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Elle et mes vieux jours.

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  • #16
    Pfffiou...c était éblouissant!
    J ai adoré ton style, le rythme de ton texte, les images que tu utilise...du grand art et tu es doué!

    Merci d avoir partagé cette création Inaksen!

    Dommage par contre de te lire une pointe d amertume dans le verbe, voir une once de mépris pour ceux qui fréquentent la rue dans les commentaires qui suivent ton très bel écrit

    Les quelques retours reçu ne te suffisent peut être pas à te sentir reconnu dans ce que tu fais...pourtant tu en as récolté plusieurs et tous positifs!
    Les grands poètes ne nourrissent pas leur flamme de la reconnaissance des autres pourtant...
    Soit tu as le feu sacré et le bois de ton âme suffit a l entretenir...soit il te faut choisir une activité plus accessible a tout un chacun qui permettra a d avantage de monde de t encenser.
    Je sais pas...le foot?


    En tout cas j ai aimé ta poésie!
    J espère te lire encore...


    PS: puis comme je vois que tu es un membre arrivé il y a relativement peu de temps...sache que tu n as pas connu une époque grandiose où sur cette rue les étoiles detournaient la lumière des réverbères.
    Dernière modification par Châma, 22 février 2014, 09h27.

    Crie leur qu'on est le monde...Que le peuple finira par vaincre,
    Qu'ils ont le chiffre, qu'on a le nombre...Et que la rue nous appartient!

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    • #17
      Elle et mes vieux jours

      Ce soir, quand la tempête gémit de ses souffles
      Et choient les feuilles des chênes et des charmilles,
      Las, un peu soucieux, et seul devant mon feu,
      Mon âme vague dans le calme de la nuit.

      Des braises ardentes qui crépitent aux flammes
      Une douceur remonte et ranime mes sens ;
      Mon regard songeur enlisé dans mes drames
      Ravive ce passé de ma vaine existence.

      Une image surgit : c’est toi, dans ce décor,
      Avec tes grands yeux et dans ta tenue de soie,
      Dans cette mise dorée qui colle à ton corps,
      Et ces formes galbées qui satinent et chatoient.

      Perclus par l’émoi, mon oreille au dehors,
      Comme cet humble amant encensé et pantois,
      Je cherche cette vertu qui me manque alors
      Pour offrir à mes yeux ce mystère qu’ils voient.

      Ce soir, tu viens, comme une sirène des mers,
      Sondant de ton sourire mes sens et mes traits,
      De l’éclat de tes yeux tu allumes cet éclair
      Qui me fait voir ces atours de la déesse Orphée.

      Engourdi, une idée cependant me presse :
      Me lever t’aimer ou m’abaisser te louer ?
      Je ne sais que faire dans mon état en laisse :
      Les envies du cœur ramollissent la piété.

      Sois bénie péri ! A tes charmes je me plie ;
      Sirène aux chants muets, me voilà à tes pieds !
      Es-tu une houri ou ma femme de jadis
      De son regard fidèle qui revient m’épier ?

      Mais, ta fine grâce qu’émeut ma vile courbette
      Se souviens de ces jours que fêtaient nos joies ;
      Tu saisis ma main de ta main fluette,
      Tel un aveugle bourru, tu m’attires à toi.

      La faim qui me guide me montre ce chemin
      Qui effraie mon cœur et enivre mon émoi.
      Je saisis de ta main, je me mêle à ton sein,
      Abreuvant ma soif à ton nectar qui me noie.

      Ô froide saison qui m’enchante de ses leurres !
      Pourquoi raviver ces souvenirs, ces oublis ?
      Ô divines images des instants bonheurs !
      ‘’Ô rage ! Ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie !’’


      j'ai beaucoup aimé ce texte qui il est vrai excelle dans la forme et dans le fond . je ne suis pas critique littéraire mais je sais reconnaitre la bonne "plume" et le talent .

      on sent chez toi un admirateur de Baudelaire je crois et je ne pense pas me tromper de beaucoup parce que l'on sent l'influence stylistique.
      l'athmosphére décrite était propice à la remontée des souvenir (premiére et seconde strophe)
      Une touche d’érotisme très pudique cependant à peine perceptible dans des mots à peine évocateurs.
      une fuite momentanée dans le souvenir et le rêve vite interrompu par la réalité cruelle: l'absence et le poids des années.

      le mouvement et le rythme imprimés au texte sont excellents de mon point de vue.

      merci de venir partager ce texte avec nous.

      Commentaire


      • #18
        Inaksen bonsoir
        tu dis que sur ce site on fait tres peu de choses poétiques, qu'est-ce que tu veux dire par là?

        Au fait je veux juste dire que les gens ne se donnent pas beaucoup de peine à comprendre les textes publiés et encore moins à critiquer le contenu des écrits.

        Merci pour ton message.

        Commentaire


        • #19
          Au fait je veux juste dire que les gens ne se donnent pas beaucoup de peine à comprendre les textes publiés et encore moins à critiquer le contenu des écrits.
          Tu ne peux demander à tout le monde de faire oeuvre de critique littéraire...
          Si c'est ton souci il faudra publié dans les revues spécialisées et je ne t'apprends rien. je crois.

          ici c'est au feeling que l'on lit les textes et on donne une impression de lecture par le coeur et c'est peut être plus beau qu'une impression savante ...d'un critique littéraire qui décortique le texte dans le fond et la forme en rattachant à une école.ect...

          Ici on s'arrête à l'émotion recueillie de la lecture du texte et c'est je crois le plus important parce que c'est généralement l'objet ou le but d'un texte que de transmettre et de susciter des émotions.

          c'est une lecture qu'il ne faut pas mépriser.



          Bonne journée.
          Dernière modification par khoya, 01 mars 2014, 10h40.

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          • #20
            j'ai beaucoup aimé ce texte qui il est vrai excelle dans la forme et dans le fond . je ne suis pas critique littéraire mais je sais reconnaitre la bonne "plume" et le talent .

            on sent chez toi un admirateur de Baudelaire je crois et je ne pense pas me tromper de beaucoup parce que l'on sent l'influence stylistique.
            l'athmosphére décrite était propice à la remontée des souvenir (premiére et seconde strophe)
            Une touche d’érotisme très pudique cependant à peine perceptible dans des mots à peine évocateurs.
            une fuite momentanée dans le souvenir et le rêve vite interrompu par la réalité cruelle: l'absence et le poids des années.

            le mouvement et le rythme imprimés au texte sont excellents de mon point de vue.

            merci de venir partager ce texte avec nous.


            Merci Khoya. C'est un peu prétentieux de ma part de me voir comparer à un génie comme Baudelaire même s'il est vrai je ne cesse de le lire en essayant de saisir l'âme de ses écrits.

            En tout cas je suis très heureux de voir que j'entache de mes écritures l'oeuvre de cet immense poète symboliste.

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