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Vague de fermeture d'églises en Algérie.

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  • #46
    A quand remonte déjà la dernière construction d'églises en Algérie ?

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    • #47
      Désolée pour la coquille,mais c'est le fond qui compte pas la forme
      Vous avez raison. Ce n'était pas un reproche, d'ailleurs j'ai répondu de façon humoristique.

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      • #48
        L'Algérie n'interdit pas la construction d'église, mais juste le respect de la loi 06‑03 du 28 février 2006 régissant la pratique du culte non musulman en Algérie .

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        • #49
          Vous avez raison ,L'Humour.

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          • #50
            une église ne s'ouvre pas comme on ouvre une épicerie,il y'a des règles des études et des limites.
            par exemple:il faut dénombré une quantité considérable de personnes de confessions chrétiens concentré dans un endroit précis.et je pense pas que cela puisse se produire chez nous car la plus part préfèrent vivre leur foi discrètement vu la sensibilité de sujet dans nos société.
            il y'a aussi un autre cas qui est celui de la kabylie ou on peut compter dans certains endroits un nombre considérable de chrétiens qui n'ont pas obtenu une autorisation pour construire leur lieux de culte ou ils peuvent se rassemblé pour exercé leur foi,car ici tlm connait la sensibilité qui règne dans ce country et le doute qui est instauré,du a des intentions malveillante qui visent cette endroit,voila pourquoi l’état prend l'affaire par un bras de fer.
            L'escalier de la science est l'échelle de Jacob,il ne s'achève qu'aux pieds de Dieu
            Albert Einstein

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            • #51
              Ordonnance n° 06-03 du 29 Moharram 1427 correspondant au 28 février 2006
              fixant les conditions et règles d'exercice des cultes autres que musulmans

              Le président de la République,

              Vu la Constitution, notamment ses articles 2, 29, 36, 43, 122 et 124 ;

              Vu le Pacte international relatif aux droits civils et politiques auquel l'Algérie a adhéré par le décret présidentiel n° 89-67 du 16 mai 1989 ;

              Vu l'ordonnance n° 66-154 du 8 juin 1966, modifiée et complétée, portant code de procédure civile ;

              Vu l'ordonnance n° 66-155 du 8 juin 1966, modifiée et complétée, portant code de procédure pénale ;

              Vu l'ordonnance n° 66-156 du 8 juin 1966, modifiée et complétée, portant code pénal ;

              Vu l'ordonnance n° 77-03 du 19 février 1977 relative aux quêtes ;

              Vu la loi n° 89-28 du 31 décembre 1989, modifiée et complétée, relative aux réunions et manifestations publiques ;
              Vu la loi n° 90-08 du 7 avril 1990, complétée, relative à la commune ;
              Vu la loi n° 90-09 du 7 avril 1990, complétée, relative à la wilaya ;
              Vu la loi n° 90-31 du 4 décembre 1990 relative aux associations ;

              Le Conseil des ministres entendu,

              Promulgue l'ordonnance dont la teneur suit :

              CHAPITRE I

              DISPOSITIONS GÉNÉRALES

              Article ler

              La présente ordonnance a pour objet de fixer les conditions et règles d'exercice des cultes autres que musulmans.

              Article 2

              L'État algérien dont la religion est l'islam garantit le libre exercice du culte dans le cadre du respect des dispositions de la Constitution, de la présente ordonnance, des lois et règlements en vigueur, de l'ordre public, des bonnes mœurs et des droits et libertés fondamentaux des tiers.

              L'État garantit également la tolérance et le respect entre les différentes religions.

              Article 3

              Les associations religieuses des cultes autres que musulman bénéficient de la protection de l'État.

              Article 4

              Il est interdit d'utiliser l'appartenance religieuse comme base de discrimination à l'égard de toute personne ou groupe de personnes.

              CHAPITRE II

              DES CONDITIONS D'EXERCICE DU CULTE

              Article 5

              L'affectation d'un édifice à l'exercice du culte est soumise à l'avis préalable de la commission nationale de l'exercice des cultes prévue à l'article 9 de la présente ordonnance.

              Est interdite toute activité dans les lieux destinés à l'exercice du culte contraire à leur nature et aux objectifs pour lesquels ils sont destinés.

              Les édifices destinés à l'exercice du culte sont soumis au recensement par l'État qui assure leur protection.

              Article 6

              L'exercice collectif du culte est organisé par des associations à caractère religieux dont la création, l'agrément et le fonctionnement sont soumis aux dispositions de la présente ordonnance et de la législation en vigueur.

