Il ne reste que trois jours de carburant aux hôpitaux, alerte le patron de l’Organisation mondiale de la santé. Près de 1,4 million d’hommes, de femmes et d’enfants sont réfugiés dans et autour de la ville, où l’armée israélienne a mené, mercredi, une « opération antiterroriste ».
Israël affirme avoir tué un chef des forces navales du Hamas
L’armée israélienne a dit mercredi avoir tué un haut responsable des forces navales du Hamas, Mohammed Ahmed Ali. Le mouvement islamiste palestinien n’a pas commenté cette annonce pour le moment.
Dans un communiqué, l’armée israélienne le présente comme « responsable d’attaques sur le territoire israélien et contre les troupes au sol de l’armée israélienne opérant dans la bande de Gaza ».
21:34 Israël dit qu’un point de passage vers Gaza, juste rouvert, a été visé par des roquettes
L’armée israélienne a annoncé que Kerem Shalom, principal point de passage de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza tout juste rouvert, a été visé mercredi par des roquettes tirées depuis Rafah, dans le sud du territoire palestinien. L’armée de l’Etat hébreu a accusé le Hamas d’être à l’origine des tirs qui mettent à mal « le fonctionnement du point de passage ». Il avait été fermé trois jours après de précédents tirs de roquettes qui avaient tué quatre soldats israéliens.
21:16 Les Etats-Unis disent examiner d’« autres livraisons » d’armes à Israël
Washington a dit mercredi « passer en revue » d’autres livraisons d’armes à Israël, au lendemain de l’annonce de la suspension la semaine dernière d’une cargaison de munitions et de bombes destinées à l’Etat hébreu. « Nous avons suspendu une cargaison d’aide à court terme et nous en passons en revue d’autres », a dit à la presse le porte-parole du département d’Etat américain, Matthew Miller.
S’exprimant lors d’une audition parlementaire mercredi, le secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, a confirmé avoir « interrompu un envoi de munitions » pour Israël, mais les Etats-Unis n’ont pas « pris de décision définitive sur la suite à donner à cette cargaison ».
Cette décision a été prise alors que Washington s’oppose à une offensive d’ampleur des troupes israéliennes à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Washington a clairement affirmé qu’il ne soutenait pas une offensive sans un plan crédible pour protéger les civils qui s’abritent dans cette ville.
L’armée israélienne a mené mercredi des frappes aériennes et dit poursuivre des opérations au sol « ciblées » à Rafah, à l’heure où se tiennent au Caire de délicates négociations en vue d’une trêve entre Israël et le Hamas.
Israël « n’a pas encore lancé une opération militaire à grande échelle (…) mais en ce qui nous concerne, nous continuons à avoir des craintes à propos d’une telle opération potentielle à Rafah », a déclaré M. Miller. « Nous avons été très clairs à ce sujet, aussi bien en privé que publiquement », a-t-il dit.
19:37 Benyamin Nétanyahou et le chef de la CIA ont discuté d’une « pause » dans l’opération à Rafah, selon un responsable israélien
Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et le chef de la CIA, William Burns, ont discuté mercredi à Jérusalem d’une possible « pause » des opérations militaires dans le sud de la bande de Gaza en échange de libérations d’otages, a dit à l’Agence France-Presse un responsable israélien. M. Nétanyahou a rencontré M. Burns alors qu’une délégation israélienne participe au Caire à des négociations indirectes avec le Hamas sur un projet de trêve.
« Les discussions sont terminées » entre MM. Nétanyahou et Burns, qui « ont discuté de la possibilité qu’Israël fasse une pause dans ses opérations [militaires] à Rafah », ville du sud de Gaza, « en échange de libération d’otages », a déclaré ce responsable israélien ayant requis l’anonymat.
19:23 Un ministre espagnol s’attire les foudres d’Israël en parlant de « génocide » à Gaza
Un ministre espagnol a mis en garde mercredi les entreprises nationales implantées en Israël contre le « risque de contribuer au génocide en Palestine ».
Dans une lettre adressée aux entreprises et relayée dans un communiqué, le ministre des droits sociaux, Pablo Bustinduy, appelle les groupes espagnols présents en Israël à lui détailler les mesures mises en œuvre pour éviter les « abus que pourraient générer leur activité ». Il faut éviter que ces activités « ne contribuent aux violations flagrantes des droits de l’homme commises par l’Etat d’Israël dans les territoires palestiniens occupés », avec le « risque de contribuer au génocide en Palestine », écrit M. Bustinduy, membre du mouvement d’extrême gauche Sumar.
Cette lettre a déclenché une vive réaction de l’ambassade d’Israël en Espagne, qui a assuré dans un communiqué « rejeter totalement la fausse accusation propagée par certains ministres, intellectuels et médias, selon lesquels Israël commettrait un génocide ». « La diabolisation et la délégitimation d’Israël, à travers des accusations dépourvues de tout fondement, donnent des ailes au Hamas et à ceux qui veulent la disparition de l’Etat israélien et sont une claire incitation à la haine et à l’antisémitisme », a déploré l’ambassade.
