L Independant
Publié le 03/09/2023
En difficulté sur le front ukrainien et face à des pertes croissantes dans les rangs de son armée, la Russie recruterait des soldats dans les pays voisins.
Sur le front ukrainien, l'armée russe fait actuellement face à un manque de soldats d'infanterie qui l'empêche de reprendre des opérations offensives "à grande échelle". Aussi, la Russie tente de reconstituer les rangs éclaircis de ses armées. Le Kremlin n'hésite ainsi pas à proposer des salaires avantageux aux citoyens russes qui acceptent de s'engager.
Mais selon le ministère britannique de la Défense, la Russie fait également appel, depuis le mois de juin 2023 "aux citoyens des pays voisins par le biais d'annonces de recrutement pour combattre en Ukraine".
Selon le bulletin de ce dimanche des renseignements britanniques, "des annonces en ligne ont été observées en Arménie et au Kazakhstan, proposant des paiements initiaux de 495 000 roubles (4760 euros) et des salaires à partir de 190 000 roubles (1827 euros)".
Moscou aurait également approché, depuis le mois de mai, "des migrants d'Asie centrale pour qu'ils combattent en Ukraine en leur promettant une citoyenneté accélérée et des salaires allant jusqu'à 4 160 $ (3853 euros)".
"Des ouvriers migrants ouzbeks présents à Marioupol se seraient vus confisquer leur passeport à leur arrivée et auraient été contraints de s'engager dans l'armée russe", poursuivent les renseignements britanniques, selon qui la Russie compterait au moins six millions de migrants originaires d'Asie centrale "que le Kremlin considère probablement comme des recrues potentielles".
Toujours selon la même source, le recrutement de soldats étrangers pour compenser "des pertes croissantes" sur le front ukrainien est un moyen pour la Russie "d'éviter de nouvelles mesures de mobilisation nationale impopulaires à l'approche des élections présidentielles de 2024".
Publié le 03/09/2023
En difficulté sur le front ukrainien et face à des pertes croissantes dans les rangs de son armée, la Russie recruterait des soldats dans les pays voisins.
Sur le front ukrainien, l'armée russe fait actuellement face à un manque de soldats d'infanterie qui l'empêche de reprendre des opérations offensives "à grande échelle". Aussi, la Russie tente de reconstituer les rangs éclaircis de ses armées. Le Kremlin n'hésite ainsi pas à proposer des salaires avantageux aux citoyens russes qui acceptent de s'engager.
Mais selon le ministère britannique de la Défense, la Russie fait également appel, depuis le mois de juin 2023 "aux citoyens des pays voisins par le biais d'annonces de recrutement pour combattre en Ukraine".
Selon le bulletin de ce dimanche des renseignements britanniques, "des annonces en ligne ont été observées en Arménie et au Kazakhstan, proposant des paiements initiaux de 495 000 roubles (4760 euros) et des salaires à partir de 190 000 roubles (1827 euros)".
Moscou aurait également approché, depuis le mois de mai, "des migrants d'Asie centrale pour qu'ils combattent en Ukraine en leur promettant une citoyenneté accélérée et des salaires allant jusqu'à 4 160 $ (3853 euros)".
"Des ouvriers migrants ouzbeks présents à Marioupol se seraient vus confisquer leur passeport à leur arrivée et auraient été contraints de s'engager dans l'armée russe", poursuivent les renseignements britanniques, selon qui la Russie compterait au moins six millions de migrants originaires d'Asie centrale "que le Kremlin considère probablement comme des recrues potentielles".
Toujours selon la même source, le recrutement de soldats étrangers pour compenser "des pertes croissantes" sur le front ukrainien est un moyen pour la Russie "d'éviter de nouvelles mesures de mobilisation nationale impopulaires à l'approche des élections présidentielles de 2024".
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