Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Stina chante Izriw yeɣleb lehmali - El Anka / Matoub

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • #16
    Suuuuublime !

    Le mal du pays qui nous prend dun coup
    Ah ya dini !!!!

    Akker atswalidh , nadhi adawidh , aqim oulech .

    Commentaire


    • #17
      Saha mam,

      Si tasaft id giɣ asɣar
      Macci d terga w-ɣannim


      Assegwas amegaz Rasta.
      "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
      Socrate.

      Commentaire


      • #18
        Azul Rasta
        Saha saha Lfamilya ,l’encyclopédie nagh !
        Attan thi lkhatrik
        رحم الله امرأة اعتصرت عمرها في كأس لتسقي وليدها شهدا

        Commentaire


        • #19
          Ula d kem u txussed ara.
          Lqeftiha f esma.

          si Tasaft id gid asghar au sens propre et figuré.

          Merci pour la chanson. C'est l'iliade de Lounis.
          "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
          Socrate.

          Commentaire


          • #20
            Assegwass amegaz mam et elfamiliya

            Nchaallah dhassegass adyawin lehna , essaha , thayri yaouk dhchit nyedhrimen


            Et n'oubliez pas dhassmess idounith
            Ah ya dini !!!!

            Akker atswalidh , nadhi adawidh , aqim oulech .

            Commentaire


            • #21
              Bonjour à vous et bonne année 2015

              Merci pour vos partages.
              Magistrale cette reprise!

              Commentaire


              • #22
                Je n'ai compris le sens de ces issefra que devenu adulte.
                alors que c'est a l'ecole que nous aurions du etudier notre poesie au lieu de celle de farazaqoun et Mouhalhiloun...
                ceux qui ont opprime et voulu ravager notre culture sont impardonnable:
                ceg3aniyid 3 atmatnik i waken akghumagh ittigik a yameghvuniw ahh

                adnesmekthi eldjil yetsu... ghef dhar asmi n zemdh arkass (Temps de guerre?)
                mi g fethl i wa3daw sekssou...nek efthelkhass d ahlalas (guerriers et traitres?)
                asmi tekfa da3wessou... aghligh adaw la3nayass ...(pouvoire?)

                la3nayak tecva amesmar...yersan di sesga yeqim
                nek ak degaligh amnar......seg fusik ad etchegh alqim
                si tassaft id gigh asghar... maci d derga oughanim
                ...et maintenant?

                Commentaire


                • #23
                  Tout à fait hiemsal,
                  un textes pareil possède une valeur artistique, litteraire, philosophique, et historigraphique.
                  Ce n'est pas seulement un texte d'école mais un texte école.

                  Ma mazal gma yehkkem
                  Ay aggu d-yebbi waddu
                  Ahkim ur nesɛ-ara ahkim
                  Anwa ay agwad ma yeqqim
                  Ay maɣbun-iw ah

                  Et quand des gens comme Issiakhem et Kateb Yacine sont sensibles à cette poésie...

                  Dernière modification par elfamilia, 04 janvier 2015, 23h38.
                  "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                  Socrate.

                  Commentaire


                  • #24
                    azul par ici !

                    tres belle voix, d'un air médiéval, merci pour le partage El familia, et la vérité... elle chante mieux que la majorité des chanteuses kabyles


                    pour ta derniere vidéo , pourquoi ces hommes pleurent, elle chante quoi ( enfin le message ) ?
                    Dernière modification par Elissar, 05 janvier 2015, 02h25.

                    Commentaire


                    • #25
                      Wach Elissar,

                      Ay agu est un texte qui se prête à plusieurs lectures. Mais le contexte où elle a été composée renvoie à une signification assez précise. Il s'agit de l'après-révolution et le désenchantement qui s'en suit à cause des trahisons.

                      Je viens de trouver une traduction plutôt fidèle sur le site de Setif-dz. Je ne sais pas si c'est celle de Tassadit Yacine.

                      Mes yeux ont cherché
                      Où trouver un de mes amis.
                      Ils ne sont plus autour de moi
                      Et leur arrivée est compromise.
                      Où êtes-vous ?
                      Où êtes vous allés ?
                      Ô vous qui refusiez le déshonneur.

                      Mon cœur refuse
                      De croire que je n’ai plus d’amis.
                      Ils vous cherchent,
                      Il vous retrouve dans les rêves.
                      Où êtes vous ?
                      Où êtes vous allés ?
                      Vous que les jours ont trahis.

                      La nostalgie est permanente
                      Elle a fait de mon cœur sa demeure.
                      Elle trouve en moi
                      Tout ce qu’elle pouvait désirer.
                      Où êtes vous ?
                      Il n’y a que votre joie
                      Qui puisse lui prendre sa place.

                      La nostalgie m’a dit :
                      Je ferai de ton cœur ma résidence.
                      Maintenant je peux te vaincre
                      Car tes amis étaient ton seul salut.
                      Ils sont, maintenant, partis
                      Ils ne sont plus là,
                      Qui viendrait à ton secours ?

                      Je suis banni comme tous les bannis
                      Mais pour une raison qui m’est propre :
                      Le frère en qui j’espérais le bien
                      A résolu de me combattre.
                      Je pars, je change de pays
                      Reste frère, laboure et moissonne à ta guise.