Dans un message transmis à l’Agence France-Presse, le ministère des affaires étrangères espagnol s’est désolidarisé de la démarche de Pablo Bustinduy, disant n’avoir pas été informé de l’existence de cette lettre. Il a, par ailleurs, assuré que ce dernier ne parlait pas au nom du « gouvernement ».
Le terme de « génocide » a déjà été employé à plusieurs reprises ces derniers mois par des ministres issus de formations d’extrême gauche, alliées des socialistes au sein du gouvernement de Pedro Sanchez. Mais c’est la première fois qu’il est utilisé dans le cadre d’une démarche officielle.
17:12 Le gouvernement du Hamas dit avoir exhumé 49 corps d’une nouvelle fosse à l’hôpital Al-Shifa
Le gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza a affirmé, mercredi, que 49 corps avaient été extraits d’une nouvelle fosse commune découverte à l’hôpital Al-Shifa, le principal complexe hospitalier du territoire palestinien.
Devant les ruines de l’hôpital ravagé par les combats entre l’armée israélienne et le Hamas, un journaliste de l’Agence France-Presse rapporte avoir vu une dizaine de sacs mortuaires, au pied de secouristes du ministère de la santé de la bande de Gaza, gouvernée par le Hamas depuis 2007.
A la fin d’avril, les autorités palestiniennes avaient affirmé qu’une trentaine de corps avaient été extraits de deux fosses communes de l’hôpital Al-Shifa, théâtre de deux semaines d’opérations militaires israéliennes entre la mi-mars et le début d’avril.
16:20 La police démantèle un campement propalestinien dans l’université George Washington aux Etats-Unis
Les forces de l’ordre ont évacué, tôt mercredi, un campement propalestinien à l’université George Washington, dans la capitale des Etats-Unis, et ont procédé à plusieurs arrestations, a annoncé la police dans un communiqué. Evoquant « une escalade progressive », la police de la ville a expliqué avoir d’abord cherché à « désamorcer les tensions » avant d’intervenir.
Vers 4 heures du matin heure locale (10 heures, heure à Paris), des policiers sont intervenus sur le campus et ont utilisé du spray au poivre sur les manifestants, selon le média étudiant GW Hatchet, procédant à plusieurs dizaines d’arrestations.
L’opération de police s’est tenue alors que la maire et la cheffe de la police de la ville devaient s’expliquer plus tard dans la journée au Congrès sur leur gestion de la mobilisation estudiantine. Cette audition a été annulée en raison du démantèlement du campement, a annoncé James Comer, élu républicain à la Chambre des représentants.
Les campus américains sont secoués depuis plusieurs semaines par des manifestations d’opposition à la guerre menée par Israël à Gaza.
Israël affirme avoir tué un chef des forces navales du Hamas
L’armée israélienne a dit mercredi avoir tué un haut responsable des forces navales du Hamas, Mohammed Ahmed Ali. Le mouvement islamiste palestinien n’a pas commenté cette annonce pour le moment.
Dans un communiqué, l’armée israélienne le présente comme « responsable d’attaques sur le territoire israélien et contre les troupes au sol de l’armée israélienne opérant dans la bande de Gaza ».
21:34 Israël dit qu’un point de passage vers Gaza, juste rouvert, a été visé par des roquettes
L’armée israélienne a annoncé que Kerem Shalom, principal point de passage de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza tout juste rouvert, a été visé mercredi par des roquettes tirées depuis Rafah, dans le sud du territoire palestinien. L’armée de l’Etat hébreu a accusé le Hamas d’être à l’origine des tirs qui mettent à mal « le fonctionnement du point de passage ». Il avait été fermé trois jours après de précédents tirs de roquettes qui avaient tué quatre soldats israéliens.
21:16 Les Etats-Unis disent examiner d’« autres livraisons » d’armes à Israël
Washington a dit mercredi « passer en revue » d’autres livraisons d’armes à Israël, au lendemain de l’annonce de la suspension la semaine dernière d’une cargaison de munitions et de bombes destinées à l’Etat hébreu. « Nous avons suspendu une cargaison d’aide à court terme et nous en passons en revue d’autres », a dit à la presse le porte-parole du département d’Etat américain, Matthew Miller.
S’exprimant lors d’une audition parlementaire mercredi, le secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, a confirmé avoir « interrompu un envoi de munitions » pour Israël, mais les Etats-Unis n’ont pas « pris de décision définitive sur la suite à donner à cette cargaison ».
Cette décision a été prise alors que Washington s’oppose à une offensive d’ampleur des troupes israéliennes à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Washington a clairement affirmé qu’il ne soutenait pas une offensive sans un plan crédible pour protéger les civils qui s’abritent dans cette ville.
L’armée israélienne a mené mercredi des frappes aériennes et dit poursuivre des opérations au sol « ciblées » à Rafah, à l’heure où se tiennent au Caire de délicates négociations en vue d’une trêve entre Israël et le Hamas.
