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Maghreb uni ou domination néocoloniale

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  • Maghreb uni ou domination néocoloniale

    Finalement si la dictature marocaine et la Tunisie n'avaient pas accepté leur statut néocolonialiste de l'Indépendance dans l'interdépendance en abondant lâchement l'Algérie à combattre seule contre le colon français, la guerre aurait pu se terminer plus vite et la carte du Maghreb "ne serait pas celle qui prévaut actuellement" selon feu Medhi Ben Barka.

    - Des trois colonies, il apparaissait clairement que l’Algérie était appelée à rester durablement dans le giron de la France, de par sa position stratégique. Pour les « ailes de l’aigle » maghrébin (l’expression est de Ben Bella) que sont la Tunisie et le Maroc, les autorités coloniales entrevoyaient la possibilité d’une « indépendance dans l’interdépendance ». La solution fut trouvée en la personne d’un Bourguiba, en résidence surveillée en France, pour la Tunisie, et en Mohamed V, en exil à Madagascar, pour le Maroc. Dans un scénario ficelé par le pouvoir colonial, on rapatria Bourguiba à Tunis et Mohamed V à Rabat pour appliquer ladite solution de l’« indépendance dans l’interdépendance ». Il n’y a qu’à revoir les images d’archives du retour du « Combattant suprême » à Tunis et du monarque Mohamed V pour se rendre compte de la similitude des scénarios écrits par les français concernant leurs futurs obligés.

    Sauf qu’en Tunisie ou au Maroc, ce scénario voit la levée des maquisards qui refusent d’abdiquer leur stratégie unifiée. Et il faudra à l’armée française et aux sbires des deux nouveaux dirigeants près de cinq longues années pour venir à bout des résistances tunisienne et marocaine. Le bilan sera de plus de 1000 morts en Tunisie et 15 000 assassinés au Maroc entre 1955 et 1960. Et un esprit de vindicte de la part des nouvelles autorités à l’encontre du sud de la Tunisie et des régions frontalières avec l’Algérie pour leurs soutiens, ainsi que du Rif marocain.

    Les autorités coloniales envisagent dès 1957 d’octroyer au FLN algérien un territoire amputé des régions où elles commençaient déjà à exploiter pétrole et gaz sans compter le largage à l’air libre de leurs bombes atomiques. D’ailleurs, ces essais nucléaires auront des conséquences catastrophiques pour les habitants de ces régions dont on ne mesure toujours pas avec exactitude l’ampleur des dégâts, générations après générations.

    Contretemps.eu

  • #2
    Mohamed Bouazizi, Guermah Massinissa et Mouhcine Fikri sont les nouveaux héros du Maghreb.Pourtant, leur combat est peu porté par la jeunesse maghrébine qui ne voit que dans l'immigration, un mirage de son avenir.

    Sacrée déchéance n'est-ce pas?

    - La région du Maghreb, Maroc, Algérie Tunisie, est traversée, à des rythmes inégaux, par des mouvements sociaux d’ampleur révolutionnaire. Le plus représentatif par la dynamique révolutionnaire tracée et le plus abouti, ou le plus avancé, dans la construction d’une rupture démocratique et sociale est bien évidemment le mouvement enclenché par Mohamed Bouazizi en Tunisie en 2011 [vendeur ambulant, décédé le 4 janvier 2011 à Ben Arous, suite à un suicide par immolation]. Il constitue jusqu’à aujourd’hui un modèle de référence aux yeux des mouvements et des protestations de la région. L’Algérie, une dizaine d’années auparavant, en 2001, a connu le même type de mouvement de protestation, avec la même ampleur et un niveau d’organisation même supérieur, mais sans aboutir à un quelconque changement politique dans la structure du pouvoir. La circonscription du mouvement dans un territoire, la Kabylie, sa connotation identitaire et culturelle liée à sa spécificité dans l’histoire politique du pays l’a en partie marginalisé. Il n’en reste pas moins que les dimensions sociales et démocratiques ont profondément structuré le mouvement [Mohamed Guermah, dit Massinissa, succombera à ses blessures le 20 avril 2001, après avoir avoir été blessé par une rafale de mitraillette le 18 avril; sa mort sera le déclencheur d’une vaste révolte].

    Mu Maroc, la région d’Al-Hoceima [fin octobre et début novembre 2016, la population a manifesté, avec vigueur sa colère contre les abus du pouvoir, l’injustice – la hogra – suite à la mort d’un vendeur de poisson, Mouhacine Fikri, originaire du Rif, écrasé dans une benne à ordure, suite à l’action de la police] a connu un mouvement similaire, porteur du même type de revendication sociale et démocratique avec la même portée politique. Ce mouvement marocain rappelle le cas tunisien par l’élément déclencheur et le cas algérien par sa circonscription dans un territoire où la référence à la dimension identitaire berbère de la région tente de structurer le mouvement-.

