Elles se font démasquer, et c'est le plus important, par les Marocains eux-mêmes comme sur ce sujet. Des Marocains qui sont honnêtes, eux...
Annonce
Réduire
Aucune annonce.
L'affaire ESISC : Lorsque le Maroc paie pour des rapports
Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
-
Ce Moniquet, directeur de l'ESISC aurait pu déposer plainte en France où le procès aurait pu avoir quelque crédibilité. Non, il a eu un penchant pour la justice marocaine et pour cause.
Imaginez la farce : Le Makhzen commande (contre sonnantes et trébuchantes) un rapport contre le Polisario. L'ESISC accède à la demande du MAkhzen. Quelques journalistes prennent connaissance et mettent le feu aux poudres. Conséquence : Procès.
Insolite :- Accusé : Journaliste
- Accusateur ; ESISC et Makhzen
- Juge : Makhzen
Quel ridicule !!!
Commentaire
-
-
Mais il l'aura tout de même dans le baba, l'ESISC là où ça compte vraiment, c'esyt à dire en Europe. Une perte totale de crédibilité que ne compensera aucun backhchich d'aucun Makhzen au monde...ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément
Commentaire
-
mais bien sur, l'ESISC c'est le makhzen, James Baker c'est le Makhzen, Bouteflika avec son offre de partage c'est le makhzen, etc.. etc.. Et France Libertes qui defendu le polisario pendant des annees, c'est le makhzen aussi? Voila son rapport detaille...
tu defend encore l'indéfendable l'article posté par jawzia emane de HRW, celui de l'otan émane de l'OTAN,l'article qui dit que les 106 sahraoui rentrer au bercail et machin chose s'est révélé etre un gros mensonge orchestré par la propagande DU makhzen et a etait démenti par un journal mauritanien .
qu'est ce tu veux de plus tu deviens rédicule a force de vouloir defendre l'indéfendable.
Commentaire
-
Saha Kmou21
Le cas de l'ESISC est édifiant, le tricheur est le makhzen marocain, le complice est un centre pompeusement érigé en spécialiste en études stratégiques, dirigé par un ex-journaliste, le decouvreur du pot-aux-roses est marocain.
On ne pourra accuser ni la DRS algerienne, ni le Polisario. C'est incontesté et incontestable. Bled dirigée par un makhzen magouilleur et voyou.
Commentaire
-
algerie
slt ayoub comme je sais que tu aime bien daylimotion http://www.dailymotion.com/video/x2mhi1_maroc
Commentaire
-
L'ESISC fait des dizaines de rapports par mois, dans des regions du monde entier, ce que dit l'ESISC le dit France Libertes, ce que dit France Libertes, les personnes qui fuient les camps le recoupent...
Maintenant si vous etes surpris par tant d'exactions en Algerie, c'est que vous vous foutez un peu de la gueule du monde
Le resume du rapport:
A) RÉSUMÉ
Trente ans après le départ du colonisateur espagnol, le conflit du Sahara occidental
reste, à ce jour, non résolu. Le Conseil de Sécurité vient, à la fin du mois d’octobre
2005, de proroger pour six mois le mandat de la MINURSO (Mission des
Nations unies pour l’Organisation d’un Référendum au Sahara
occidental), même s’il est clair que le référendum (attendu depuis 1991) n’est pas
Les trois parties en cause, le Maroc, l’Algérie (qui abrite et soutient le Front
Polisario) et le Front Polisario campent sur leurs positions. Si l’indépendance
du Sahara occidental est toujours inacceptable pour le gouvernement de
Rabat et la société marocaine, le Front Polisario, lui, ne veut entendre
parler d’aucune autre solution. Pour des raisons de géostratégie régionale, il est
soutenu dans son intransigeance par le gouvernement algérien. Ce soutien et de
fortes pressions diplomatiques ont amené quelques dizaines d’États à reconnaître une
République arabe sahraouie et démocratique (RASD) qui n’est que fiction. On
peut s’interroger, du reste, sur la viabilité de «micro États » à l’ère de la
mondialisation.