Israël « n’a pas encore lancé une opération militaire à grande échelle (…) mais en ce qui nous concerne, nous continuons à avoir des craintes à propos d’une telle opération potentielle à Rafah », a déclaré M. Miller. « Nous avons été très clairs à ce sujet, aussi bien en privé que publiquement », a-t-il dit.
19:37 Benyamin Nétanyahou et le chef de la CIA ont discuté d’une « pause » dans l’opération à Rafah, selon un responsable israélien
Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et le chef de la CIA, William Burns, ont discuté mercredi à Jérusalem d’une possible « pause » des opérations militaires dans le sud de la bande de Gaza en échange de libérations d’otages, a dit à l’Agence France-Presse un responsable israélien. M. Nétanyahou a rencontré M. Burns alors qu’une délégation israélienne participe au Caire à des négociations indirectes avec le Hamas sur un projet de trêve.
« Les discussions sont terminées » entre MM. Nétanyahou et Burns, qui « ont discuté de la possibilité qu’Israël fasse une pause dans ses opérations [militaires] à Rafah », ville du sud de Gaza, « en échange de libération d’otages », a déclaré ce responsable israélien ayant requis l’anonymat.
19:23 Un ministre espagnol s’attire les foudres d’Israël en parlant de « génocide » à Gaza
Un ministre espagnol a mis en garde mercredi les entreprises nationales implantées en Israël contre le « risque de contribuer au génocide en Palestine ».
Dans une lettre adressée aux entreprises et relayée dans un communiqué, le ministre des droits sociaux, Pablo Bustinduy, appelle les groupes espagnols présents en Israël à lui détailler les mesures mises en œuvre pour éviter les « abus que pourraient générer leur activité ». Il faut éviter que ces activités « ne contribuent aux violations flagrantes des droits de l’homme commises par l’Etat d’Israël dans les territoires palestiniens occupés », avec le « risque de contribuer au génocide en Palestine », écrit M. Bustinduy, membre du mouvement d’extrême gauche Sumar.
Cette lettre a déclenché une vive réaction de l’ambassade d’Israël en Espagne, qui a assuré dans un communiqué « rejeter totalement la fausse accusation propagée par certains ministres, intellectuels et médias, selon lesquels Israël commettrait un génocide ». « La diabolisation et la délégitimation d’Israël, à travers des accusations dépourvues de tout fondement, donnent des ailes au Hamas et à ceux qui veulent la disparition de l’Etat israélien et sont une claire incitation à la haine et à l’antisémitisme », a déploré l’ambassade.
Dans un message transmis à l’Agence France-Presse, le ministère des affaires étrangères espagnol s’est désolidarisé de la démarche de Pablo Bustinduy, disant n’avoir pas été informé de l’existence de cette lettre. Il a, par ailleurs, assuré que ce dernier ne parlait pas au nom du « gouvernement ».
Le terme de « génocide » a déjà été employé à plusieurs reprises ces derniers mois par des ministres issus de formations d’extrême gauche, alliées des socialistes au sein du gouvernement de Pedro Sanchez. Mais c’est la première fois qu’il est utilisé dans le cadre d’une démarche officielle.
17:12 Le gouvernement du Hamas dit avoir exhumé 49 corps d’une nouvelle fosse à l’hôpital Al-Shifa
Le gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza a affirmé, mercredi, que 49 corps avaient été extraits d’une nouvelle fosse commune découverte à l’hôpital Al-Shifa, le principal complexe hospitalier du territoire palestinien.
Devant les ruines de l’hôpital ravagé par les combats entre l’armée israélienne et le Hamas, un journaliste de l’Agence France-Presse rapporte avoir vu une dizaine de sacs mortuaires, au pied de secouristes du ministère de la santé de la bande de Gaza, gouvernée par le Hamas depuis 2007.
A la fin d’avril, les autorités palestiniennes avaient affirmé qu’une trentaine de corps avaient été extraits de deux fosses communes de l’hôpital Al-Shifa, théâtre de deux semaines d’opérations militaires israéliennes entre la mi-mars et le début d’avril.
16:20 La police démantèle un campement propalestinien dans l’université George Washington aux Etats-Unis
Les forces de l’ordre ont évacué, tôt mercredi, un campement propalestinien à l’université George Washington, dans la capitale des Etats-Unis, et ont procédé à plusieurs arrestations, a annoncé la police dans un communiqué. Evoquant « une escalade progressive », la police de la ville a expliqué avoir d’abord cherché à « désamorcer les tensions » avant d’intervenir.
Vers 4 heures du matin heure locale (10 heures, heure à Paris), des policiers sont intervenus sur le campus et ont utilisé du spray au poivre sur les manifestants, selon le média étudiant GW Hatchet, procédant à plusieurs dizaines d’arrestations.
L’opération de police s’est tenue alors que la maire et la cheffe de la police de la ville devaient s’expliquer plus tard dans la journée au Congrès sur leur gestion de la mobilisation estudiantine. Cette audition a été annulée en raison du démantèlement du campement, a annoncé James Comer, élu républicain à la Chambre des représentants.
Les campus américains sont secoués depuis plusieurs semaines par des manifestations d’opposition à la guerre menée par Israël à Gaza.
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