Cela se confirme, les "salafistes" qui s'étaient accrochés avec les forces de sécurité tunisiennes provenaient d'Algérie.
Cette incursion fait dire à nos voisins (sur un autre forum) qu'il y a lieu de fermer les frontières entre les deux pays.
Qu'en pensez-vous?
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Tunisie: les "salafistes" sont venus d'Algérie, selon la presse
TUNIS (AP) - Le groupe armé mis récemment hors d'état de nuire par les forces de sécurité tunisiennes après des affrontements acharnés sans précédent, s'est infiltré en Tunisie à travers les frontières algériennes, rapporte jeudi le quotidien "Achourouk".
"Tous les éléments du groupe se sont infiltrés par petits groupes à travers la frontière algérienne", longue de plus de 1.000 kilomètres, assure-t-il.
Les accrochages se sont soldés par 12 morts et 15 arrestations, d'après le dernier bilan officiel qui ne précise pas cependant s'il y a eu des victimes du côté des forces de sécurité ni leur nombre, à l'exception de deux blessés atteints lors de la première fusillade du 23 décembre dernier.
Selon le journal, les membres du groupe étaient "étroitement surveillés par les services de sécurité qui planifiaient de les cerner pour les maîtriser une fois regroupés".
Se référant à "des sources bien informées", ce quotidien privé, proche du pouvoir, confirme que le groupe dont les membres sont qualifiés par les autorités de "dangereux criminels" est lié à la mouvance salafiste qui s'active et opère sous différentes appellations dont le Groupe salafiste pour le combat et la prédication (GSPC) algérien et le Groupe islamique combattant (GIC) marocain.
La même version est relayée par l'hebdomadaire indépendant "Akhbar Al Joumhouria" qui fait état de la présence dans le groupe d'un Mauritanien. Celui-ci dont l'identité n'est pas révélée semble avoir trouvé la mort alors qu'il accompagnait le numéro deux du groupe Rabiâ Bacha, originaire de la ville de Soliman, située à moins de 40km de Tunis, théâtre d'intenses affrontements le 3 janvier.
"De tels groupes que d'aucuns considèrent comme étant le bras de l'organisation Al-Qaïda (d'Oussama ben Laden) s'activent dans la région du Maghreb arabe et s'emploie à recruter des jeunes et à les entraîner pour perpétrer des opérations terroristes dans leurs pays d'origine pour les déstabiliser et y semer l'insécurité", ajoute "Achourouk".
"Le plan visait à les capturer vivants pour enquêter avec eux et dévoiler leurs desseins", ajoute-t-il.
Selon "Akhbar Al Joumhouria", ils comptaient s'en prendre à des installations économiques et touristiques.
"Achourouk" attribue par ailleurs l'intensité des échanges de tirs à la possession par ce groupe d'armes automatiques, des lance-roquettes de type RPJ et de mitrailleuses qui seraient des kalachnikov, notant que les membres du groupe portaient des gilets pare-balles.
Le journal avance que l'enquête menée avec les éléments arrêtés est "à un stade très avancé".
L'Associated Press a appris que des précisions et des informations détaillées seront dévoilées vendredi par les autorités sur cette affaire. AP
Cette incursion fait dire à nos voisins (sur un autre forum) qu'il y a lieu de fermer les frontières entre les deux pays.
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Tunisie: les "salafistes" sont venus d'Algérie, selon la presse
TUNIS (AP) - Le groupe armé mis récemment hors d'état de nuire par les forces de sécurité tunisiennes après des affrontements acharnés sans précédent, s'est infiltré en Tunisie à travers les frontières algériennes, rapporte jeudi le quotidien "Achourouk".
"Tous les éléments du groupe se sont infiltrés par petits groupes à travers la frontière algérienne", longue de plus de 1.000 kilomètres, assure-t-il.
Les accrochages se sont soldés par 12 morts et 15 arrestations, d'après le dernier bilan officiel qui ne précise pas cependant s'il y a eu des victimes du côté des forces de sécurité ni leur nombre, à l'exception de deux blessés atteints lors de la première fusillade du 23 décembre dernier.
Selon le journal, les membres du groupe étaient "étroitement surveillés par les services de sécurité qui planifiaient de les cerner pour les maîtriser une fois regroupés".
Se référant à "des sources bien informées", ce quotidien privé, proche du pouvoir, confirme que le groupe dont les membres sont qualifiés par les autorités de "dangereux criminels" est lié à la mouvance salafiste qui s'active et opère sous différentes appellations dont le Groupe salafiste pour le combat et la prédication (GSPC) algérien et le Groupe islamique combattant (GIC) marocain.
La même version est relayée par l'hebdomadaire indépendant "Akhbar Al Joumhouria" qui fait état de la présence dans le groupe d'un Mauritanien. Celui-ci dont l'identité n'est pas révélée semble avoir trouvé la mort alors qu'il accompagnait le numéro deux du groupe Rabiâ Bacha, originaire de la ville de Soliman, située à moins de 40km de Tunis, théâtre d'intenses affrontements le 3 janvier.
"De tels groupes que d'aucuns considèrent comme étant le bras de l'organisation Al-Qaïda (d'Oussama ben Laden) s'activent dans la région du Maghreb arabe et s'emploie à recruter des jeunes et à les entraîner pour perpétrer des opérations terroristes dans leurs pays d'origine pour les déstabiliser et y semer l'insécurité", ajoute "Achourouk".
"Le plan visait à les capturer vivants pour enquêter avec eux et dévoiler leurs desseins", ajoute-t-il.
Selon "Akhbar Al Joumhouria", ils comptaient s'en prendre à des installations économiques et touristiques.
"Achourouk" attribue par ailleurs l'intensité des échanges de tirs à la possession par ce groupe d'armes automatiques, des lance-roquettes de type RPJ et de mitrailleuses qui seraient des kalachnikov, notant que les membres du groupe portaient des gilets pare-balles.
Le journal avance que l'enquête menée avec les éléments arrêtés est "à un stade très avancé".
L'Associated Press a appris que des précisions et des informations détaillées seront dévoilées vendredi par les autorités sur cette affaire. AP
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