Il est très probable que Mahomet n'a jamais été circoncis. Les deux biographes de Mahomet, Ibn-Ishaq (d. 767) et Ibn-Hisham (d. 828), n'en disent pas un mot. Or, un tel événement n'aurait jamais pu passer sous silence si Mahomet avait été circoncis.
Nous avons trouvé en outre des indications qui mettent en doute le caractère obligatoire et général de la circoncision parmi les musulmans du temps de Mahomet. Nous en citons ici les plus importantes:
- Ibn-Hanbal rapporte dans son recueil qu'Uthman Ibn Abu-al-As (d. 671) a été invité à une circoncision. N'étant pas venu, on le lui a reproché. Il a répondu: "Du temps du prophète Mahomet nous ne pratiquions pas la circoncision et nous n'y étions pas invités".
- On a adressé à l'imam Hasan fils d'Ali la question suivante: "On rapporte des véridiques qu'il faut circoncire les enfants au septième jour et ils seront purifiés car la terre crie à Dieu à cause de l'urine de l'incirconcis. Or, nos barbiers ne savent pas pratiquer la circoncision et ne circoncisent pas le septième jour. Nous avons ici des barbiers juifs. Peut-on circoncire les enfants musulmans chez eux?" L'imam Hasan a répondu: "La Sunnah est le septième jour. Ne contredisez pas la Sunnah". La question prouve que seuls les juifs pratiquaient la circoncision masculine et que les Arabes non-juifs n'avaient pas de barbiers qui savaient la pratiquer.
- Ibn-Qayyim Al-Jawziyyah rapporte un récit selon lequel l'émir de Basra en Irak a demandé à des vieillards quelle était leur religion. Ils ont répondu qu'ils étaient musulmans. Il a donné alors l'ordre de les inspecter et a découvert qu'ils n'étaient pas circoncis. Ils ont été alors circoncis pendant l'hiver. Certains en sont morts. Hasan Al-Basri (d. 728) s'est étonné des agissements de cet émir et a dit: "Du temps de Mahomet, des Byzantins, des Persans et des Éthiopiens se sont convertis à l'islam et on ne les a pas inspectés". Ibn-Qudamah (d. 1223) rapporte de ce même personnage "qu'il se désintéressait de la circoncision de ceux qui se convertissaient à l'islam et disait que les noirs et les blancs se sont convertis à l'islam du temps de Mahomet et personne ne les a inspectés et ils n'ont pas été circoncis".
- Al-Nawawi (d. 1277) rapporte d'Ibn-al-Mundhir qu'il n'existe en matière de circoncision ni interdiction, ni date précise, ni Sunnah à suivre, et que les choses restent dans le domaine du permis. Ce qui signifie qu'on était libre de circoncire ou de ne pas circoncire.
- Al-Tabari dit que le Calife Umar Ibn Abd-al-Aziz (d. 720) a écrit à son général d'armée Al-Jarrah Ibn Abd-Allah (d. 730) après avoir conquis la région de Kharassan: "Celui qui prie devant toi vers la Mecque, dispense-le du paiement du tribut". Les gens se sont pressés alors de se convertir à l'islam. On a indiqué au général que les gens se convertissaient pour ne pas payer le tribut et qu'il lui fallait les soumettre à l'épreuve de la circoncision. Le général a consulté le Calife. Celui-ci lui a répondu: "Dieu a envoyé Mahomet pour appeler les gens à l'islam et non pas pour les circoncire".
Nous avons trouvé en outre des indications qui mettent en doute le caractère obligatoire et général de la circoncision parmi les musulmans du temps de Mahomet. Nous en citons ici les plus importantes:
- Ibn-Hanbal rapporte dans son recueil qu'Uthman Ibn Abu-al-As (d. 671) a été invité à une circoncision. N'étant pas venu, on le lui a reproché. Il a répondu: "Du temps du prophète Mahomet nous ne pratiquions pas la circoncision et nous n'y étions pas invités".
- On a adressé à l'imam Hasan fils d'Ali la question suivante: "On rapporte des véridiques qu'il faut circoncire les enfants au septième jour et ils seront purifiés car la terre crie à Dieu à cause de l'urine de l'incirconcis. Or, nos barbiers ne savent pas pratiquer la circoncision et ne circoncisent pas le septième jour. Nous avons ici des barbiers juifs. Peut-on circoncire les enfants musulmans chez eux?" L'imam Hasan a répondu: "La Sunnah est le septième jour. Ne contredisez pas la Sunnah". La question prouve que seuls les juifs pratiquaient la circoncision masculine et que les Arabes non-juifs n'avaient pas de barbiers qui savaient la pratiquer.
- Ibn-Qayyim Al-Jawziyyah rapporte un récit selon lequel l'émir de Basra en Irak a demandé à des vieillards quelle était leur religion. Ils ont répondu qu'ils étaient musulmans. Il a donné alors l'ordre de les inspecter et a découvert qu'ils n'étaient pas circoncis. Ils ont été alors circoncis pendant l'hiver. Certains en sont morts. Hasan Al-Basri (d. 728) s'est étonné des agissements de cet émir et a dit: "Du temps de Mahomet, des Byzantins, des Persans et des Éthiopiens se sont convertis à l'islam et on ne les a pas inspectés". Ibn-Qudamah (d. 1223) rapporte de ce même personnage "qu'il se désintéressait de la circoncision de ceux qui se convertissaient à l'islam et disait que les noirs et les blancs se sont convertis à l'islam du temps de Mahomet et personne ne les a inspectés et ils n'ont pas été circoncis".
- Al-Nawawi (d. 1277) rapporte d'Ibn-al-Mundhir qu'il n'existe en matière de circoncision ni interdiction, ni date précise, ni Sunnah à suivre, et que les choses restent dans le domaine du permis. Ce qui signifie qu'on était libre de circoncire ou de ne pas circoncire.
- Al-Tabari dit que le Calife Umar Ibn Abd-al-Aziz (d. 720) a écrit à son général d'armée Al-Jarrah Ibn Abd-Allah (d. 730) après avoir conquis la région de Kharassan: "Celui qui prie devant toi vers la Mecque, dispense-le du paiement du tribut". Les gens se sont pressés alors de se convertir à l'islam. On a indiqué au général que les gens se convertissaient pour ne pas payer le tribut et qu'il lui fallait les soumettre à l'épreuve de la circoncision. Le général a consulté le Calife. Celui-ci lui a répondu: "Dieu a envoyé Mahomet pour appeler les gens à l'islam et non pas pour les circoncire".
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