Une alternative recherchée par les autorités marocaines, dans le but d’épuiser ces prisonniers et de saper leur moral.
Les prisonniers politiques sahraouis entament, depuis le
7 juillet en cours, une grève de la faim ouverte, dans les cinq prisons marocaines où ils sont incarcérés dans des conditions de vie se trouvant aux antipodes des normes fixées par les différentes conventions universelles de respect des droits de l’homme. Leurs droits les plus élémentaires étant bafoués, ces prisonniers politiques ont été, donc, obligés de recourir à cette forme de protestation, dans l’espoir d’attirer l’attention de l’opinion publique sur les dépassements dont ils sont victimes. Une alternative recherchée par les autorités marocaines, dans le but d’épuiser ces prisonniers et de saper leur moral. N’ignorant pas cette réalité, et en recourant quand même à cette grève, ces prisonniers politiques prouvent que les conditions de vie qui leur sont imposées dans ces cinq prisons marocaines sont tout simplement inacceptables. Dans un communiqué rendu public, ces dizaines de prisonniers politiques s’insurgent contre le refus des administrations de ces prisons de leur assurer le moindre droit humain. Les autorités marocaines ont veillé à diviser ces prisonniers en les transférant dans cinq prisons dans le but évident de passer ces dépassements sous silence et d’affaiblir ces détenus. «Nous dénonçons la série de répressions qui vise les prisonniers politiques sahraouis et qui constitue une partie indissociable de la politique punitive dont sont victimes les populations sahraouies dans les villes occupées, le sud du Maroc et les universités», écrivent ces détenus. Non seulement privés de leurs droits de visite, d’alimentation et autres droits les plus élémentaires, ces prisonniers sont isolés volontairement les uns des autres par les autorités marocaines. Ils demandent à être transférés dans la prison Lak’hal, à El Ayoune occupée, dans le Sahara occidental. Ils invitent par ailleurs les organisations internationales et marocaines des droits de l’homme et tous les démocrates au monde à les soutenir dans leur lutte pour la dignité.
Il est à noter que quatre prisonniers politiques sahraouis n’ont pas pu se joindre à cette grève de la faim ouverte, vu leur état de santé détérioré à cause des mauvaises conditions d’incarcération auxquelles ils sont soumis, et également parce que souffrant de
maladies chroniques.
La pression et la maltraitance imposées par les autorités marocaines contre des responsables politiques, hommes de droit et citoyens sahraouis vont crescendo à la veille du deuxième round des rencontres entre des représentants de ces deux pays après celui qui a eu lieu en juin de l’année en cours. Des négociations entrant dans le cadre prédéfini par la résolution 1754 des Nations unies et qui devraient reprendre le 11 août prochain, à New York, entre le Front Polisario et le Maroc, sous l’égide de l’ONU. Les pressions et provocations marocaines augmentent au fur et à mesure que cette date approche. Les manœuvres marocaines sont telles que le gouvernement sahraoui a décidé de mettre fin à toute négociation qui sortirait de ce cadre. L’annonce a été faite par Mahfoud Ali Biba, président du groupe parlementaire sahraoui et chef du groupe qui a pris part au premier round des négociations. Il dira, lors d’un point de presse organisé il y a quelques jours que lors du premier round : «Nous avons pendant 48 heures partagé avec les Marocains la même table, le même toit, la même nourriture mais pas la même volonté». Une déclaration qui résume le peu d’empressement des autorités marocaines à mettre fin à l’occupation dont le peuple sahraoui souffre depuis des décennies.
M. A.
=== Moderation ===
Choisissez des titres explicites et non provocateurs à vos topics, .Lisez la FAQ svp : Rédiger un topic
Les prisonniers politiques sahraouis entament, depuis le
7 juillet en cours, une grève de la faim ouverte, dans les cinq prisons marocaines où ils sont incarcérés dans des conditions de vie se trouvant aux antipodes des normes fixées par les différentes conventions universelles de respect des droits de l’homme. Leurs droits les plus élémentaires étant bafoués, ces prisonniers politiques ont été, donc, obligés de recourir à cette forme de protestation, dans l’espoir d’attirer l’attention de l’opinion publique sur les dépassements dont ils sont victimes. Une alternative recherchée par les autorités marocaines, dans le but d’épuiser ces prisonniers et de saper leur moral. N’ignorant pas cette réalité, et en recourant quand même à cette grève, ces prisonniers politiques prouvent que les conditions de vie qui leur sont imposées dans ces cinq prisons marocaines sont tout simplement inacceptables. Dans un communiqué rendu public, ces dizaines de prisonniers politiques s’insurgent contre le refus des administrations de ces prisons de leur assurer le moindre droit humain. Les autorités marocaines ont veillé à diviser ces prisonniers en les transférant dans cinq prisons dans le but évident de passer ces dépassements sous silence et d’affaiblir ces détenus. «Nous dénonçons la série de répressions qui vise les prisonniers politiques sahraouis et qui constitue une partie indissociable de la politique punitive dont sont victimes les populations sahraouies dans les villes occupées, le sud du Maroc et les universités», écrivent ces détenus. Non seulement privés de leurs droits de visite, d’alimentation et autres droits les plus élémentaires, ces prisonniers sont isolés volontairement les uns des autres par les autorités marocaines. Ils demandent à être transférés dans la prison Lak’hal, à El Ayoune occupée, dans le Sahara occidental. Ils invitent par ailleurs les organisations internationales et marocaines des droits de l’homme et tous les démocrates au monde à les soutenir dans leur lutte pour la dignité.
Il est à noter que quatre prisonniers politiques sahraouis n’ont pas pu se joindre à cette grève de la faim ouverte, vu leur état de santé détérioré à cause des mauvaises conditions d’incarcération auxquelles ils sont soumis, et également parce que souffrant de
maladies chroniques.
La pression et la maltraitance imposées par les autorités marocaines contre des responsables politiques, hommes de droit et citoyens sahraouis vont crescendo à la veille du deuxième round des rencontres entre des représentants de ces deux pays après celui qui a eu lieu en juin de l’année en cours. Des négociations entrant dans le cadre prédéfini par la résolution 1754 des Nations unies et qui devraient reprendre le 11 août prochain, à New York, entre le Front Polisario et le Maroc, sous l’égide de l’ONU. Les pressions et provocations marocaines augmentent au fur et à mesure que cette date approche. Les manœuvres marocaines sont telles que le gouvernement sahraoui a décidé de mettre fin à toute négociation qui sortirait de ce cadre. L’annonce a été faite par Mahfoud Ali Biba, président du groupe parlementaire sahraoui et chef du groupe qui a pris part au premier round des négociations. Il dira, lors d’un point de presse organisé il y a quelques jours que lors du premier round : «Nous avons pendant 48 heures partagé avec les Marocains la même table, le même toit, la même nourriture mais pas la même volonté». Une déclaration qui résume le peu d’empressement des autorités marocaines à mettre fin à l’occupation dont le peuple sahraoui souffre depuis des décennies.
M. A.
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