Cher Said,
Ces images terribles d'un ver qui ne meurt point, d'un feu qui ne s'éteint point (verset 43) sont empruntées à Esaïe 66.24.
A toi qui veux les entendre à la lettre, je te fais remarquer que l'une exclut l'autre, car un ver ne saurait subsister dans le feu.
Au sens moral, ces termes sont des plus poignants : un ver qui ronge, un feu qui brûle, aucune image ne pourrait exprimer plus énergiquement les douleurs de la conscience, là "où il y a des pleurs et des grincements de dents".
Il faut remarquer encore cet adjectif possessif leur ver, indiquant une souffrance qui leur est propre, qui est inhérente à leur état moral.
Encore une fois, il ne s'agit pas d'un feu qui brûle les peaux (lesquelles se trouvent dans la tombe) mais d'un feu moral qui purifie les âmes.
Ces images terribles d'un ver qui ne meurt point, d'un feu qui ne s'éteint point (verset 43) sont empruntées à Esaïe 66.24.
A toi qui veux les entendre à la lettre, je te fais remarquer que l'une exclut l'autre, car un ver ne saurait subsister dans le feu.
Au sens moral, ces termes sont des plus poignants : un ver qui ronge, un feu qui brûle, aucune image ne pourrait exprimer plus énergiquement les douleurs de la conscience, là "où il y a des pleurs et des grincements de dents".
Il faut remarquer encore cet adjectif possessif leur ver, indiquant une souffrance qui leur est propre, qui est inhérente à leur état moral.
Encore une fois, il ne s'agit pas d'un feu qui brûle les peaux (lesquelles se trouvent dans la tombe) mais d'un feu moral qui purifie les âmes.
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