Il est vraiment difficile de construire des relations durables avec une diplomatie qui change de politique comme on change de chemise.
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Le probléme c’est comment se comporter avec une diplomatie qui ne change pas. Immobile. Un corps immobile tombe toujours malade et meurt à la fin.
Pour terminer, je tiens à signaler que :
Le post est caractère pédagogique. Il montre que pendant quelques temps nous regardions dans la meme direction, la cause sahraouie nous unissait et nos revendications sur la question étaient les mêmes.
Maintenant; personne ne pourra plus dire je ne savais pas.
End of Transmission.
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OUI la même direction, et c’est avant 66 comme le dit clairement ton rapport quand le Maroc demandait le rattachement de l’autre partie de Sahara comme c’était le cas pour sidi Ifni, et que l’algérie travaillait dans le même sens que son voisin. Ou au moins, on ne l’entendait pas chialer.
C'est gentil Mano mais ça s'adressait à celui qui a accusé Bedjaoui d'etre redacteur de l'avis du CIJ.
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Je ne crois pas que Bedjaoui serait capable de rédiger un tel rapport. Alors je suis tout à fait d’accord avec toi.:22:
POUR LES AMATEURS DES FAITS, voilà le seul fait AUTHENTIQUE qui compte pour les marocains en ce moment et pour toujours :
(Pour le président Houari Boumediène, les transformations sociales et économiques menées en Algérie devaient avoir un prolongement au niveau de l’ensemble du Maghreb. " Les frères marocains, pensait-il en substance, nous ont aidés à nous débarrasser de la France, nous les aiderons en retour à en finir avec la monarchie féodale vendue aux Occidentaux, notamment aux Etats-Unis et à la France. " Le président de l’Algérie révolutionnaire n’aimait pas le roi Hassan II, dont il pensait qu’il était un obstacle majeur à l’unité maghrébine, mais il s’interdisait toute aide à l’opposition marocaine légale ou illégale - peut-être par peur que le roi accueille les opposants algériens. Le président Boumediène préféra établir des relations formelles entre les deux Etats, fondées sur le respect mutuel.
L’annexion du Sahara occidental par le Maroc allait mettre fin à cette politique convenue lors de deux rencontres au sommet à Tlemcen (1969) et à Ifrane (1971). Pour Houari Boumediène, cette annexion donnait à la monarchie, à travers l’exploitation des phosphates du Sahara occidental, les moyens financiers pour perdurer. Mais il n’assumait pas totalement cette position, affirmant, d’un côté, son refus de s’ingérer dans les affaires politiques marocaines et, de l’autre, son soutien au droit des Sahraouis à l’autodétermination. Dans le même temps, il appuyait militairement et politiquement le Front Polisario, dans l’espoir que la guérilla du Sahara gagne le nord du Maroc. La déception fut grande, car la monarchie réussit, au contraire, à utiliser l’affaire du Sahara occidental pour forger une union sacrée de toutes les forces politiques autour d’une tâche historique : l’" achèvement de la libération nationale ".
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Le probléme c’est comment se comporter avec une diplomatie qui ne change pas. Immobile. Un corps immobile tombe toujours malade et meurt à la fin.
Pour terminer, je tiens à signaler que :
Le post est caractère pédagogique. Il montre que pendant quelques temps nous regardions dans la meme direction, la cause sahraouie nous unissait et nos revendications sur la question étaient les mêmes.
Maintenant; personne ne pourra plus dire je ne savais pas.
End of Transmission.
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OUI la même direction, et c’est avant 66 comme le dit clairement ton rapport quand le Maroc demandait le rattachement de l’autre partie de Sahara comme c’était le cas pour sidi Ifni, et que l’algérie travaillait dans le même sens que son voisin. Ou au moins, on ne l’entendait pas chialer.

C'est gentil Mano mais ça s'adressait à celui qui a accusé Bedjaoui d'etre redacteur de l'avis du CIJ.
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Je ne crois pas que Bedjaoui serait capable de rédiger un tel rapport. Alors je suis tout à fait d’accord avec toi.:22:
POUR LES AMATEURS DES FAITS, voilà le seul fait AUTHENTIQUE qui compte pour les marocains en ce moment et pour toujours :
(Pour le président Houari Boumediène, les transformations sociales et économiques menées en Algérie devaient avoir un prolongement au niveau de l’ensemble du Maghreb. " Les frères marocains, pensait-il en substance, nous ont aidés à nous débarrasser de la France, nous les aiderons en retour à en finir avec la monarchie féodale vendue aux Occidentaux, notamment aux Etats-Unis et à la France. " Le président de l’Algérie révolutionnaire n’aimait pas le roi Hassan II, dont il pensait qu’il était un obstacle majeur à l’unité maghrébine, mais il s’interdisait toute aide à l’opposition marocaine légale ou illégale - peut-être par peur que le roi accueille les opposants algériens. Le président Boumediène préféra établir des relations formelles entre les deux Etats, fondées sur le respect mutuel.
L’annexion du Sahara occidental par le Maroc allait mettre fin à cette politique convenue lors de deux rencontres au sommet à Tlemcen (1969) et à Ifrane (1971). Pour Houari Boumediène, cette annexion donnait à la monarchie, à travers l’exploitation des phosphates du Sahara occidental, les moyens financiers pour perdurer. Mais il n’assumait pas totalement cette position, affirmant, d’un côté, son refus de s’ingérer dans les affaires politiques marocaines et, de l’autre, son soutien au droit des Sahraouis à l’autodétermination. Dans le même temps, il appuyait militairement et politiquement le Front Polisario, dans l’espoir que la guérilla du Sahara gagne le nord du Maroc. La déception fut grande, car la monarchie réussit, au contraire, à utiliser l’affaire du Sahara occidental pour forger une union sacrée de toutes les forces politiques autour d’une tâche historique : l’" achèvement de la libération nationale ".
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