Lac aux petites vagues, lac lisse, redoutablement calme
ses coupures vous impressionnent, l'eau se trace en diagonale, horizontal puis en vertical, trouble de personnalité ? je l'aime, ses courants ? je veux le narguer!
Une vieille barque au quai, deux rames, nous ramons,
arrivées aux cœur du lac, tel un monstre il se déchaine mais il est indulgent avec le bois, elle a du le caresser mille et une fois, elle a du dresser la bête, elle monte et descend, tel un bâton qui fait chanter un violon, c'était exquis, une ou deux heures, j'en sais rien, peut être plus le temps je ne le sais pas, je rame et je défie la force devant moi, sous un soleil chaud les éclaboussures d'eau de ce monstre me font la joie, une brise douce nous caresse le visage.
L'extase est là, je suis dans mon élément, la nature, l'eau et le bois, on décide de laisser reposer la vielle barque pour aller affronter le monstre à bras nus, un monde sauvage, lac, arbres, une maison en bois au loin, quelques quais, c'est tout ce qu'on voit, pas l'ombre d'un autre être humain à part nous trois.
Nous nageâmes, et affrontâmes les courants, tantôt pour nous, tantôt contre nous, nous nous arrêtâmes au milieu ou c'est plus calme, des rires, des échos , des splatch, des plongeants...,
....Je m’arrête tendis que les autres continuent, essoufflement et fatigue soudains, je me retourne .. qu'il est loin le rivage.. , prise au piège du monstre ? je ne veux pas le croire de peur d'admettre qu'avec sa force il peut décider lui seul mon destin, que ferait un combattant frêle dans un ring contre un ennemi expérimenté beaucoup plus grand et fort, que ferait une gazelle prise au piège par un troupeau de lions qui la guettent non loin ?
Serait ce schizophrène déchainé ma dernière demeure ? pas certaine, mais encore une fois, je ne veux y penser,
Interrompue par mes deux compagnantes qui me remarquent et me demandent si tout va bien, si elles veulent m'accompagner ahhh que non tout va bien.. merci ne vous inquiétez pas, je rentre voir les enfants, comment pourrais-je admettre que je ne pouvais plus nager moi qui étais si bonne dans ça ? oui c'est vrai, je n'ai plus la force de mes victorieux vingt ans alors que je traversais mèrs déchainées à la nage, refuser par orgueil ? je ne sais pas.
Les enfants..,biensure... c'est mon arme contre ce dragon qui se cachait dans ses eaux, n'attendant que l'instant ou j’affronte ses courants non loin, proie déjà fatiguée, serait facile, ou vas t-elle aller ?
Je nage, et je recule j'ai l'impression, au milieu de courants déchainés , je commençais à avoir froid depuis un bon moment, je sentais chacun de mes muscles se redire mais tout vas encore je me dis, faut pas s’arrêter ni penser à inévitable, je ne veux pas qu'elles grandissent seules, c'était ma seule pensée moteur, le son se coupa autour de cette nature, je n'entendais que mon effort et celle de la force des courants avec petites vagues très rapides, désormais je refuse de voir la distance qui restait entre moi et le quai qui paraissant encore plus loin , je me serai laisser aller dans les profondeurs qui me tiraient vers le bas telle une force invisible et redoutable, la noirceur et profondeur du lac étaient effrayantes..
to be contiued, fatiguée :22:
ses coupures vous impressionnent, l'eau se trace en diagonale, horizontal puis en vertical, trouble de personnalité ? je l'aime, ses courants ? je veux le narguer!
Une vieille barque au quai, deux rames, nous ramons,
arrivées aux cœur du lac, tel un monstre il se déchaine mais il est indulgent avec le bois, elle a du le caresser mille et une fois, elle a du dresser la bête, elle monte et descend, tel un bâton qui fait chanter un violon, c'était exquis, une ou deux heures, j'en sais rien, peut être plus le temps je ne le sais pas, je rame et je défie la force devant moi, sous un soleil chaud les éclaboussures d'eau de ce monstre me font la joie, une brise douce nous caresse le visage.
L'extase est là, je suis dans mon élément, la nature, l'eau et le bois, on décide de laisser reposer la vielle barque pour aller affronter le monstre à bras nus, un monde sauvage, lac, arbres, une maison en bois au loin, quelques quais, c'est tout ce qu'on voit, pas l'ombre d'un autre être humain à part nous trois.
Nous nageâmes, et affrontâmes les courants, tantôt pour nous, tantôt contre nous, nous nous arrêtâmes au milieu ou c'est plus calme, des rires, des échos , des splatch, des plongeants...,
....Je m’arrête tendis que les autres continuent, essoufflement et fatigue soudains, je me retourne .. qu'il est loin le rivage.. , prise au piège du monstre ? je ne veux pas le croire de peur d'admettre qu'avec sa force il peut décider lui seul mon destin, que ferait un combattant frêle dans un ring contre un ennemi expérimenté beaucoup plus grand et fort, que ferait une gazelle prise au piège par un troupeau de lions qui la guettent non loin ?
Serait ce schizophrène déchainé ma dernière demeure ? pas certaine, mais encore une fois, je ne veux y penser,
Interrompue par mes deux compagnantes qui me remarquent et me demandent si tout va bien, si elles veulent m'accompagner ahhh que non tout va bien.. merci ne vous inquiétez pas, je rentre voir les enfants, comment pourrais-je admettre que je ne pouvais plus nager moi qui étais si bonne dans ça ? oui c'est vrai, je n'ai plus la force de mes victorieux vingt ans alors que je traversais mèrs déchainées à la nage, refuser par orgueil ? je ne sais pas.
Les enfants..,biensure... c'est mon arme contre ce dragon qui se cachait dans ses eaux, n'attendant que l'instant ou j’affronte ses courants non loin, proie déjà fatiguée, serait facile, ou vas t-elle aller ?
Je nage, et je recule j'ai l'impression, au milieu de courants déchainés , je commençais à avoir froid depuis un bon moment, je sentais chacun de mes muscles se redire mais tout vas encore je me dis, faut pas s’arrêter ni penser à inévitable, je ne veux pas qu'elles grandissent seules, c'était ma seule pensée moteur, le son se coupa autour de cette nature, je n'entendais que mon effort et celle de la force des courants avec petites vagues très rapides, désormais je refuse de voir la distance qui restait entre moi et le quai qui paraissant encore plus loin , je me serai laisser aller dans les profondeurs qui me tiraient vers le bas telle une force invisible et redoutable, la noirceur et profondeur du lac étaient effrayantes..
to be contiued, fatiguée :22:



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