    A suivre

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    • #3
      - A Rabat, on sait que l’on pourra toujours compter sur la France

      “Chacun des deux pays est convaincu qu’il peut s’en sortir seul”, explique un diplomate algérien qui a longtemps vécu au Maroc. “A Rabat, on sait que l’on pourra toujours compter sur l’appui de la France et des Etats-Unis, alors qu’à Alger le pétrole permet toutes les suffisances. C’est dommage, quand on connaît le poids économique et les manques des deux pays.” Selon les estimations les plus fréquentes, une union économique réelle avec libre circulation des personnes et des marchandises générerait au moins un point de croissance supplémentaire. Sans compter le fait que l’agriculture algérienne bénéficierait du savoir-faire des ouvriers agricoles marocains, tandis que l’est du royaume chérifien, asphyxié économiquement, a un besoin urgent de l’ouverture de la frontière terrestre. C’est ce qui explique les appels ­répétés du gouvernement marocain pour que ce problème de frontière soit découplé du dossier sahraoui.

      Des appels que le gouvernement algérien ne semble pas vouloir entendre, cette surdité volontaire n’étant pas directement liée à la question du Sahara. A Alger, de nombreux hommes politiques n’ont pas oublié que c’est bien le Maroc qui a instauré de manière unilatérale le visa pour les Algériens après les attentats de Marrakech, en 1994. Plus rancuniers encore, des officiers supérieurs sont persuadés que de nombreuses armes à destination des islamistes ont transité par cette frontière avec l’assentiment ou l’indifférence des services secrets marocains. Mais, pour qui rêverait encore d’unité maghrébine, le plus grave demeure le lent divorce entre les deux peuples. Très proches jadis, encore liés par une unité religieuse, culturelle et linguistique, Algériens et Marocains évoluent aujourd’hui dans des univers séparés, ne sachant rien les uns des autres-.

      A suivre

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      • #4
        L'union du Maghreb est impossible, deux dictatures et un royaume!!!

        De plus les haines entre Marocains et Algériens.
        Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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        • #5
          Gardez votre monde pour vous !!!! Non, Merci

          On souhaitait s'unir avec des des gens nous ressemblaient , avec les anciens moujahidines, avec chouhadas qui ont sacrifié leurs vies pour l'union ...... Pas comme les ananiches et les tebbounistes wlad Macron qui prennent la France qui hébergé et protège Mhenni ( classé terroriste ) comme ami, et qui prend le Maroc qui a servit de base arrière pour la guerre de libération pour un ennemi .

          Revenez plus tard !!! ( peut être )

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          • #6
            Moi, je me suis uni avec une femme originaire du Rif, mais en toute bonne foi, c'est son origine rifaine qui a fait la différence.

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            • #7
              adamos ton message a besoin d'être explicité, je n'ai rien compris!!!
              Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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              • #8
                Sa femme ( imaginaire ) doit ressembler à la femme de Bensdira

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                • #9
                  ton message a besoin d'être explicité, je n'ai rien compris!!!
                  Le Maroc souhaitait s'unir avec des gens qui ont sacrifié leurs vies pour la liberté et l'union .

                  La génération actuelle des tebbounistes - chengrihistes , NON Merci .

                  Le Maroc a choisi une autre direction , celle qu'on ne souhait pas ( avant ) , mais celle qui parait la plus adaptée actuellement .

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                  • #10
                    Après le lâchage de l'Algérie par la dictature marocaine et de la Tunisie lors des conflits de leurs indépendances, en se ralliant à leur tuteur français tant le Maroc que la Tunisie avaient poignardé le futur maghrébin.

                    Sinon, comment comprendre leur reddition au statut néocolonialiste de l'indépendance dans l'interdépendance qui leur interdit d'activer la réciprocité d'exigence aux visas envers les ressortissants? La lâcheté grasse?

                    - La solution fut trouvée en la personne d’un Bourguiba, en résidence surveillée en France, pour la Tunisie, et en Mohamed V, en exil à Madagascar, pour le Maroc. Dans un scénario ficelé par le pouvoir colonial, on rapatria Bourguiba à Tunis et Mohamed V à Rabat pour appliquer la dite solution de l’« indépendance dans l’interdépendance ». Il n’y a qu’à revoir les images d’archives du retour du « Combattant suprême » à Tunis et du monarque Mohamed V pour se rendre compte de la similitude des scénarios écrits par les français concernant leurs futurs obligés.

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                    • #11
                      Après le lâchage de l'Algérie par la dictature marocaine et de la Tunisie lors des conflits de leurs indépendances
                      Karkoubistane bi darajate karghouli

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                      • #12
                        - on rapatria Bourguiba à Tunis et Mohamed V à Rabat pour appliquer ladite solution de l’« indépendance dans l’interdépendance ». Il n’y a qu’à revoir les images d’archives du retour du « Combattant suprême » à Tunis et du monarque Mohamed V pour se rendre compte de la similitude des scénarios écrits par les français concernant leurs futurs obligés -.

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                        • #13
                          Et ta femme la rifaine peut confirmer cela ?

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                          • #14
                            Il n’y a qu’à revoir les images d’archives du retour du « Combattant suprême » à Tunis et du monarque Mohamed V pour se rendre compte de la similitude des scénarios écrits par les français concernant leurs futurs obligés."

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                            • #15
                              Macron aussi a confirmé cela

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