              Article 7

              L'exercice collectif du culte a lieu exclusivement dans des édifices destinés à cet effet, ouverts au public et identifiables de l'extérieur.

              Article 8

              Les manifestations religieuses ont lieu dans des édifices, elles sont publiques et soumises à une déclaration préalable.

              Les conditions et modalités d'application du présent article sont fixées par voie réglementaire.

              Article 9

              Il est créé, auprès du ministère chargé des affaires religieuses et des wakfs, une commission nationale des cultes, chargée en particulier de :

              — veiller au respect du libre exercice du culte ;
              — prendre en charge les affaires et préoccupations relatives à l'exercice du culte ;
              — donner un avis préalable à l'agrément des associations à caractère religieux.

              La composition de cette commission et les modalités de son fonctionnement sont fixées par voie réglementaire.

              CHAPITRE III

              DISPOSITIONS PÉNALES

              Article 10

              Est puni d'un emprisonnement d'un an à trois ans et d'une amende de 250.000 DA à 500.000 DA quiconque, par discours prononcé ou écrit affiché ou distribué dans les édifices où s'exerce le culte ou qui utilise tout autre moyen audiovisuel, contenant une provocation à résister à l'exécution des lois ou aux décisions de l'autorité publique, ou tendant à inciter une partie des citoyens à la rébellion, sans préjudice des peines plus graves si la provocation est suivie d'effets.

              La peine est l'emprisonnement de trois ans à cinq ans et l'amende de 500.000 DA à 1.000.000 DA si le coupable est un homme de culte.

              Article 11

              Sans préjudice des peines plus graves, est puni d'un emprisonnement de deux ans à cinq ans et d'une amende de 500.000 DA à 1.000.000 DA quiconque :

              1 - incite, contraint ou utilise des moyens de séduction tendant à convertir un musulman à une autre religion, ou en utilisant à cette fin des établissements d'enseignement, d'éducation, de santé, à caractère social ou culturel, ou institutions de formation, ou tout autre établissement, ou tout moyen financier,
              2 - fabrique, entrepose, ou distribue des documents imprimés ou métrages audiovisuels ou par tout autre support ou moyen qui visent à ébranler la foi d'un musulman.

              Article 12

              Est puni d'un emprisonnement d'un an à trois ans et d'une amende de 100.000 DA à 300.000 DA, quiconque a recours à la collecte de quêtes ou accepte des dons, sans l'autorisation des autorités habilitées légalement.

              Article 13

              Est puni d'un emprisonnement d'un an à trois ans et d'une amende de 100.000 DA à 300.000 DA, quiconque :

              1 — exerce un culte contrairement aux dispositions des articles 5 et 7 de la présente ordonnance,
              2 — organise une manifestation religieuse contrairement aux dispositions de l'article 8 de la présente ordonnance,
              3 — prêche à l'intérieur des édifices destinés à l'exercice du culte, sans être désigné, agréé ou autorisé par l'autorité religieuse de sa confession, compétente, dûment agréée sur le territoire national et par les autorités algériennes compétentes.

              Article 14

              La juridiction compétente peut interdire à un étranger, condamné suite à la commission de l'une des infractions prévues par la présente ordonnance, le séjour sur le territoire national définitivement ou pour une période qui ne peut être inférieure à dix ans.

              Il découle de l'interdiction de séjour l'expulsion, de plein droit, hors du territoire national, de la personne condamnée, après exécution de la peine privative de liberté.

              Article 15

              La personne morale qui commet l'une des infractions prévues par la présente ordonnance est punie :

              1 - D'une amende qui ne peut être inférieure à quatre fois le maximum de l'amende prévue par la présente ordonnance pour la personne physique qui a commis la même infraction.
              2 - D'une ou de plusieurs des peines suivantes :

              — la confiscation des moyens et matériels utilisés dans la commission de l'infraction,
              — l'interdiction d'exercer, dans le local concerné, un culte ou toute activité religieuse,
              — la dissolution de la personne morale.

              CHAPITRE IV

              DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES

              Article 16

              Les personnes exerçant un culte autre que musulman, dans un cadre collectif, sont tenues de se conformer aux dispositions de la présente ordonnance, dans un délai de six mois, à compter de sa publication au Journal officiel.

              Article 17

              La présente ordonnance sera publiée au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire.

              Fait à Alger, le 29 Moharram 1427 correspondant au 28 février 2006.

              Abdelaziz BOUTEFLIKA.

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