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Le soufisme

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  • #16
    Karimbarbu

    Surtout quant on sait que l'Emir Abdelkader ainsi qu'Ibn Badis étaient des soufistes cela fait pluôt sourire de lire de telles choses. Dans tous les groupes il y a du bon et du mauvais car nul d'entre eux n'est parfait car cela est impossible. Mais chose certaine, le groupe qui sème la haine plutôt que de chercher l'union des musulmans celui là sera surement le perdant le jour du jugement car au lieu de rassembler les croyants dans l'Islam, il les aura fait s'entredéchirer et se battre pour des paroles de savants.

    Abou Siham devrait bien lire ce qui suit :

    [sourat Al-Houjourat /12] : « Ne faites pas de médisance les uns envers les autres ».

    [rapporté par Al-Boukhariyy] : « N'entre pas au paradis parmi les premiers celui qui rapporte les propos pour semer la discorde ».

    [rapporté par Al-Boukhariyy] : "Insulter un musulman est un grand péché".

    [sourat Al-Ma'idah / 2] : "Et entraidez-vous pour le bien et la piété et ne vous entraidez pas pour le péché et l'injustice".

    " Satan a perdu définitivement l'espoir d'être adoré par les orants dans la presqu'île arabique, mais il ne désespère pas de semer la discorde entre eux" ( Rapporté par Muslim ).

    Je crois qu'Abou Siham est tombé dans le piège..........
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #17
      Je ne connais pas le souffisme. Si quelqu'un d'initié pouvait nous dire quelles en sont les particularités, ce serait bien apprécié.
      Mais j'ai beaucoup d'admiration pour le sens de la tolérance et l'humanisme des souffis que j'ai eu à connaitre.

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      • #18
        Zwina Ibn Bâdis était salafite anti soufi et anti zawiya.
        Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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        • #19
          Bachi saha vieux

          Je ne connais pas le souffisme. Si quelqu'un d'initié pouvait nous dire quelles en sont les particularités, ce serait bien apprécié.
          Mais j'ai beaucoup d'admiration pour le sens de la tolérance et l'humanisme des souffis que j'ai eu à connaitre.
          je ne suis pas assez calé pour te résumer ce que s'est le Souffisme (HARRACHI lui pourrait être plus instructif que moi) ; car c'est très vaste et necessite une recherche sérieuse
          il ya beaucoup d'égarements dans le souffisme en générale, mais il ya ce qu'on appelle "le soufisme sunnite", qui veut dire "Ceux qui prennent le chemin du souffisme en restant dans les limites de la Sunna " ; Ibn Quaym Al Jawziya, fut un illustre personnage de ce souffisme sain,

          en génarale, le Souffisme, c'est la voie qui privilégie la spiritualité poussée et le ''coeur'' pour atteindre des niveaux élevés dans le Savoir divin, leur caractéristiques répandue (pas forcement) ils vivent très modestement, loins des plaisir terrestre (même Hallal)

          tant se sont égarés, parfois entrer dans le "kôfr" en prenant un tel chemin aussi glissant soit-il.
          bien qu'ils léguent un héritage plein de sagesses et de connaissances.

          en un mot, ce n'est pas tout ce qui est Souffi est synonyme de mal; parfois bien au contraire
          Dernière modification par karimbarbu, 16 décembre 2008, 19h30.
          2.7. et Dieu a scellé leur cœur et leur entendement. De même qu’un voile leur barre la vue, et ils sont voués à un terrible châtiment. (Al Baqâra)

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          • #20
            Zwina

            comme a affirmé notre ami MKH, Ibn Badis fut un Salafi, il a eu son enseignement en tunisie et puis a médine, et il a contribué a combattre les Zawiya qui répandent les méthodes d'adoration soufiste (Toroqiya) .

