Leghzal Fatma
Taroudant, Marrakech, Fès et Meknès sont les villes qui ont vu le développement du Malhoun et où poètes et chanteurs se donnaient rendez-vous régulièrement pour chanter leurs poésie. Avec l’introduction de nouveaux genres musicaux au Maroc comme la musique arabo-andalouse et le Gharnati, le Malhoun subira quelques influences sans pour autant perdre de ses spécificités. Un effort doit cependant être fait dans le choix des poèmes à diffuser, dans le style et la manière d'interpréter musicalement, dans la modulation raisonnée de la récitation et des agencements rythmiques, et finalement du côté de l'esthétique, il nous manque une véritable pédagogie du beau. La question n'est, d'ailleurs, pas seulement musicale, dans les milliers de poèmes encore largement manuscrits et relativement accessibles, il y a toute l'histoire sociale et les éléments philologiques et linguistiques pour une meilleure compréhension de la culture marocaine. Traitant de tous les thèmes poétiques courants, les “qçaïd” retrouvent grosso modo 4 catégories de thèmes : la foi et ses multiples dimensions, la “jalsa” et la dimension ludique, les thèmes sociaux ainsi que les thèmes relevant les aspects documentaires, historiques et politiques. On connaît généralement les “qacida asshaqi” (d'amour) comme dans cette chanson intitulée Leghzal Fatma qui est un titre majeur de la chanson malhoun écrite par feu Houcine Toulali. Cette chanson possède à la fois une très belle musique qui a été interprétée dans une version magistrale par Mejdoub.
Leghzal Fatma ne manque pas de nous faire une description minutieuse du physique d'une belle dame nommée Fatma...C'est une très belle histoire d´amour...Les paroles racontent en darija, l'histoire d'un homme qui aime dans le plus grand secret Fatma. Ce dernier décrit toute la souffrance liée à cet amour, mais aussi sa servitude et la beauté de Fatma. la Qasida sublime est très longue et dure plus de 18 minutes.
Ce style musical s´adresse à des gens cultivés en quête de valeurs morales, ils y trouveront cette poésie arabe typiquement marocaine et le sens subtil cachés derrière ces mots.
Malheureusement, il est fort de constater que peu de gens au Maroc apprécient ces qaçaid, voire même le malhoun et l'ouverture d'esprit qu'elle procure. Ainsi, pratiquement aucun commerce de disques dans les villes importantes ne possèdent la moindre collection ou anthologie de malhoun car le style est jugé non-commercial. La succursale Fassiphone implantée en Belgique, ne distribue pas pour des raison obscures cette musique.
Cette musique devrait faire l'objet de la plus grande attention car elle représente l'âme réelle d'un pays...Heureusement qu'actuellement, quelques intellectuels et artistes comme Saïd El Meftahi se mobilisent pour promouvoir ce genre musical, via notamment la collection de Tarab production.
Taroudant, Marrakech, Fès et Meknès sont les villes qui ont vu le développement du Malhoun et où poètes et chanteurs se donnaient rendez-vous régulièrement pour chanter leurs poésie. Avec l’introduction de nouveaux genres musicaux au Maroc comme la musique arabo-andalouse et le Gharnati, le Malhoun subira quelques influences sans pour autant perdre de ses spécificités. Un effort doit cependant être fait dans le choix des poèmes à diffuser, dans le style et la manière d'interpréter musicalement, dans la modulation raisonnée de la récitation et des agencements rythmiques, et finalement du côté de l'esthétique, il nous manque une véritable pédagogie du beau. La question n'est, d'ailleurs, pas seulement musicale, dans les milliers de poèmes encore largement manuscrits et relativement accessibles, il y a toute l'histoire sociale et les éléments philologiques et linguistiques pour une meilleure compréhension de la culture marocaine. Traitant de tous les thèmes poétiques courants, les “qçaïd” retrouvent grosso modo 4 catégories de thèmes : la foi et ses multiples dimensions, la “jalsa” et la dimension ludique, les thèmes sociaux ainsi que les thèmes relevant les aspects documentaires, historiques et politiques. On connaît généralement les “qacida asshaqi” (d'amour) comme dans cette chanson intitulée Leghzal Fatma qui est un titre majeur de la chanson malhoun écrite par feu Houcine Toulali. Cette chanson possède à la fois une très belle musique qui a été interprétée dans une version magistrale par Mejdoub.
Leghzal Fatma ne manque pas de nous faire une description minutieuse du physique d'une belle dame nommée Fatma...C'est une très belle histoire d´amour...Les paroles racontent en darija, l'histoire d'un homme qui aime dans le plus grand secret Fatma. Ce dernier décrit toute la souffrance liée à cet amour, mais aussi sa servitude et la beauté de Fatma. la Qasida sublime est très longue et dure plus de 18 minutes.
Ce style musical s´adresse à des gens cultivés en quête de valeurs morales, ils y trouveront cette poésie arabe typiquement marocaine et le sens subtil cachés derrière ces mots.
Malheureusement, il est fort de constater que peu de gens au Maroc apprécient ces qaçaid, voire même le malhoun et l'ouverture d'esprit qu'elle procure. Ainsi, pratiquement aucun commerce de disques dans les villes importantes ne possèdent la moindre collection ou anthologie de malhoun car le style est jugé non-commercial. La succursale Fassiphone implantée en Belgique, ne distribue pas pour des raison obscures cette musique.
Cette musique devrait faire l'objet de la plus grande attention car elle représente l'âme réelle d'un pays...Heureusement qu'actuellement, quelques intellectuels et artistes comme Saïd El Meftahi se mobilisent pour promouvoir ce genre musical, via notamment la collection de Tarab production.
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