La barre psychologique des cent jours du Premier ministre vient d’être franchie sans qu’il ne semble avoir trouvé ses marques. L’essai réalisé lors des dernières élections n’a pas encore été transformé en arguments concrets.
Si Abbas El Fassi a réussi une belle performance politique à la tête de l’Istiqlal, en tant que chef de l’exécutif, tout reste encore à faire. Sur le terrain, il n’a pas été visible sur les multiples fronts qui l’attendent. Ce déficit peut être comblé en bougeant davantage afin de susciter l’espoir et l’enthousiasme nécessaires à la conduite des affaires publiques. Sur ce registre, les attentes sont très fortes. Il faudra les prendre en compte avant que ce ne soit trop tard. Car, ce n’est un secret pour personne, la baisse de régime de l’exécutif est perceptible. Elle se mesure par la faiblesse des menus des différents conseils de gouvernement.
Ensuite par les arbitrages que le Premier ministre n’aura pas rendus sur les différents dossiers remontés jusqu’à lui. Et c’est justement sur son travail et les résultats obtenus que Abbas El Fassi sera jugé tout au long de son mandat. Les spéculations politiciennes et les procès d’intention qui l’ont accompagné depuis sa nomination ne pèseront pas dans la balance.
L’épisode des agences de développement ne devrait pas être un facteur inhibant. Encore moins les bagarres sur les tutelles du développement rural et de l’économie sociale. Attention, El Fassi ne doit surtout pas se laisser marcher sur les pieds en acceptant de jouer le rôle de Premier ministre de façade! Il est temps de remettre les gaz par la prise d’initiative, le suivi des dossiers et une exigence d’excellence de l’équipe au pouvoir. Mais, pour cela, il lui est impératif de se préoccuper davantage de tout ce qui est économique. En somme, le moteur du pays.
l'economiste
Si Abbas El Fassi a réussi une belle performance politique à la tête de l’Istiqlal, en tant que chef de l’exécutif, tout reste encore à faire. Sur le terrain, il n’a pas été visible sur les multiples fronts qui l’attendent. Ce déficit peut être comblé en bougeant davantage afin de susciter l’espoir et l’enthousiasme nécessaires à la conduite des affaires publiques. Sur ce registre, les attentes sont très fortes. Il faudra les prendre en compte avant que ce ne soit trop tard. Car, ce n’est un secret pour personne, la baisse de régime de l’exécutif est perceptible. Elle se mesure par la faiblesse des menus des différents conseils de gouvernement.
Ensuite par les arbitrages que le Premier ministre n’aura pas rendus sur les différents dossiers remontés jusqu’à lui. Et c’est justement sur son travail et les résultats obtenus que Abbas El Fassi sera jugé tout au long de son mandat. Les spéculations politiciennes et les procès d’intention qui l’ont accompagné depuis sa nomination ne pèseront pas dans la balance.
L’épisode des agences de développement ne devrait pas être un facteur inhibant. Encore moins les bagarres sur les tutelles du développement rural et de l’économie sociale. Attention, El Fassi ne doit surtout pas se laisser marcher sur les pieds en acceptant de jouer le rôle de Premier ministre de façade! Il est temps de remettre les gaz par la prise d’initiative, le suivi des dossiers et une exigence d’excellence de l’équipe au pouvoir. Mais, pour cela, il lui est impératif de se préoccuper davantage de tout ce qui est économique. En somme, le moteur du pays.
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