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Pendule

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  • Pendule

    Pendule !

    Rythmes cette nuit blanche
    Désertée par le sommeil
    Je tends les bras je fais la manche
    Mes yeux ardents guettent son réveil

    Ma main posée sur sa hanche
    Sa douce halène sur mon front
    Même clos ses yeux pervenches
    Illuminent le firmament

    Mes yeux avalent sa présence
    Mon cœur se frotte à son âme
    Ils ont si peur de son absence
    Elle est leurs lumière ; et leur flamme

    Pendule !
    Gardien de l’aquarelle
    Qui se dessine sur ces draps blancs
    Que cette beauté soit éternelle
    Que nulle ride ne touche son front

    Amen.
    "En mode renaissance"

  • #2
    Pendule!

    Une très belle intimité que tu nous livres.
    Puisse le temps écouter tes tourments !

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    • #3
      Que faire,
      merci pour ton poeme . tres delicatement narre
      Dernière modification par suzanna, 20 septembre 2009, 19h59.
      " Le bonheur n' est pas une recompense mais une consequence, La souffrance n' est pas une punition mais un resultat...."
      NULLA DI NUOVO SOTTO IL SOLE.."

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      • #4
        Suzanna, il me semble plutot que c'est un supplique au temps d'épargner ses rides a sa bien-aimée.

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        • #5
          oui t'as raison... mais en meme temps ca fait penser a l'usure du temps qui nous menace tous a un moment ou a un autre- je pensais tout simplement elargir sa pensee , ne lui en deplaise !!
          " Le bonheur n' est pas une recompense mais une consequence, La souffrance n' est pas une punition mais un resultat...."
          NULLA DI NUOVO SOTTO IL SOLE.."

          Commentaire


          • #6
            C'est ce qui le rend plus poignant ce poeme la "futilité" du supplique face a l'indifférence du temps.

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            • #7
              Ludica

              C'est ce qui le rend plus poignant ce poeme la "futilité" du supplique face a l'indifférence du temps.

              Oui c'est mon drame Ludica c'est bien le mot FUTILE mon supplique et celui du pendule sont la preuve de notre disgrâce commune, nous jouons tout deux au jeu de la divinité , le pendule égrène l’éternelle éternité à faire usé ses aiguilles d’acier. Et moi par amour je prie que le temps épargne ma bien aimée.

              J’ai lu un jour une très belle description de l'éternité :" « une planète en bronze, effleurée chaque Mille ans par les ailes d'un oiseau de passage; l'éternité est le temps qu'il faudra pour que cette planète s'use"

              "En mode renaissance"

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              • #8
                suzanna

                Merci Suzanna,

                le temps use tout sauf le temps

                merci pour ta lecture
                "En mode renaissance"

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                • #9
                  Eternité

                  « une planète en bronze, effleurée chaque Mille ans par les ailes d'un oiseau de passage; l'éternité est le temps qu'il faudra pour que cette planète s'use »
                  Elle est magnifique cette description, ce mouvement cyclique, d’une douceur irrésistible !
                  J'y ajouterais « l'éternité n'est pas un prolongement du temps, mais une absence de temps » de Graham Green

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                  • #10
                    l'éternité

                    « l'éternité n'est pas un prolongement du temps, mais une absence de temps »

                    un grand monsieur aux idées encore plus grandes

                    merci Ludica
                    "En mode renaissance"

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                    • #11
                      C'est qu'il lui faut grandeur, l'éternité!
                      Dernière modification par absente, 26 septembre 2009, 17h02.

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                      • #12
                        Ludica

                        ta bouche est sage , et ta plume encore plus
                        "En mode renaissance"

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                        • #13
                          Jeu de la divinité

                          Ma plume est bien modeste

                          Oui c'est mon drame Ludica c'est bien le mot FUTILE mon supplique et celui du pendule sont la preuve de notre disgrâce commune, nous jouons tout deux au jeu de la divinité , le pendule égrène l’éternelle éternité à faire usé ses aiguilles d’acier.

                          Une belle illustration du Futile. Je ne crois pas que cela soit une disgrace

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