
Nouvelle réaction de Rabat au sujet du Projet Pegasus. Pour le chef de la diplomatie Nasser Bourita, l’Unesco « a répondu favorablement à une demande de subvention de la part de Forbidden Stories », indique le mensuel parisien Jeune Afrique (JA). Le ministre « en est persuadé et s’apprête à le faire savoir à la directrice générale de l’Unesco à Paris, Audrey Azoulay », ajoute-t-on.
« La Division de la liberté d’expression et du développement des médias de cette institution, que dirige le Sud-Africain Guy Berger, aurait participé financièrement à l’enquête de Forbidden Stories mettant directement en cause les services de sécurité marocains dans l’utilisation tous azimuts du logiciel espion Pegasus (utilisation que Rabat dément) », peut-on lire sur JA. « Selon des documents internes à l’Unesco dont Jeune Afrique a pris connaissance, l’association Freedom Voices Network, conceptrice du projet Forbidden Stories, a effectivement requis en 2020 une subvention auprès du Fonds mondial pour la défense des médias de l’Unesco, laquelle requête a reçu un avis favorable en date du 12 octobre 2020 », poursuit la même source.
Le montant en question est mentionné par la publication : 35 000 dollars. «Rien ne permet de dire que l’institution de la place de Fontenoy était au courant du contenu précis de l’enquête Pegasus, puisque le projet soumis ne le précise pas pour des raisons de confidentialité », tempère-t-on, tout en rappelant que le Maroc demeure membre de l’Unesco à jour dans ses cotisations, confient des sources à Rabat citées par JA.
Sur son site internet, Forbidden Stories indique qu’effectivement l’Unesco figure parmi la liste de ses donateurs dont notamment Luminate, Open Society Foundations, Limitelight Foundation, Pulitzer Center ou encore Veronica Foundation. , On ne précise toutefois pas quel projet au juste est subventionné par l’institution internationale dirigée par Audrey Azoulay.
LeDesk.ma
Commentaire