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L'alcool dans plat cuit?

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  • #31
    Les non-musulmans peuvent cuisiner sans alcool et même avec de la viande hallal... Dans mon quartier, la seule boucherie est hallal et les non-musulman(e)s qui viennent manger chez moi ne repartent pas empoisonné(e)s, convertis, ou avec l'impression que leur "obligations" sont gênantes... Même si le curry est très fort !

    J'avais reçu une symathique jeune-femme kabyle, "blédarde" comme ils disent... qui avait mangé normalement en s'assurant que la viande était hallal (normal), je ne crois pas l'avoir mal reçu, enfin j'espère.

    Une autre fois, j'ai reçu un ami, avait acheté un poulet roti... il y avait encore le sac de la boucherie HALLAl inscrit en tous sens... il n'en a pas touché une miette. Est-ce conseillé de refuser ce qu'on vous offre à manger... parce que vous n'étiez pas présent au moment du sacrifice ? Exprimer ainsi que n'importe quel musulman est plus digne de confiance que n'importe quel non-musulman ?
    Dernière modification par Virginie, 22 mai 2008, 15h11.

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    • #32
      j'ai jamais vérifié la composition de la moutarde
      je vient d aller dans la cuisine pour verifier ca tien oui y a du vinaigre dans la moutarde
      Chaque pétales de cette rose correspond à tout l'amour qui nous unit depuis le premier jour . Donc il ne pourra à jamais se fâner.

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      • #33
        une fois une fille m'a demandé une sauce (j'ai travaillé en restauration), je lui donne la sauce qu'elle voulait, en me demandant si il y a de l'alccol dedans (sauce crevette) je lui dis ben non c sauce crevette. elle revient en me disant, il y a du porto dedans (genre vraiment 0,0001% et à mon avis c plutot des aromes), ensuite elle me dit la prochaine fois comme ça vous le saurez qu'il y a de l'alcool dedans.

        La question que je me pose, c qu'elle me donne la responsabilité de regarder sur l'étiquette, en tans que serveuse effectivement j'ai vraiment le temps de regarder sur chaque étiquette d'aliments. Pour le juif, le musulman, le vegetarien, le vegetalien et j'en passe.
        Ensuite, si tout devient obsédant à ce point, la seule solution, est de tuer le mouton soit meme et cuisiner chez soi.
        On ne se posera plus la question si il y a une goutte de vinaigre dans tel plat, si le boucher fait bien la prière...

        Pour moi c interdits et les questions de plus en plus précise sur la cuisson, si l'assiette à effleuré du jambon, si le vinaigre et ses vapeurs sont interdites, ne font que enfermer les gens.

        Vous comprenez que la table, le repas, c'est le moment meme de l'hospitalité, de la discussion, de la rencontre... alors plus vous avez d'interdit et plus vous serez coupé du reste du monde, car vous ne pourrez pas partager leur repas.

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        • #34
          Scientifiquement parlant, dans un plat bien cuit, il ne peut plus y avoir d'alcool.

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          • #35
            Y a pas d'alcool dans la moutarde à ma connaissance
            j'ai jamais vérifié la composition de la moutarde
            non mais du vinaigre de vin oui
            « Ça m'est égal d'être laide ou belle. Il faut seulement que je plaise aux gens qui m'intéressent. »
            Boris Vian

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            • #36
              Bonjour,
              qu'en-est-il du poulet ,beaucoup d'imams autorisent la consommation du poulet qu'on trouve sur les grandes surfaces,disant que le rituel pour egorger n'est pas aussi important que pour ovins bovins.avez vous des avis a ce propos?
              LIPACIA
              .................................................. .........
              QUE VIVE LE PARTAGE

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              • #37
                salam alaykoum

                La consommation du vinaigre est-elle licite ?

                La question du vinaigre et de sa consommation est certes délicate, c’est pour cela que nous apportons un bref aperçu des avis des quatres écoles sur la question, avec le rappel de quelques principes sur ce qui peut être la cause de la divergence entre les savants…