            Emir Abdelkader lui, fut grand Souffiste en effet, il fut enterré prés de son maître spirituel qu'il vénérait tant (Ibn Arabi en l'occurence) en Syrie (ce fut sa derière volonté); puis sa dépouille fut rapatriée en Algérie par un certain "Abdelaziz Bouteflika" en 1966, et il fut Re-enterré dans le cimetière d'Al-Aliya
            Dernière modification par karimbarbu, 16 décembre 2008, 19h45.
            2.7. et Dieu a scellé leur cœur et leur entendement. De même qu’un voile leur barre la vue, et ils sont voués à un terrible châtiment. (Al Baqâra)

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            • #21
              Est-ce que quelqu'un peut nous confirmer qu'Ibn Badis était salafiste avec des preuves et pas seulement des affirmations comme ça.
              Ainsi va le monde

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              • #22
                Mkh

                Il aurait eu du mal à ne pas aimer les Zaouias puisqu'il a été élevé dans l'une d'elle et que son père en était le Cheick. Tu es en train de nous dire qu'Al Wahhab aurait réussit à élever un fils contre son père ?
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                • #23
                  Houmaiz

                  Il n'existait pas de salafistes en Algérie à cette époque. En tout les cas pas d'emblématiques car celui qui était nommé l'Islamiste c'était Messali Hadj et même Ben Bella qui n'avaient rien de salafistes.
                  Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                  • #24
                    Le mouvement réformiste se développa en Algérie pendant l’entre deux guerres mondiales grâce à l'action de Ben Badis et d'un groupe d'anciens élèves et de compagnons, loyaux fidèles, disciples formés dans leur majorité à Tunis ou au Moyen-Orient. Ce mouvement trouvant son inspiration dans la pensée et l'action de Mohammed Abdou et de Rachid Ridha, subit aussi indubitablement l'empreinte des idées rigoristes et souvent intransigeantes des Wahhabites auquel il emprunta un certain nombre d'idées et de pratiques.





                    Le but de Ben Badis maître à penser de ce cénacle et leader animateur du groupe de ses compagnons, alliant une intégrité et une probité intellectuelle sans failles, à un amour passionné pour l'Algérie, sa langue et sa religion, était d’épurer l'Islam algérien de toutes les pratiques non conformes au Koran et à la Sunna, les deux seules sources dogmatiques de la religion. Tous ces hommes dévoués et volontaires désiraient, avec les outils de l'éducation, le livre, la presse, revivifier l'orthodoxie des premières splendeurs de l'Islam tout en la conciliant avec les perspectives d'ouverture d'un modernisme modéré. Les Musulmans devaient prendre exemple sur les vertueux ancêtres -as-Salaf as-Salih- et comme au Moyen-Orient, les adeptes du réformisme religieux se firent appeler Salafiya/ Salafites. De même ils furent connus par le nom d'Islahiya/ -les réformateurs.

                    [...]

                    Ainsi ce sont les réformistes qui s’emparèrent des postes clefs de l’Association et marginalisèrent rapidement les représentants des confréries. Une année après, c’était la rupture définitive avec les cheikhs des confréries qui formèrent à leur tour une Association des Oulémas Sunnites d’Algérie. Le conflit scissionniste ouvert entre les deux groupes antagonistes: les Oulémas réformistes d’une part, et les chefs des confréries et des Zaouias d’autre part, va perturber la masse du peuple.

                    [...]

                    La doctrine principale du réformisme musulman, l’islâh des oulémas rassemblés autour du Maître et leader, Ben Badis, était fondée foncièrement, rappelons-le sur le retour aux deux sources essentielles de l’Islam: le Koran et la Sunna. Ils prônaient la régénération de l’Islam et leur action, se référant constamment à la pure religion des ancêtres vertueux délestée des innovations blâmables -bida`-, était axée sur une offensive passionnée contre tous les milieux traditionalistes accusés de propager un soufisme obscurantiste et rétrograde en contradiction avec les valeurs musulmanes authentiques. Ils condamnaient particulièrement le culte des saints et accusaient les cheikhs et les adeptes des zaouïas et des confréries de charlatans, de «faiseurs» d’amulettes, allant jusqu’à les taxer de polythéisme -chirk-. Ils les présentaient comme des exploiteurs du peuple, abusant sans vergogne de la crédulité des populations rurales.




                    http://www.el-mouradia.dz/francais/algerie/portrait/Archives/badis.htm
                    Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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                    • #25
                      Mkh

                      Ils condamnaient particulièrement le culte des saints et accusaient les cheikhs et les adeptes des zaouïas et des confréries de charlatans, de «faiseurs» d’amulettes, allant jusqu’à les taxer de polythéisme -chirk-. Ils les présentaient comme des exploiteurs du peuple, abusant sans vergogne de la crédulité des populations rurales.

