@Anzoul
... Je ne sais pas si ce terme est usité trivialement dans le langage des algériens, mais au Maroc il représente rien qu'un manque de respect de son auteur pour son interlocuteur ...
C'est variable. Dans certaines régions, notamment dans l'Est algérien, le terme est très banal, chose qu'on trouve très gênante ici à Alger car il est très péjoratif. Etant algérois, il va sans dire que c'est dans ce sens là (je confirme que c'est en identique à son acceptation marocaine) que je fais usage du mot et cela pour deux raisons simples :
Franchement, ce n'est pas ce qui ressort de diverses interventions ici, et à commencer par le titre même de l'article qui, si je ne m'abuse, est tiré d'un média marocain : "poignard dans le dos" ... etc. Je présume que ce ton un peu amer vient du fait que cette attitude saoudienne -si elle est vraie- ne concorde pas avec celle du Maroc à leur égard sur plus d'une affaire, ce qui est vrai aussi. Je dirais ici que c'est cela le principal problème d'une politique basée sur de la qwâda : elle ne rapporte pas toujours autant qu'espéré/attendu et, comme elle n'est pas basée sur une égalité, la partie servie est toujours consciente de la dépendance de la partie servante à son égard et elle ne s'oblige donc pas à rendre l'ascenseur au moment exacte ou l'autre l'attend ou le souhaite, mais uniquement lorsqu'il est dans l'aisance et seulement si d'autres intérêts, naturellement supérieurs, ne sont pas en jeu.
... Je ne sais pas si ce terme est usité trivialement dans le langage des algériens, mais au Maroc il représente rien qu'un manque de respect de son auteur pour son interlocuteur ...
C'est variable. Dans certaines régions, notamment dans l'Est algérien, le terme est très banal, chose qu'on trouve très gênante ici à Alger car il est très péjoratif. Etant algérois, il va sans dire que c'est dans ce sens là (je confirme que c'est en identique à son acceptation marocaine) que je fais usage du mot et cela pour deux raisons simples :
1. Qu'il n'y en a pas d'autre pour décrire clairement et exactement la démarche/comportement/attitude qu'on évoque ici, c'est-à-dire celle d'une partie qui se surpasse à servir les intérêts de parties tierces dans une relation inégale et/ou servile et/ou dans l'espoir d'un retour de faveurs. En un mot, par nécessité sémantique ou rhétorique et non pour le simple plaisir de choquer.
2. Que le respect n'est du qu'à ce qui est respectable en soit et qu'il se trouve que, dans notre culture et dans notre éducation, de telles attitudes serviles constituent ce qu'il y' a de plus méprisable et indigne de respect chez un homme ou un groupe humain. Or, ce qui n'est pas respectable par définition n'a pas droit au privilège du respect, fut-il de forme, et on peut donc faire usage de tout qualificatif pour le désigner du moment qu'il soit pertinent
... Pour le sujet, les marocains ne s'offusquent nullement du comportement des saoudiens ...2. Que le respect n'est du qu'à ce qui est respectable en soit et qu'il se trouve que, dans notre culture et dans notre éducation, de telles attitudes serviles constituent ce qu'il y' a de plus méprisable et indigne de respect chez un homme ou un groupe humain. Or, ce qui n'est pas respectable par définition n'a pas droit au privilège du respect, fut-il de forme, et on peut donc faire usage de tout qualificatif pour le désigner du moment qu'il soit pertinent
Franchement, ce n'est pas ce qui ressort de diverses interventions ici, et à commencer par le titre même de l'article qui, si je ne m'abuse, est tiré d'un média marocain : "poignard dans le dos" ... etc. Je présume que ce ton un peu amer vient du fait que cette attitude saoudienne -si elle est vraie- ne concorde pas avec celle du Maroc à leur égard sur plus d'une affaire, ce qui est vrai aussi. Je dirais ici que c'est cela le principal problème d'une politique basée sur de la qwâda : elle ne rapporte pas toujours autant qu'espéré/attendu et, comme elle n'est pas basée sur une égalité, la partie servie est toujours consciente de la dépendance de la partie servante à son égard et elle ne s'oblige donc pas à rendre l'ascenseur au moment exacte ou l'autre l'attend ou le souhaite, mais uniquement lorsqu'il est dans l'aisance et seulement si d'autres intérêts, naturellement supérieurs, ne sont pas en jeu.
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