                L’Imâm Muslim rapporte dans son Sahîh que le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit : « Quel bon aliment que le vinaigre ». L’Imâm an-Nawawî (rahimahullâh) dit dans son commentaire - que ce hadîth indique le bienfait du vinaigre, et que l’appellation « al-Oudoum » dans le hadîth, indique l’importance de ce grand bienfait [1].
                Il y a unanimité des jurisconsultes sur le fait que le vinaigre qui s’est modifié naturellement, c’est-à-dire sans intervention humaine, est licite. Qu’il ait été exposé au soleil directement ou sous son ombre, sans l’intention de le transformer pour le consommer - ceci est licite chez les Hanafites, les Chafiites et les Dhâhirites et toléré chez les Hanbalites. Selon les Malékites, l’avis est basé sur trois positions : la première qui le prohibe et l’interdit sur la base d’un hadîth rapporté par Mâlik, Ahmad, Muslim et an-Nassâ-î, la seconde le permet mais avec blâme, et la troisième mentionne la permission du vinaigre fait par autrui, mais sans intention de consommation du vin, car il n’est pas permis de transformer du vin au profit du vin. Les Chafiites et les Hanbalites ne permettent pas la transformation du vin afin d’en faire un remède [2]. Abû Hanîfa ainsi que ses compagnons disent qu’il n’y a pas de mal à transformer le vin. Al-Thawrî sur la question du vin, ne permet pas sa transformation pour la consommation. [3]
                Les savants de Lajnah ad-Dâ-îma disent que tout ce qui n’est plus appelé vin après sa transformation, n’est plus interdit à la consommation et que les jurisconsultes sont unanimes sur le fait que ce qui est interdit est ce qui est encore nommé vin [4]. Les savants de Lajnah disent encore que l’absorption d’une grande quantité en est interdite, car il est assimilable au vin. Mais si l’absorption de la grande quantité n’entraîne pas l’ivresse, rien n’en empêche l’achat, la vente et la consommation [5].
                L’Imâm ach-Chanqîtî (rahimahullâh) dit dans son commentaire du Qor’ân, que Abû Dardâ (radhiallâhu ‘anhu) voyait la permission dans la transformation du vin, mais que beaucoup de savants interdisent sa transformation. Lorsque celui-ci se transforme de part lui-même, sans intervention humaine, il y a consensus [Idjmâ’] sur sa permission à la consommation. Ach-Chanqîtî cite Ibn Hajar qui rapporte dans « al-Fath » que Abû Dardâ (radhiallâhu ‘anhu) ainsi qu’un groupe parmi eux, consommaient de la sauce de vinaigre fabriqué sur la base du vin. Et al-Bukhârî a mentionné ce hadîth au chapitre de la purification des aliments de mer [6].

                Notes

                [1] Charh an-Nawawî ’ala Sahîh Muslim, 7/240
                [2] Al-Fiqh al-islâmî wa Adillatuh, 4/2629-2631 et Kitâb « Souboul as-Sallam » de l’Imâm as-San’ânî, 1/153
                [3] Kitâb « Moukhtasar Ikhtilâf al-‘Ulémâ » de l’Imâm Abû Bakr ar-Râzî, 4/359-362
                [4] Fiqh an-Nawâzil, 4/270
                [5] Fatâwa Al-Lajnah ad-Dâ-ima lil-Bouhouth al-‘Ilmiyyah wal-Iftâ, 13/52-53
                [6] Kitâb « Oudhwâ ul-Bayân fî idhâh il-Qor’ân bil-Qor’ân » de l’Imâm ach-Chanqîtî

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                • #38
                  Al-Istihâlah (la transformation)

                  Les savants ont divergé sur la purification de l’impureté par la transformation, c'est-à-dire le passage d’un état (d’impureté) à un autre (pur).

                  Abû Hanîfah et Ahl Az-Zhâhir (Les savants qui se sont attachés excessivement au sens apparent des textes) ont été d’avis que l’impureté était purifiée par la transformation, c’est aussi un des avis rapportés de l’imam Mâlik et Ahmad, et c’est également l’avis de shaykh ul-Islâm ibn Taymiyyah.

                  La majorité des savants sont d’avis que la transformation ne purifie pas l’impureté, et c’est l’avis de Mâlik, As-Shâfi’î et Ahmad. Leur preuve est que le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a interdit de manger la bête qui mange ses excréments (jalâlah) et de boire son lait car sa nourriture est impure.

                  Shaykh ul-Islâm ibn Taymiyyah a dit : « Ce qui est juste est que cela est pur s’il ne reste aucune trace de l’impureté, ni goût ni couleur ni odeur, car Allah a permis les bonnes choses et interdit les mauvaises, et (le jugement) suit nature de la chose et son état et si cela redevient du vinaigre, cela rentre dans les bonnes choses (sa parole concerne la transformation du vin en vinaigre qui a déjà été abordée dans un autre article).

                  Shaykh Muhammad ibn Ibrâhim Âl As-Shaykh a dit : La transformation purifie l’impureté, c’est là l’avis authentique et les preuves à ce sujet sont clairs.

                  La divergence des savants
                  :

                  Les savants sont unanimes sur le fait que l’eau pure fait disparaître l’impureté, mais ils ont divergé sur les huiles et les solides, font-ils disparaître l’impureté ou non. Abû Hanîfah et ceux qui l’ont suivi sont d’avis que l’impureté peut être purifiée dans tout lieu et par tout corps pouvant faire disparaître l’impureté, que ce soit une huile ou un solide. Les trois autres imams sont d’avis que les lieux ne peuvent être purifiés que par de l’eau pure, exception faite de l’essuyage avec un solide (istijmar) après avoir accompli ses besoins.

                  Ibn Rushd a dit : la cause de leur divergence est de savoir si la disparition de l’impureté par l’eau consiste seulement à dissiper (désagréger) sa nature (ce qui la compose), dans ce cas tout ce qui peut dissiper la nature de l’impureté est égal à l’eau, ou l’eau a-t-elle une spécificité que l’on ne retrouve pas ailleurs ?