                      Rien que cela ne peut être que mensonger car comment ibn Badis aurait pu accuser son propre père de polythéisme ou de charlatan ? De plus c'est oublier qu'Ibn Badis a dit : " Le peuple algérien est musulman . Celui qui a dit que ce peuple s'est écarté de ses origines, ou qui a dit que ce peuple est mort, celui-là est menteur ".

                      El Mouradia n'est vraiment pas une source fiable car pour accréditer leurs thèses, ils n'ont pas hésité à falsifier l'histoire de l'Algérie.
                      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                      • #26
                        Inutile de rajouter une couche à un débat stérile, l'internet en est déjà assez farci. Il faut savoir qu'il y a des gens, qu'une fois au restaurant, se contentent de manger le menu.

                        Pour revenir à Ibn Badis et son combat contre les dérives d'un soufisme de charlatans, communément appelé maraboutisme, je vous conseille Sheikh 'Alawi: Un Saint Soufi du XX ème Siècle, ouvrage de Martin Lings, a.k.a. Abu Bakr Siraĵ Al Deen, dans lequel il relate que l'Association des Ulémas Algériens ne voulait pas distinguer ce maraboutisme du véritable soufisme. On y trouve aussi que Sheikh Ibn Bâdis avait changer sa vision du soufisme après avoir rencontrer Sheikh 'Alawi à Mostaganem lors du mariage du fils d'un notable.

                        Notons qu'Ibn Bâdis est considéré comme un salafiste dans le sens de réformiste, prônant le retour vers l'"islam originel", celui des "pieux devanciers". A ne pas confondre avec wahhabite.

                        Les faux salafistes doivent nous rappeler qu'il y a des créatures qui ne peuvent survivre que dans les abysses.
                        ᴎᴏᴛ ᴇᴠᴇᴎ ᴡᴙᴏᴎɢ!

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                        • #27
                          Darwish

                          Notons qu'Ibn Bâdis est considéré comme un salafiste dans le sens de réformiste, prônant le retour vers l'"islam originel", celui des "pieux devanciers". A ne pas confondre avec wahhabite.
                          Allah yazzék ya Darwish

                          c'est tout a fait ça.

                          même cas pour le célébre réformiste Hassan Al-Banna (fondateur du mouvement Al Ikhwâne en Egypte) se dit Falafiste dans la mesure où il prône à revenir à l'Islam pure du Salaf Salih , pas de la même manière que les Salafiste saoudiens (Wahabite comme disent certains) l'entendent.
                          2.7. et Dieu a scellé leur cœur et leur entendement. De même qu’un voile leur barre la vue, et ils sont voués à un terrible châtiment. (Al Baqâra)

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                          • #28
                            Bonjour,

                            Dans l'article mentionné par mkh, il y a des passages qui auraient pu éclairer autrement ce débat, si l'on n'avait pas procédé à des sélections orientées.
                            En effet, dans ce même article, je lis aussi:
                            Si Ben Badis lui même, présenté souvent comme un soufi, ne se montra pas toujours sévère envers les confréries religieuses, ayant toujours su cultiver les vertus de l’écoute et de la tolérance en digne adepte d’Ibn Arabi et de Jalal Al-dîn al-Rûmi, d’autres membres de son association, par contre, firent preuve d’une intransigeance dogmatique qui scinda certaines cités du pays, en deux camps antagonistes livrés à des affrontements dans les domaines de la théologie, de la morale et de la pratique quotidienne des principes de la religion.
                            Ils menèrent bien souvent une campagne souvent sévère, voire parfois injurieuse, de dénigrement et de dérision contre les adeptes de pratiques religieuses populaires. Cette campagne n’épargna pas un certain nombre de zaouias dirigées et animées par des hommes de bien, dignes de tout mérite et de tout éloge. Pour préserver leur pouvoir et aussi leurs privilèges -et ils en avaient-, certains cheikhs de zaouias se rapprochèrent de l’administration coloniale qui sut les récupérer, et les auxiliariser machiavéliquement à la fois, contre les Oulamas réformistes, et contre les partis indépendantistes.
                            Autrement dit, même parmi le courant salafite des Uléma, il y avait des durs et des modérés. Ben Badis, à n'en pas douter, fut de ces derniers. Mais l'on remarquera, ici aussi, que les questions de pouvoir ne sont pas étrangères à ce genre de scissions qui n'ont eu de cesse de miner l'histoire de l'Islam, des siècles durant.

