois au pouvoir et après avoir limogé Driss Basri qu’il exècre, le jeune roi Mohammed VI appelle à ses côtés pour gérer le pays ses anciens compagnons d’études dont, bien sûr, El Himma. Ce dernier saura se souvenir des services que lui a rendus Omar Hadrami… Dans un geste chargé de symbolique makhzénienne, l’ex-tortionnaire sera nommé wali (préfet) de la ville de Settat, la propre ville de Driss Basri ! Et nous, à défaut de comprendre le Makhzen marocain, on sait maintenant pourquoi le royaume est encore abonné aux rapports d’Amnesty International et de Human Rights Watch en ce qui concerne certains de ses agissements au Sahara Occidental.
bakchich.info
Le seul nom d’Omar Hadrami suffit à faire hurler de rage le CICR (Comité international de la Croix-Rouge), chargé de visiter les prisonniers de guerre de par le monde. Certains de ses membres ne se privent d’ailleurs pas de dire haut et fort que sa place est devant un tribunal pénal international. Comme l’attestent de nombreux et sordides témoignages, Hadrami a littéralement supplicié des opposants sahraouis au Polisario puis des prisonniers de guerre marocains lorsqu’il officiait à la tête des services militaires du Polisario et avant de rallier le Maroc à la fin des années 80.
Sous-évaluée, son influence sur la façon dont le royaume gère le dossier du Sahara sur la scène intérieure pèse lourd. Et pour cause ! L’homme est un grand ami de Fouad Ali El Himma, proche parmi les proches de M6, ministre délégué à l’Intérieur et homme des dossiers chauds du Maroc. Lorsque Omar Hadrami rejoint le royaume, Driss Basri, alors omnipuissant ministre de l’Intérieur de Hassan II et acteur clé du dossier du Sahara Occidental, ne le porte guère dans son cœur. Leurs relations ne s’amélioreront d’ailleurs jamais. Mais, compte tenu de ce rallié de poids à la cause marocaine, il est bien obligé de lui fournir une situation honorifique. Hadrami sera gouverneur de la région de Kalaat Sraghna. En homme de renseignements averti et rompu aux techniques d’approche, Hadrami découvre vite que Fouad Ali El Himma qui peinait comme chargé du personnel au ministère de l’Intérieur a fait sa scolarité avec le prince héritier, futur Mohammed VI. Il se rapproche alors stratégiquement d’El Himma et le reçoit avec tous les honneurs dans la région qu’il dirige. Une fois au pouvoir et après avoir limogé Driss Basri qu’il exècre, le jeune roi Mohammed VI appelle à ses côtés pour gérer le pays ses anciens compagnons d’études dont, bien sûr, El Himma. Ce dernier saura se souvenir des services que lui a rendus Omar Hadrami… Dans un geste chargé de symbolique makhzénienne, l’ex-tortionnaire sera nommé wali (préfet) de la ville de Settat, la propre ville de Driss Basri ! Et nous, à défaut de comprendre le Makhzen marocain, on sait maintenant pourquoi le royaume est encore abonné aux rapports d’Amnesty International et de Human Rights Watch en ce qui concerne certains de ses agissements au Sahara Occidental.
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