D'après un blog du New York Times, le géant informatique pourrait racheter Adobe dans le cadre de sa lutte contre Apple. Cette opération potentielle, valorisée à 15 milliards de dollars, a fait flamber le cours en Bourse d'Adobe à Wall Street jeudi soir.
Comme souvent en Bourse, tout a commencé par une rumeur. Adobe pourrait bientôt être avalé par Microsoft, d'après un blog du New York Times. Il n'en fallait pas davantage pour faire flamber les titres Adobe à la Bourse de New York jeudi soir. Ces derniers ont bondi de 17% pour toucher un plus haut en séance à 30 dollars l'action avant de finalement clôturer sur un bond de 11,5% à 28,69 dollars. Microsoft a avancé de 0,41% à 24,53 dollars.
D'après le quotidien américain, le directeur général de Microsoft, Steve Ballmer, aurait rencontré récemment en secret le patron d'Adobe, Shantanu Narayen, dans les bureaux de ce dernier à San Francisco. Au menu des discussions : l'organisation de la lutte contre la domination d'Apple sur les téléphones mobiles. En se basant sur des informations de salariés et consultants anonymes proches du dossier, le New York Times affirme qu'une opération de rachat aurait été évoquée comme une possibilité.
Une offre à 15 milliards de dollars
L'éditeur de logiciels serait ainsi une cible pour Microsoft qui pourrait être amené à débourser au minimum 15 milliards de dollars (10,7 milliards d'euros), sur la base de l'actuelle capitalisation boursière d'Adobe. Si l'opération se concluait, elle marquerait un tournant dans la lutte que mène Microsoft contre Apple. Elle permettrait au groupe informatique d'intégrer des graphiques et des capacités vidéo dans des logiciels dédiés à de nouveaux modèles de téléphones et de tablettes.
Une nouvelle étape serait franchie dans l'offensive de taille que mène le groupe de Steve Ballmer pour renforcer sa présence dans les médias Internet et les plateformes mobiles. Adobe est en effet l'un des logiciels les plus utilisés par les sites pour les vidéos et les graphiques. «C'est certainement possible. Cela pourrait se résumer à ‘l'ennemi de mon ennemi est mon ami' et Microsoft comme Adobe ont pour ennemi commun Apple. La plateforme Flash entre les mains de Microsoft pourrait être une arme intéressante contre Apple», explique Toan Tran, analyste à Morningstar. Mais pour l'instant, ni Adobe ni Microsoft se sont exprimés sur le sujet.
Source :Figaro
Comme souvent en Bourse, tout a commencé par une rumeur. Adobe pourrait bientôt être avalé par Microsoft, d'après un blog du New York Times. Il n'en fallait pas davantage pour faire flamber les titres Adobe à la Bourse de New York jeudi soir. Ces derniers ont bondi de 17% pour toucher un plus haut en séance à 30 dollars l'action avant de finalement clôturer sur un bond de 11,5% à 28,69 dollars. Microsoft a avancé de 0,41% à 24,53 dollars.
D'après le quotidien américain, le directeur général de Microsoft, Steve Ballmer, aurait rencontré récemment en secret le patron d'Adobe, Shantanu Narayen, dans les bureaux de ce dernier à San Francisco. Au menu des discussions : l'organisation de la lutte contre la domination d'Apple sur les téléphones mobiles. En se basant sur des informations de salariés et consultants anonymes proches du dossier, le New York Times affirme qu'une opération de rachat aurait été évoquée comme une possibilité.
Une offre à 15 milliards de dollars
L'éditeur de logiciels serait ainsi une cible pour Microsoft qui pourrait être amené à débourser au minimum 15 milliards de dollars (10,7 milliards d'euros), sur la base de l'actuelle capitalisation boursière d'Adobe. Si l'opération se concluait, elle marquerait un tournant dans la lutte que mène Microsoft contre Apple. Elle permettrait au groupe informatique d'intégrer des graphiques et des capacités vidéo dans des logiciels dédiés à de nouveaux modèles de téléphones et de tablettes.
Une nouvelle étape serait franchie dans l'offensive de taille que mène le groupe de Steve Ballmer pour renforcer sa présence dans les médias Internet et les plateformes mobiles. Adobe est en effet l'un des logiciels les plus utilisés par les sites pour les vidéos et les graphiques. «C'est certainement possible. Cela pourrait se résumer à ‘l'ennemi de mon ennemi est mon ami' et Microsoft comme Adobe ont pour ennemi commun Apple. La plateforme Flash entre les mains de Microsoft pourrait être une arme intéressante contre Apple», explique Toan Tran, analyste à Morningstar. Mais pour l'instant, ni Adobe ni Microsoft se sont exprimés sur le sujet.
Source :Figaro
Commentaire