Témoignages recueillis par InfoMigrants, un site qui publie des informations fiables et vérifiées sur les migrants :
« La police faisait tomber les gens des grillages, sans se soucier des blessures ou des fractures que les chutes causaient, » raconte à InfoMigrants Nader, un Soudanais de 30 ans qui a pu passer à Melilla vendredi. « Et après ils les frappaient. Ils frappaient un migrant jusqu’à ce qu’il ne bouge plus, puis ils passaient à un autre. »
Dans sa course, Nader a eu la main cassée. « Ce qu’il s’est passé dépasse l’imagination, poursuit-il. Les forces de sécurité marocaines sont inhumaines. Je les voyais pourchasser les migrants derrière moi. Je pense qu’ils voulaient tuer des gens, sinon comment expliquer le fait qu’ils frappaient des personnes à la tête avec des grosses pierres ? »
« C’était la guerre », résume, de son côté, un Soudanais de 20 ans dans un centre de rétention à Melilla, interrogé par l’AFP. « Nous avions des pierres pour nous battre avec les militaires marocains qui nous ont frappés à coups de bâtons. »
Un autre migrant, détenu dans le même centre, a raconté avoir grimpé sur la clôture grillagée qui sépare la ville marocaine de Nador de l’enclave espagnole avant qu’un agent sécuritaire ne lui frappe les mains : « Je suis tombé inconscient côté espagnol où j’ai été roué de coups par les forces de l’ordre ».
« La police faisait tomber les gens des grillages, sans se soucier des blessures ou des fractures que les chutes causaient, » raconte à InfoMigrants Nader, un Soudanais de 30 ans qui a pu passer à Melilla vendredi. « Et après ils les frappaient. Ils frappaient un migrant jusqu’à ce qu’il ne bouge plus, puis ils passaient à un autre. »
Dans sa course, Nader a eu la main cassée. « Ce qu’il s’est passé dépasse l’imagination, poursuit-il. Les forces de sécurité marocaines sont inhumaines. Je les voyais pourchasser les migrants derrière moi. Je pense qu’ils voulaient tuer des gens, sinon comment expliquer le fait qu’ils frappaient des personnes à la tête avec des grosses pierres ? »
« C’était la guerre », résume, de son côté, un Soudanais de 20 ans dans un centre de rétention à Melilla, interrogé par l’AFP. « Nous avions des pierres pour nous battre avec les militaires marocains qui nous ont frappés à coups de bâtons. »
Un autre migrant, détenu dans le même centre, a raconté avoir grimpé sur la clôture grillagée qui sépare la ville marocaine de Nador de l’enclave espagnole avant qu’un agent sécuritaire ne lui frappe les mains : « Je suis tombé inconscient côté espagnol où j’ai été roué de coups par les forces de l’ordre ».
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