Le Maroc, de son côté, semble prêt à trouver une solution politique qui
passerait par une large autonomie sahraouie à l’intérieur de l’espace
national marocain. Il est clair par ailleurs que pour intransigeant qu’il soit, le
Front Polisario ne représente qu’une fraction du «peuple sahraoui ».
Les Nations unies et l’Europe s’étant montré incapable de résoudre le conflit, bien des
regards se tournent désormais vers les Etats-Unis qui, dans le cadre de la
« guerre contre le terrorisme » et de leur plan de démocratisation du
monde arabo-musulman, ont tout intérêt à stabiliser le Maghreb mais
doivent, en même temps, concilier les intérêts de leurs deux alliés
régionaux, l’Algérie et le Maroc.
Le Front Polisario a entamé l’été dernier une vaste manœuvre diplomatique en
libérant enfin (suite à l’intervention de personnalités américaines de premier plan)
plusieurs centaines de prisonniers de guerre marocains dont certains étaient détenus
depuis plus de trente ans et qui semblent avoir subi, outre une détention d’une
durée injustifiable au regard du droit international, des sévices massifs
et répétés. Le Front entendait sans doute ainsi se refaire une virginité et enterrer les
accusations diverses dont il a souvent été l’objet depuis vingt ans.
Il n’en reste pas moins que le traitement subi par ces prisonniers de guerre (ainsi que
par des détenus marocains civils) devrait faire l’objet de recours devant les instances
internationales.
Par ailleurs, le Polisario, dirigé par le même groupe depuis trois décennies,
reste en déficit de démocratie interne. Il est accusé de garder, contre leur gré,
des milliers de Sahraouis dans les camps de Tindouf, en Algérie, et ce avec la
complicité des autorités d’Alger. Dans le passé, de nombreuses accusations de
mauvais traitements contre ces populations sahraouies ont été portées contre la
direction du Front Polisario. La même direction a régulièrement été accusée de
détourner l’aide humanitaire destinées aux réfugiés.
Aujourd’hui, la nature de l’évolution du Polisario fait naître de nouvelles
craintes : celles de voir certains de ses combattants et de ses cadres se
tourner vers le terrorisme, l’islamisme radical ou la criminalité
internationale. Cette évolution menacerait la stabilité de toute l’Afrique
subsaharienne et donc la sécurité de plusieurs États africains et, à terme,
celle de l’Europe.
En tout état de cause, le Front Polisario ne semble pas, faute de réformes en
profondeur, pouvoir jouer un rôle dans une éventuelle solution politique négociée.
Seule une organisation régénérée, ayant réglé ses comptes avec le passé et qui assume
ses responsabilités pourrait être partie prenante à une telle solution.
B) RECOMMANDATIONS
► Concernant le statut du Sahara occidental
1) La communauté internationale et l’ONU devraient avoir le courage et la
lucidité de reconnaître que la solution de l’indépendance n’est pas viable et est,
de toute manière, impossible, étant donnée la farouche opposition d’une des
parties. Elles devraient donc pousser les parties à la cause à prendre la voie
d’une solution politique négociée, éventuellement encadrée par la
Communauté internationale.
2) L’Algérie devrait arrêter d’interférer dans un problème qui concerne le Maroc
et la population sahraouie, et dans lequel elle n’est pas partie prenante.
3) Les États qui ont reconnu la RASD devraient prendre conscience que cette
entité, sans existence réelle et sans avenir, est davantage un obstacle à toute
solution politique qu’un véritable État en gestation.
4) Les Etats-Unis devraient user de leur influence régionale pour appuyer une
solution négociée et donner à chacune des parties –y compris, si nécessaire, à
l’Algérie –des garanties que leurs intérêts fondamentaux seront respectés.
► Concernant les anciens prisonniers de guerremarocains
5) Une enquête internationale indépendante devrait être menée pour étudier les conditions de détention qui furent celles des détenus marocains, civils et militaires, du Polisario.
6) Il est nécessaire que ces anciens prisonniers soient reconnus comme des
victimes, traités comme tel et qu’ils reçoivent réparation des torts subis.
7) Les responsables d’éventuels mauvais traitements doivent être identifiés et déférés devant des tribunaux.