                  Abû Hanîfah s’est appuyé sur des hadiths et des récits des compagnons, parmi lesquels celui rapporté par Abû Dâwûd d’après Abû Hurayrah, le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a dit : « Si l’un d’entre vous marche sur une impureté, la terre est un moyen de purification. » Et aussi par ce qui est rapporté par At-Tirmidhî d’après Umm salamah qui a dit au prophète (salallahu’ alayhi wasalam) : « Je suis une femme qui allonge son vêtement et je marche en des endroits sales. » Le prophète lui dit : « (La terre sur laquelle tu marcheras) après le purifiera. »

                  C’est un des avis de l’imam Ahmad, et c’est aussi l’avis d’Ibn ‘Aqîl et shaykh Taqî Ad-Dîn.

                  Shaykh ‘Abd Ar-Rahmân As-Sa’dî a dit : Ce qui est authentique est que si l’impureté disparaît par un moyen quelconque, elle est purifiée, de même si elle passe d’un état d’une chose mauvaise à l’état d’une chose bonne, elle est totalement purifiée par cela, car l’impureté dépend de la souillure, si elle est présente ou non.

                  Source : Tawdhih Al-Ahkâm (1/138-139)

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                  • #39
                    salam alaykoum LIPACIA

                    Je ne sais pas qui dit cela mais c'est tres tres grave!
                    Toute bête qui ne provient pas de la mer doit etre égorgée selon le rite musulman et pour Allah car celui qui sacrifie pour autre qu'Allah aura certes associé à Allah (le sacrifice est un acte d'adoration au même titre que la priere ou le jeûne etc donc ces cultes doivent être voués à Allah exclusivement!).
                    En d'autre therme, c'est formellement interdit de manger une bête non-égorgée selon le rite musulman que ce soit un pigeon ou un mouton (à part dans des cas extreme comme le danger de mort par exemple).

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                    • #40
                      Pour le petite histoire, une copine m'a fait des gâteaux à base d'alcool, je n'ai pas pu refuser, j'en ai mangé mais après oh là là comme j'ai eu mal de le tube digestif, l'estomac, les intestins à cause de la forte dose d'alcool, sûrement un alcool fort.
                      Résultat, j'ai tout jeté et je ne mange plus rien à base d'alcool.
                      Je trouve cela un peu exagéré. Sans doute le fait que tu étais mal à l'aise avec le fait d'absorber ce gateau a créé tes malaises. Il faut comprendre qu'un gateau à base d'alcool est digéré rendu dans l'intestin et ne peut donc être la cause des malaises intestinaux.
                      Et puis, pour qu'un gâteau garde sa texture, on ne peut quand même pas y ajouter une grande quantité d'alcool. Jamais vu personne se souler avec des babas au rhum.
                      Personnellement je n'aime pas les desserts alcoolisés, c'est une question de goût . Mais je sais qu'avant d'être ivre en en mangeant , je serais malade de boulimie en premier.

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                      • #41
                        on tt cas moi j'aimerai bien gouter aux trucs flambés mais j'ai jamais encore mis la main dessus par doute... je me dis aussi qu'avec le feu l'alcool s'évapore.. j'attends juste le feu vert..

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                        • #42
                          Un Alcool dans un plat cuit, s'évapore et il change de sa nature chimique.

                          d'ailleurs même pour l'Alcool , c'est le résultat d'une transformation chimique d'une autre substance , c'est la transformation d'un Aldéhyde végétal.

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                          • #43
                            Je trouve cela un peu exagéré. Sans doute le fait que tu étais mal à l'aise avec le fait d'absorber ce gateau a créé tes malaises. Il faut comprendre qu'un gateau à base d'alcool est digéré rendu dans l'intestin et ne peut donc être la cause des malaises intestinaux.
                            Et puis, pour qu'un gâteau garde sa texture, on ne peut quand même pas y ajouter une grande quantité d'alcool. Jamais vu personne se souler avec des babas au rhum.
                            Personnellement je n'aime pas les desserts alcoolisés, c'est une question de goût . Mais je sais qu'avant d'être ivre en en mangeant , je serais malade de boulimie en premier.
                            J'ai réellement eu mal, je ne savais pas en mangeant qu'il y avait de l'alcool.
                            Sans doute que tu pense que j'invente?
                            Je sais bien que quand l'alcool cuit, il s'évapore mais le fait est que j'ai senti les effets de cet alcool c'est bien pour ça que je suppose que c'est un alcool fort qui a été utilisé dans la composition de ce gâteau.
                            Bien sûr, aucun pouvoir enivrant!
                            Il ne faut pas me faire dire ce que je n'ai même pas osé imaginée :22:
                            Les gens qui n'ont pas l'habitude de l'alcool, sentent ce genre de composant même cuit lors de la digestion!
                            Je sais que c'est pas gentil d'avoir jeté ce gâteau, mais qu'en faire, il m'a trop fait mal au ventre

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                            • #44
                              je suporte pas les alcools forts non plus, et dans les desserts en particulier.
                              ça me fait un peu le meme effet, je prends jamais ce genre de desserts.
                              en revanche j'aime bien les sauces au vin blanc...

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                              • #45
                                Le problème est simple !

                                Si c'est toi qui prépare le plat tu vas devoir je pense acheté l'alcool et c'est ça qui est haram.

                                salem

                                Commentaire

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