Pablo Neruda - Prix Nobel de littérature 1971
Il meurt lentement,
Celui qui ne voyage pas,
Celui qui ne lit pas,
Celui qui n'écoute pas de musique,
Celui qui ne sait trouver grâce à ses yeux.
* Il meurt lentement,
Celui qui détruit son amour-propre,
Celui qui ne se laisse jamais aider.
* Il meurt lentement,
Celui qui devient esclave de l'habitude,
Refaisant tous les jours les mêmes chemins,
Celui qui ne change jamais de repères,
Ne se risque jamais à changer la couleurs de ses vêtements,
Ou ne parle jamais à un inconnu.
* Il meurt lentement,
Celui qui évite la passion
Et son tourbillon d'émotions,
Celles qui redonnent la lumière dans les yeux
Et réparent les coeurs blessés.
* Il meurt lentement,
Celui qui ne change pas de cap,
Lorsqu'il est malheureux au travail ou en amour,
Celui qui ne prend pas de risques
Pour réaliser ses rêves.
Celui qui, pas une seule fois dans sa vie
N'a fui les conseils sensés.
* Vis maintenant.
Risque toi aujourd'hui.
Ne te laisse pas mourir lentement.
Ne te prive pas d'être heureux !
					Il meurt lentement,
Celui qui ne voyage pas,
Celui qui ne lit pas,
Celui qui n'écoute pas de musique,
Celui qui ne sait trouver grâce à ses yeux.
* Il meurt lentement,
Celui qui détruit son amour-propre,
Celui qui ne se laisse jamais aider.
* Il meurt lentement,
Celui qui devient esclave de l'habitude,
Refaisant tous les jours les mêmes chemins,
Celui qui ne change jamais de repères,
Ne se risque jamais à changer la couleurs de ses vêtements,
Ou ne parle jamais à un inconnu.
* Il meurt lentement,
Celui qui évite la passion
Et son tourbillon d'émotions,
Celles qui redonnent la lumière dans les yeux
Et réparent les coeurs blessés.
* Il meurt lentement,
Celui qui ne change pas de cap,
Lorsqu'il est malheureux au travail ou en amour,
Celui qui ne prend pas de risques
Pour réaliser ses rêves.
Celui qui, pas une seule fois dans sa vie
N'a fui les conseils sensés.
* Vis maintenant.
Risque toi aujourd'hui.
Ne te laisse pas mourir lentement.
Ne te prive pas d'être heureux !



 
  
Commentaire