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Tout le mal que l'on t'a faît !

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  • Tout le mal que l'on t'a faît !

    Un mot , un cri , une larme ,
    Pour tout dire ,
    Dire le mal que l’on t’a fait ,
    Que l’on nous a fait ,
    Celui qui nous a éloignés ,
    Longtemps ,
    Le sentiment d’une Eternité ,

    Tu m ‘as tant manqué ,
    Les « papa « et les « vava » sortant de ta bouche ,
    Joyeusement , plein de reproches parfois !
    Le regard d’un enfant ,
    Plein de douceur qu’un seul mot assombri ,

    Que d’inconscience chez l’adulte ,
    De cruauté ,
    De perversité maladive ,
    Prendre un enfant par la main ,
    Lui montrer un chemin ,
    Le chemin , le bon ,
    Lui apprendre l’amour .

    Le prendre par la main ,
    Pour aller loin ,
    Ne pas lui faire de mal !

    Cette larme qui coule sur ta joue ,
    Mon enfant ,
    Me dît que tu souffres ,
    Ce regard tourné vers le sol ,
    Mon enfant ,
    Me dît que tu ne sais plus .

    Saïd jul 9 04

  • #2
    Azul Saïd,

    Comme toujours , ton poème est émouvant, tendre et touchant.

    Merci .

    Commentaire


    • #3
      azul a Morjane ,
      Tu vois , quand je jette un coup d'oeil sur certains quotidiens , sur un reportage à la TV , et que cela n'arrête pas avec les sauvageries , je pense encore plus fortement à mes enfants ,et je me dis : Comment un adulte peut-il faire çà à un enfant ?
      Je n'ai pas de réponse .

      Commentaire


      • #4
        Azul Said,

        Tout à fait je partage ce sentiment et d'ailleurs l'Amour-infini m'avait demandé suite a mon poème
        le coeur d'un enfant deux questions à savoir
        Envoyé par l'Amour-Infini
        Est-ce que la pureté est présente en chacun...et dans ceux qui maltraite leurs enfants?
        La violence, l'abus de pouvoir etcc....est-ce que ce sont les masques dont tu parles....si oui avec qu'elle attitude doit-on aborder ces personnes masquées( sans s'y exclure bien entendu!!)?
        et bien là je n'ai pas de réponse. Il y a un an à l'epoque de mon poème, j'en aurais eu certainement mais là devant les horreurs infligés avec tant de froideur par des personnes "intelligentes". Je ne sais plus. Comment ose t'on souiller, toucher tuer faire souffrir un enfant? La folie n'explique pas tout. Accuser la société, les moeurs? Je n'y crois pas.

        Je n'ai pas de réponse du dégout et de la répulsion pour ces monstres, de la tristesse , de la peine pour ses enfants. Autrement, je ne sais pas.

        Commentaire


        • #5
          Bonsoir Saïd

          J'ai bien saisi, le message que tu as essayé de faire passer :wink:

          Merci pour l'enfant

          cordialement

          Commentaire


          • #6
            Je met le chapeau

            Oui,
            Je fais parti de ceux que l'on nomme monstre
            J'ai un enfant en moi comme tout le monde
            Je le traite souvent avec haine et colère

            Lorsque J'ai très mal,
            Comme maintenant où la poignée de la souffrance me prend la gorge,
            Je pense souvent à la vie(l'enfant) avec haine et vengeance.
            Je désir me détruire et m'anéantir pour ne plus avoir à supporter cette horrible vie.

            Peu importe les sermonts, les espoirs, les morales où les belles paroles!!
            Cela est vain pour moi lorsque je vis cette souffrance. Je ne veux même pas entendre parler d'effort où de «plus tard ça ira mieux» ou de respire ou de aime toi Je M'en fout parce que de sentir et de vivre ce mal de vivre en moi est dejà un Enfer. Et Que la vie soit fait de cet enfer me répugne sauvagement!

            Pourquoi??????

            C'est la question que je me pose souvent dans cette enfer!

            Je me met à parler intérieurement à cet enfant avec violence et ressentiment et je me trouve médiocre de penser cela . Je me trouve mauvais et méchant...non digne de vivre...et même de mourir...Ce qui s'appelle le Purgatoire...symboliquement parlant...

            Présentement je me vois ramener à ma conscience ces états d'être et en plus je crois bien faire en avouant faire parti de ces «monstres».

            Je Suis Ces monstres et Je Suis Ces Anges dans notre rêve et cauchemar de vie.

            Je N'aime pas Ce que Je Suis
            J'aime Ce que Je Suis
            La véritable identité est celle qui s'exprime en vérité

            Commentaire


            • #7
              Ou la la,c'est infiniment trop compliqué pour juillet! :biggrin: Qui veut nous parler des vagues, du sable, des crevettes grillées et des siestes "maison"? :biggrin:
              BEHIND EVERY
              SUCCESSFUL WOMAN
              IS... HERSELF!

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              • #8
                Entre le bien et puis le mal
                il n'y a pas d'issue fatal
                on peut être un monstre le matin
                même si on revêt un visage d'humain
                on peut être laid et plein de beauté
                Elles sont cachés elles sont futées

                Pourquoi se poser tant de questions?
                On est tous parfois un peu con

                Il faut rester ce que l'on est
                savoir chasser tout le mauvais
                Et si parfois on se fait peur
                rire un bon coup avec vigueur

                L'enfant qui était en moi reste vivant
                plein de sourire , il est ardent
                il ignorait la loi du plus fort
                Il n'était pas préssé d'être un grand

                A force de voir pleurer le monde
                il a grandit il a murit, bien obligé
                il a durcit toutes ses idées
                Mais dès que souffle la moindre douceur
                le coeur d'enfant redevient bonheur

                Commentaire


                • #9
                  Merci
                  La véritable identité est celle qui s'exprime en vérité

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                  • #10
                    Bonsoir l'Amour infini

                    Je te poste un poème d'un garçon "Plomb 95" atteint de shizophrénie

                    Certains soirs où la lune invite ses fantômes
                    Des langues se délient
                    Et la lueur jaune y consume les cendres
                    Des terres agonisant
                    Des mots évanouis

                    Une lueur froide accoste les rivières
                    Les torrents et les fleuves
                    Les voiles au vent salin
                    Hante le transparent de souvenirs opales
                    Et des spectres de feu la mer aux chants marins

                    Les ciseaux de la nuit découpent les maisons
                    Qu’aux premiers rayons vagues on devine le port
                    Le clocher de l’église ajusté d’horizon
                    D’infinis points de mire où l’eau grise s’endort

                    D’innocentes lumières vagabondent et s’enfuient
                    Sous le phare incertain survolé des étoiles
                    Les écumes avalées amarrées à la nuit
                    Sont qu’une ombre de l’ombre où l’eau tisse sa toile

                    A la grève se lisse un faisceau rocailleux
                    Des galets policés aux rondeurs encéphales
                    Et les sables blanchis ont cet air capiteux
                    Que la mer envahit dans la nuit qui s’affale

                    Certains soirs où la lune invite ses fantômes
                    Des langues se délient
                    Et la lueur jaune y consume les cendres
                    Des terres agonisant
                    Des mots évanouis

                    Une page blanche et plus rien d'impossible (JG)


                    Cordialement

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