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Stina chante Izriw yeɣleb lehmali - El Anka / Matoub
Je n'ai compris le sens de ces issefra que devenu adulte.
alors que c'est a l'ecole que nous aurions du etudier notre poesie au lieu de celle de farazaqoun et Mouhalhiloun...
ceux qui ont opprime et voulu ravager notre culture sont impardonnable: ceg3aniyid 3 atmatnik i waken akghumagh ittigik a yameghvuniw ahh
adnesmekthi eldjil yetsu... ghef dhar asmi n zemdh arkass (Temps de guerre?)
mi g fethl i wa3daw sekssou...nek efthelkhass d ahlalas (guerriers et traitres?)
asmi tekfa da3wessou... aghligh adaw la3nayass ...(pouvoire?)
la3nayak tecva amesmar...yersan di sesga yeqim
nek ak degaligh amnar......seg fusik ad etchegh alqim si tassaft id gigh asghar... maci d derga oughanim
Tout à fait hiemsal,
un textes pareil possède une valeur artistique, litteraire, philosophique, et historigraphique.
Ce n'est pas seulement un texte d'école mais un texte école.
Ma mazal gma yehkkem
Ay aggu d-yebbi waddu
Ahkim ur nesɛ-ara ahkim
Anwa ay agwad ma yeqqim
Ay maɣbun-iw ah
Et quand des gens comme Issiakhem et Kateb Yacine sont sensibles à cette poésie...
Dernière modification par elfamilia, 04 janvier 2015, 23h38.
"Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
Socrate.
Ay agu est un texte qui se prête à plusieurs lectures. Mais le contexte où elle a été composée renvoie à une signification assez précise. Il s'agit de l'après-révolution et le désenchantement qui s'en suit à cause des trahisons.
Je viens de trouver une traduction plutôt fidèle sur le site de Setif-dz. Je ne sais pas si c'est celle de Tassadit Yacine.
Mes yeux ont cherché
Où trouver un de mes amis.
Ils ne sont plus autour de moi
Et leur arrivée est compromise.
Où êtes-vous ?
Où êtes vous allés ?
Ô vous qui refusiez le déshonneur.
Mon cœur refuse
De croire que je n’ai plus d’amis.
Ils vous cherchent,
Il vous retrouve dans les rêves.
Où êtes vous ?
Où êtes vous allés ?
Vous que les jours ont trahis.
La nostalgie est permanente
Elle a fait de mon cœur sa demeure.
Elle trouve en moi
Tout ce qu’elle pouvait désirer.
Où êtes vous ?
Il n’y a que votre joie
Qui puisse lui prendre sa place.
La nostalgie m’a dit :
Je ferai de ton cœur ma résidence.
Maintenant je peux te vaincre
Car tes amis étaient ton seul salut.
Ils sont, maintenant, partis
Ils ne sont plus là,
Qui viendrait à ton secours ?
Je suis banni comme tous les bannis
Mais pour une raison qui m’est propre :
Le frère en qui j’espérais le bien
A résolu de me combattre.
Je pars, je change de pays
Reste frère, laboure et moissonne à ta guise.
Rappelons à la génération oublieuse
Le temps de notre engagement :
Quand lui servait le couscous pour l’ennemi,
Moi je le truffais de billes de plomb.
Quand le conflit prit fin
Je me suis retrouvé sous sa protection.
Ta protection était un pieu enclavé
Enfoncé dans le cœur de ma maison.
Et moi je devais rester sur le seuil (de ta porte)
D’où je devais mendier ton pain.
Je suis fait du chêne qui refuse de plier,
Pas de la consistance fragile du roseau.
Depuis leur éloignement du pays,
Mes yeux n’ont pas cessé de pleurer
Et d’attendre qui allait venir
Pour au moins nous apporter les nouvelles.
Ce n’est pas toi l’objet de ma nostalgie, frère,
Mais la terre qui nous a engendrés.
Ô Clair de lune
Qui as oint les sommets
Ô clair de lune !
Où que je sois
Où qu’ils veuillent être,
Ô clair de lune,
Je te vois
Comme ils te voient
Ô clair de lune.
J’ai attendu les nouvelles
Aujourd’hui comme hier
J’ai attendu les nouvelles
Le jour et son lendemain confondus.
J’ai attendu les nouvelles
Èté comme hiver
J’ai attendu les nouvelles
En surveillant toutes les directions
Le nuage vint et me trouva
Sur ma demande
Il me répondit : Ô mon pauvre malheureux !
D’où viens-tu nuage ?
Ô nuage amené par le vent !
Je viens d’où tu viens
Et où tu ne retourneras jamais
Ô mon pauvre malheureux.
Qu’as-tu vu ? Ô nuage !
Ô nuage amené par le vent !
J’ai vu ceux que tu aimes
Et que tu ne reverras plus jamais
Ô mon pauvre malheureux.
Pourquoi suis-je banni ? Ô nuage !
Ô nuage amené par le vent !
Depuis la mort de ton père
Ton rêve s’est transformé en cauchemar
Ô mon pauvre malheureux !
Mon frère détient-il encore le pouvoir ?
Ô nuage amené par le vent !
Un oligarque au pouvoir absolu
Ne craint personne à s’éterniser
Ô mon pauvre malheureux !
Dis-moi, le pays vit-il sous l’injustice ?
Ô nuage amené par le vent !
Ce sont tes frères qui la pratiquent,
Ils l’enterrent quand ils en sont lassés
Ô mon pauvre malheureux !
Il n’y a plus d’injustice alors ?
Ô nuage amené par le vent !
Tes frères qui l’ont enterrée
Sont en train de la déterrer
Ô mon pauvre malheureux !
Quelle est ta destination ? Ô nuage!
Ô nuage amené par le vent !
Tes frères m’ont engagé
Pour te priver de soleil
Ô mon pauvre malheureux !
"Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
Socrate.
Stina, elle n'arrêtera pas de nous surprendre. Elle maîtrise de mieux en mieux la langue kabyle et surtout sur cette prestation elle touche au répertoire des maîtres de la chanson algerienne et place la barre très très haut!
Merci elfamilia pour ce joli et intéressant partage et merci d'alimenter le topic avec tes connaissances.
Merci aussi à sadiqati mam pour la vidéo et à tous ceux qui apportent un plus au topic.
Dernière modification par remember, 05 janvier 2015, 17h33.
Le souvenir c'est ce qu'il reste de mémoire à l'oubli
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