                            Ibn Badis a su tout de même préserver un semblant d'équilibre, grâce à ses qualités d'ouverture:
                            A l’opposé de certains membres de l’Association des Oulémas Musulmans Algériens, Ben Badis ne fit jamais preuve de violence verbale envers ses adversaires, y compris envers les cheikhs de zaouïas. Plus serein que la plupart de ses compagnons, plus tolérant, plus ouvert et d’une modestie et d’un détachement de soi quasi mystiques, durant toute sa vie d’intellectuel engagé sur les fronts qui furent les siens, il voulait gagner à son grand projet d’une société réformée dans ses fondements religieux et culturels, les milieux hostiles, les sceptiques et les indifférents. Il montra la même attitude généreuse et magnanime envers les autres ethnies et religions du pays, ne se départissant jamais d’un profond humanisme tirant son essence et sa quintessence de ses croyances religieuses, et des enseignements précieux de sa somme culturelle qu’il avait acquise précocement, dans son pays d’abord, puis lors de ses voyages d’études initiatiques dans le monde arabe.
                            ***

                            Envoyé par darwish
                            je vous conseille Sheikh 'Alawi: Un Saint Soufi du XX ème Siècle, ouvrage de Martin Lings
                            Cette lecture sera certainement édifiante, d'autant que le sheikh Al-Alawi fut lui même l'un des principaux promoteurs de l'Association des Uléma. Et l'on oublie parfois un peu trop vite que l'une de ses profondes divergences avec les réformistes était que, dans leur lutte contre les confréries soufistes, ceux-ci préconisaient l'assimilation par naturalisation. (Voir l'ouvrage d'Eric Younès Geoffroy: Une voie soufie dans le monde)

                            ***

                            On lira également, avec profit, l'article intéressant d'Alain Romey, qui a vécu en Algérie de 1971 à 1984, intitulé: "Rôle du wahabisme et du réformisme de la Nahda en Algérie dans le processus d’exclusion et de marginalisation du soufisme"
                            Dernière modification par Passant, 17 décembre 2008, 17h40. Motif: correction du nom de Geoffroy (et non Godefroy)

                            Commentaire


                            • #29
                              Passant

                              l'une de ses profondes divergences avec les réformistes était que, dans leur lutte contre les confréries soufistes, ceux-ci préconisaient l'assimilation par naturalisation. (Voir l'ouvrage d'Eric Younès Geoffroy: Une voie soufie dans le monde)

                              Ta phrase n'est pas très claire, ce sont les soufistes ou les réformistes qui préconisaient la naturalisation ?
                              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                              • #30
                                Karimbarbu

                                même cas pour le célébre réformiste Hassan Al-Banna
                                Pas certaine que tu es bien fait d'écrire ce nom car Abou Siham risque d'avoir une attaque

                                en génarale, le Souffisme, c'est la voie qui privilégie la spiritualité poussée et le ''coeur'' pour atteindre des niveaux élevés dans le Savoir divin, leur caractéristiques répandue (pas forcement) ils vivent très modestement, loins des plaisir terrestre (même Hallal)
                                Tu as bien décrit les Soufistes dans le sens noble du terme, ils vivent modestement et ne sont absolument pas dans le matériel. Ils sont des pacifistes, réprouvant la violence et privilégiant le dialogue. J'ai rarement rencontré des gens aussi paisibles que les religieux de ce groupe. Ils relativisent tous les soucis de la vie avec sagesse et sont de très bons conseils. Ils privilégient le bien au mal ; dans une action, l'homme a souvent le choix entre le bien et le mal pour eux c'est le bien qui doit toujours dominer même si tu es en colère parce que la colère c'est le mal. Pour eux, un musulman est capable de maitriser ses mauvaises pulsions.
                                Dernière modification par zwina, 17 décembre 2008, 23h10.
                                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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