Par Massinissa Mansour -
9 novembre 2017
Les régions marocaines frontalières de l’Algérie connaissent d’importants mouvements de protestation ces derniers temps. Rongée par la pauvreté et le chômage suite au coup d’arrêt donné aux activités de contrebande par le renforcement du dispositif de sécurité coté algérien, la population d’Oujda exprime ouvertement son mal-être.
Une véritable bataille politique se déroule actuellement au Maroc. En plus des troubles au Rif, le gouvernement se trouve obligé de gérer la ville d’Oujda qui vit au rythme de la protestation. Le mouvement est appuyé par le député du parti Istiqlal, Omar Hejira, qui a récemment sollicité l’intervention du chef du gouvernement, Saâdeddine El Otmani, pour sortir cette ville ainsi que la totalité des régions de la bande frontalière de la misère.
Dans une lettre adressée au gouvernement, le député de l’Est marocain a évoqué, avec une certaine amertume, le chômage, l’absence d’investissements et le déficit en développement. M. Hejira, a d’ailleurs rebondi sur la mort récente d’un contrebandier opérant entre la petite ville de Bni Drar et l’Algérie, abattu par les garde frontières marocains, pour interpeller le gouvernement sur le risque d’éclatement de nouveaux troubles dans le royaume. La semaine dernière, on a même enregistré des tentatives d’intrusion de jeunes marocains fuyant la misère sur le territoire algérien.
9 novembre 2017
Les régions marocaines frontalières de l’Algérie connaissent d’importants mouvements de protestation ces derniers temps. Rongée par la pauvreté et le chômage suite au coup d’arrêt donné aux activités de contrebande par le renforcement du dispositif de sécurité coté algérien, la population d’Oujda exprime ouvertement son mal-être.
Une véritable bataille politique se déroule actuellement au Maroc. En plus des troubles au Rif, le gouvernement se trouve obligé de gérer la ville d’Oujda qui vit au rythme de la protestation. Le mouvement est appuyé par le député du parti Istiqlal, Omar Hejira, qui a récemment sollicité l’intervention du chef du gouvernement, Saâdeddine El Otmani, pour sortir cette ville ainsi que la totalité des régions de la bande frontalière de la misère.
Dans une lettre adressée au gouvernement, le député de l’Est marocain a évoqué, avec une certaine amertume, le chômage, l’absence d’investissements et le déficit en développement. M. Hejira, a d’ailleurs rebondi sur la mort récente d’un contrebandier opérant entre la petite ville de Bni Drar et l’Algérie, abattu par les garde frontières marocains, pour interpeller le gouvernement sur le risque d’éclatement de nouveaux troubles dans le royaume. La semaine dernière, on a même enregistré des tentatives d’intrusion de jeunes marocains fuyant la misère sur le territoire algérien.
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