                      Rappelons à la génération oublieuse
                      Le temps de notre engagement :
                      Quand lui servait le couscous pour l’ennemi,
                      Moi je le truffais de billes de plomb.
                      Quand le conflit prit fin
                      Je me suis retrouvé sous sa protection.

                      Ta protection était un pieu enclavé
                      Enfoncé dans le cœur de ma maison.
                      Et moi je devais rester sur le seuil (de ta porte)
                      D’où je devais mendier ton pain.
                      Je suis fait du chêne qui refuse de plier,
                      Pas de la consistance fragile du roseau.

                      Depuis leur éloignement du pays,
                      Mes yeux n’ont pas cessé de pleurer
                      Et d’attendre qui allait venir
                      Pour au moins nous apporter les nouvelles.
                      Ce n’est pas toi l’objet de ma nostalgie, frère,
                      Mais la terre qui nous a engendrés.

                      Ô Clair de lune
                      Qui as oint les sommets
                      Ô clair de lune !
                      Où que je sois
                      Où qu’ils veuillent être,
                      Ô clair de lune,
                      Je te vois
                      Comme ils te voient
                      Ô clair de lune.

                      J’ai attendu les nouvelles
                      Aujourd’hui comme hier
                      J’ai attendu les nouvelles
                      Le jour et son lendemain confondus.
                      J’ai attendu les nouvelles
                      Èté comme hiver
                      J’ai attendu les nouvelles
                      En surveillant toutes les directions
                      Le nuage vint et me trouva
                      Sur ma demande
                      Il me répondit : Ô mon pauvre malheureux !

                      D’où viens-tu nuage ?
                      Ô nuage amené par le vent !
                      Je viens d’où tu viens
                      Et où tu ne retourneras jamais
                      Ô mon pauvre malheureux.

                      Qu’as-tu vu ? Ô nuage !
                      Ô nuage amené par le vent !
                      J’ai vu ceux que tu aimes
                      Et que tu ne reverras plus jamais
                      Ô mon pauvre malheureux.

                      Pourquoi suis-je banni ? Ô nuage !
                      Ô nuage amené par le vent !
                      Depuis la mort de ton père
                      Ton rêve s’est transformé en cauchemar
                      Ô mon pauvre malheureux !


                      Mon frère détient-il encore le pouvoir ?
                      Ô nuage amené par le vent !
                      Un oligarque au pouvoir absolu
                      Ne craint personne à s’éterniser
                      Ô mon pauvre malheureux !

                      Dis-moi, le pays vit-il sous l’injustice ?
                      Ô nuage amené par le vent !
                      Ce sont tes frères qui la pratiquent,
                      Ils l’enterrent quand ils en sont lassés
                      Ô mon pauvre malheureux !

                      Il n’y a plus d’injustice alors ?
                      Ô nuage amené par le vent !
                      Tes frères qui l’ont enterrée
                      Sont en train de la déterrer
                      Ô mon pauvre malheureux !

                      Quelle est ta destination ? Ô nuage!
                      Ô nuage amené par le vent !
                      Tes frères m’ont engagé
                      Pour te priver de soleil
                      Ô mon pauvre malheureux !
                      "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                      Socrate.

                      Commentaire


                      • #26
                        Stina, elle n'arrêtera pas de nous surprendre. Elle maîtrise de mieux en mieux la langue kabyle et surtout sur cette prestation elle touche au répertoire des maîtres de la chanson algerienne et place la barre très très haut!

                        Merci elfamilia pour ce joli et intéressant partage et merci d'alimenter le topic avec tes connaissances.

                        Merci aussi à sadiqati mam pour la vidéo et à tous ceux qui apportent un plus au topic.
                        Dernière modification par remember, 05 janvier 2015, 17h33.
                        Le souvenir c'est ce qu'il reste de mémoire à l'oubli

                        Commentaire


                        • #27
                          remember,

                          Ay agu correspond bien à l'image de ton avatar.

                          L'exilé, la tête dans le brouillard et le regard hagard interroge cette même brume sur son pays.

                          Macci d-kecc id iɣaden
                          D-akal isg-id nefruri
                          Dernière modification par elfamilia, 05 janvier 2015, 18h09.
                          "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                          Socrate.

                          Commentaire


                          • #28
                            Tres jolie voix, elle dit qu'elle ne maîtrise pas la langue, juste les chansons. Elle aime la;mélodie, je la comprends.
                            Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
                            Hemingway

                            Commentaire


                            • #29
                              Effectivement Ay agu est dans le même esprit que mon avatar en plus de tes connaissances tres instructives, toujours le bon sens de l'observation

                              "La tête dans le brouillard et le regard hagard interroge cette meme brume sur son pays"... et d'autres preoccupations oeilfermé la liste est longue
                              Dernière modification par remember, 05 janvier 2015, 18h31.
                              Le souvenir c'est ce qu'il reste de mémoire à l'oubli

                              Commentaire


                              • #30
                                Remember,

                                Ghaf acu itesteqssayed agu ?
                                acu im d yettara ?
                                "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                                Socrate.

                                Commentaire

                                Chargement...
                                X