j'éprouve toujours de la réticence à lire les poèmes de personnages connus, pour moi, rien ne vaut la spontanéité et l'amateurisme en poésie (surtout en langue française, car j'ai une nette préférence pour les poèmes en langue arabe). mais voilà qu'un soir, euphorique après une discussion passionnante, je me suis aventuré à lire quelques uns de ces poèmes que je disais dépourvus d'âme (c'est ce que j'ai toujours pensé de ces poèmes copiés collés par des internautes).
je n'ai lu qu'un seul passage, une partie, que j'ai trouvé parlante, profonde, amère, vivante.
je n'ai lu qu'un seul passage, une partie, que j'ai trouvé parlante, profonde, amère, vivante.
Regardez-les passer, ces couples éphémères !
Dans les bras l'un de l'autre enlacés un moment,
Tous, avant de mêler à jamais leurs poussières,
Font le même serment :
Toujours ! Un mot hardi que les cieux qui vieillissent
Avec étonnement entendent prononcer,
Et qu'osent répéter des lèvres qui pâlissent
Et qui vont se glacer.
Vous qui vivez si peu, pourquoi cette promesse
Qu'un élan d'espérance arrache à votre cœur,
Vain défi qu'au néant vous jetez, dans l'ivresse
D'un instant de bonheur ?
Amants, autour de vous une voix inflexible
Crie à tout ce qui naît : « Aime et meurs ici-bas ! »
La mort est implacable et le ciel insensible ;
Vous n'échapperez pas.
Eh bien ! puisqu'il le faut, sans trouble et sans murmure,
Forts de ce même amour dont vous vous enivrez
Et perdus dans le sein de l'immense Nature,
Aimez donc, et mourez !
j'ai entrepris d'écrire quelque chose en guise de réponse à ceci, mais je n'en ai plus la volonté.
alors, j'invite mes amis amateurs du beau verbe et de la fine plume, à s'en charger, ceux qui croient contrairement à Louise, que l'amour peut être éternel devront le prouver par des vers, par des mots.
ps: ca ressemble à un concours, mais c'en n'est pas un... quoi que, ce n'est pas à exclure.
Dans les bras l'un de l'autre enlacés un moment,
Tous, avant de mêler à jamais leurs poussières,
Font le même serment :
Toujours ! Un mot hardi que les cieux qui vieillissent
Avec étonnement entendent prononcer,
Et qu'osent répéter des lèvres qui pâlissent
Et qui vont se glacer.
Vous qui vivez si peu, pourquoi cette promesse
Qu'un élan d'espérance arrache à votre cœur,
Vain défi qu'au néant vous jetez, dans l'ivresse
D'un instant de bonheur ?
Amants, autour de vous une voix inflexible
Crie à tout ce qui naît : « Aime et meurs ici-bas ! »
La mort est implacable et le ciel insensible ;
Vous n'échapperez pas.
Eh bien ! puisqu'il le faut, sans trouble et sans murmure,
Forts de ce même amour dont vous vous enivrez
Et perdus dans le sein de l'immense Nature,
Aimez donc, et mourez !
Louise Ackermann
j'ai entrepris d'écrire quelque chose en guise de réponse à ceci, mais je n'en ai plus la volonté.
alors, j'invite mes amis amateurs du beau verbe et de la fine plume, à s'en charger, ceux qui croient contrairement à Louise, que l'amour peut être éternel devront le prouver par des vers, par des mots.
ps: ca ressemble à un concours, mais c'en n'est pas un... quoi que, ce n'est pas à exclure.
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