► Concernant le Front Polisario
8) Le Front Polisario devrait accepter l’ouverture des camps de Tindouf, de
manière à ce que toute personne ou famille désireuse de regagner le territoire du Sahara occidental soit libre de le faire.
9) Le Front Polisario devrait accepter le fait que toute solution ne peut être que politique et négociée. Il devrait, par conséquent, renoncer définitivement à la lutte armée et désarmer et démanteler ses troupes.
10) Pour éviter que les anciens combattants du Polisario ne se tournent vers la
criminalité ou le terrorisme, il serait souhaitable que la communauté
internationale prenne en charge la relocalisation et le reclassement des
anciens combattants du Polisario.
11) La direction du Polisario devrait accepter de fonctionner de manière
démocratique et, donc, se soumettre à de véritables élections. Il devrait rendre
des comptes pour sa gestion des trente dernières années.
12)Les responsables des crimes et détournements commis sous couvert du Front
Polisario devraient être identifiés et déférés devant les tribunaux.
13)Dans leurs contacts avec le Front Polisario, les responsables politiques
étrangers et les ONG devraient insister pour que le Front se conforme aux
recommandations précédentes.
Commentaire
-
L’ESISC concourt, par ses conseils, ses analyses et les opérations d’intelligence économique (I.E.) qu’il mène à la sécurisation d’entreprises importantes. L’ESISC se finance par ses contrats de recherche et de consultance...
Voilà qu'est L’ESISC, une firme de consultants financée sur contrat...
Qui pensez-vous lui a payé ce contrat.
L'ESISC ne veut pas le dire. Top secret.
Le journal marocain, selon moi, n'a pas du tort d'avoir certaines suspicions.Dernière modification par Bachi, 08 mars 2008, 00h15.ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément
Commentaire
-
Analyse de Fréderic Bourdel :
"Journal Hebdomadaire" - ESISC: les étranges affinités washingtoniennes d’un think-tank bruxellois
Written by Frédéric Bourdel
Wednesday, 22 February 2006
EDITO - Les médias commencent enfin à s’intéresser à l’étrange condamnation à une amende énorme du média marocain, le « Journal Hebdomadaire »[1], suite à ses critiques sur un rapport publié par un think-tank bruxellois dénommé l’ESISC (European Strategic Intelligence and Security Center), concernant le conflit du Sahara Occidental[2]
Sans opinion particulière sur le destin du Sahara Occidental, et les mérites respectifs des différentes solutions au conflit, je m’interroge en revanche sur deux points :- qu’est ce qu’un « think-tank » européen, bruxellois qui plus est, qui reprend les analyses de Washington et plaide pour les Etats-Unis au détriment de l’UE ?
- comment un tel think-tank peut-il décemment se faire l’instrument d’attaques contre la liberté de la presse dans un pays, le Maroc, où celle-ci est bien fragile ?
Au fait, qui a financé l’étude ?
Comment cette affaire se positionne-t-elle dans le conflit d’influences UE/USA au Maghreb ?
Quand une affaire prend de telles proportions, ce sont quand même des questions pertinentes à poser.
Frédéric Bourdel
Reims (France)
Commentaire
-
Claude Moniquet répondant à Fréderic Bourdel (Extrait) :
Enfin, Monsieur Bourdel s’interrogeait gravement : qu’est ce qu’un « think-tank » européen, bruxellois qui plus est, qui reprend les analyses de Washington et plaide pour les Etats-Unis au détriment de l’UE ? ».
Il suffit à quiconque de passer une heure sur notre site pour se rendre compte que nous sommes atlantistes (ce que M. Bourdel traduit sans doute par « pro américain »), très concernés par la sécurité d’Israël (mais favorables à un Etat palestinien), résolument opposés à l’islamisme mais défendant un islam tolérant, farouchement « intégrationnistes » en ce qui concerne l’immigration, anti-racistes et anti-fascistes, bref, en un mot «démocrates ». Mais peut être dans le monde de M. Bourdel ne peut-on « être européen » et « plaider pour les Etats-Unis au détriment de l’UE ».
Commentaire
Commentaire