Madame,
Quand vous aurez à défricher le printemps des autres, parce que la tentation me prend. Quand vous aurez à mesurer vos pas pour combler les gestes qui nous séparent. Quand vos rides n’auront pas à ressembler aux miennes, parce qu’elles ne leurs ressemblent pas. Quand votre mémoire s’en prend à la mienne parce qu’elle lui emboîte le pas. Que le vent de la jeunesse vous souffle le chaud et à moi le froid. Quand vous vous troublez, en troublant votre miroir et moi qui ne me souviens pas. Quand le vent vous étreint et qu’il ne m’étreint pas. Quand vos souvenirs ne veulent plus croiser les miens et que les miens ne s’en font pas. Quand vous confondez lassitude et répit, incertitude et mépris, rébellion et dépit quant, moi si épris, de la moisson en épis, je laboure en sillons, grafignant l’horizon, lui volant des rayons qui ne vous réchauffent pas.
Quand l’interrogation vous trompe et le hasard vous répond en ne m’interrogeant pas. Quand nos projets s’estompent et je ne m’inquiète pas, quand vos larmes ruissellent, quand vos souhaits s’agrippent à nos derniers repas. Que tous nos plaisirs ne servent que d’appât et le soleil n’est là que pour n’y être pas…..
Alors, à ce moment là, J’aurai appris la certitude du silence, connu le maquis de l’absence, la lourdeur des sentences. J’aurai mesuré votre charme, son élégance, votre éloquence , votre prestance…
J’aurai mesuré votre amour..j’aurai mesuré votre absence…votre distance.
Quand vous aurez à défricher le printemps des autres, parce que la tentation me prend. Quand vous aurez à mesurer vos pas pour combler les gestes qui nous séparent. Quand vos rides n’auront pas à ressembler aux miennes, parce qu’elles ne leurs ressemblent pas. Quand votre mémoire s’en prend à la mienne parce qu’elle lui emboîte le pas. Que le vent de la jeunesse vous souffle le chaud et à moi le froid. Quand vous vous troublez, en troublant votre miroir et moi qui ne me souviens pas. Quand le vent vous étreint et qu’il ne m’étreint pas. Quand vos souvenirs ne veulent plus croiser les miens et que les miens ne s’en font pas. Quand vous confondez lassitude et répit, incertitude et mépris, rébellion et dépit quant, moi si épris, de la moisson en épis, je laboure en sillons, grafignant l’horizon, lui volant des rayons qui ne vous réchauffent pas.
Quand l’interrogation vous trompe et le hasard vous répond en ne m’interrogeant pas. Quand nos projets s’estompent et je ne m’inquiète pas, quand vos larmes ruissellent, quand vos souhaits s’agrippent à nos derniers repas. Que tous nos plaisirs ne servent que d’appât et le soleil n’est là que pour n’y être pas…..
Alors, à ce moment là, J’aurai appris la certitude du silence, connu le maquis de l’absence, la lourdeur des sentences. J’aurai mesuré votre charme, son élégance, votre éloquence , votre prestance…
J’aurai mesuré votre amour..j’aurai mesuré votre absence…votre distance.
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