Mon cher, mon tendre, mon merveilleux Amour,
Je vous l'accorde ma Mie, ce titre est certes ronflant et rutilant, mais,
qu'eussiez vous voulu que je fasse. Vous m'estes Chère, Merveilleuse
et Tendre ! De nos jours, les lettres d'amour n'ont plus guère leurs
lettres de noblesses, mais concernant les désuétudes, j'entretiens à
leurs égards cette affection particulière qui fait que je ne suis dans le
commun.
Quel plus beau cadeau qu'un parchemin missive pour y coucher sus,
des notes idiomatique qui feront de ma correspondance une symphonie
en votre honneur, un hymne à vos yeux ?
L'agréerez vous ? J'ose y songer ! Mais qu'importe, j'ai plaisir à vous
subjuguer, vous submerger, vous étourdir. L'amour ne peut-estre qu'-
étourdissement, n'est-ce pas ? Dès qu'il cesse de l'estre, il meurt pour
devenir, telle la lave d'un volcan, une scorie minérale sans vie aucune.
Tous juste est -il un souvenir figé dans la pierre, un stigmate….
Il est de ces destins qui, errants en les steppes de nos vie, ces toundras
balayées par le vents du nord, voient pousser une fleur solitaire parmi
la stérilité hostile qui baigne nos vides. Ne la cueillez surtout pas, elle en
mourrait, allongez vous près d'elle pour la protéger des vents desséchants,
parlez lui, soufflez lui des mots tendres pour que ses pétales s'ouvrent plus
encore, que son pistile jaillisse en corolle séductrice et attendre ce jour
merveilleux, où une abeille, ou bien un autre insecte, vienne s'y poser pour
son nectar s'étourdir et féconder son Graal. Je suis allonger près de vous Ma
Mie, sans aucun autre blanc seing que celui de votre bienveillance à me laisser
vous regarder sans impatience aucune.
Vivez et croissez tranquille Ma Belle Amour, Méphistophélès ne laissera jamais
fouler ou souiller ce don des Steppes qu'il lui a été permis de trouver. Il est le gardien
de votre temple, de votre destin, pour peu que vous y trouviez plaisir et volupté…
Ainsi Ma Destiné est vous, je m'y soumet vaincu et ployé, hors sus que devant vous,
je fais serment de vivre allonger à votre flanc ou debout à vos côtes car l' homme amant
se meurt debout ou couché, jamais à genou…
Puissiez vous m'accorder quelques attentions, un regard, un geste, une infime petite chose
qui embaumerait d'espoir mon abnégation à vous aimer pour vous…
Diaboliquement vostre
Je vous l'accorde ma Mie, ce titre est certes ronflant et rutilant, mais,
qu'eussiez vous voulu que je fasse. Vous m'estes Chère, Merveilleuse
et Tendre ! De nos jours, les lettres d'amour n'ont plus guère leurs
lettres de noblesses, mais concernant les désuétudes, j'entretiens à
leurs égards cette affection particulière qui fait que je ne suis dans le
commun.
Quel plus beau cadeau qu'un parchemin missive pour y coucher sus,
des notes idiomatique qui feront de ma correspondance une symphonie
en votre honneur, un hymne à vos yeux ?
L'agréerez vous ? J'ose y songer ! Mais qu'importe, j'ai plaisir à vous
subjuguer, vous submerger, vous étourdir. L'amour ne peut-estre qu'-
étourdissement, n'est-ce pas ? Dès qu'il cesse de l'estre, il meurt pour
devenir, telle la lave d'un volcan, une scorie minérale sans vie aucune.
Tous juste est -il un souvenir figé dans la pierre, un stigmate….
Il est de ces destins qui, errants en les steppes de nos vie, ces toundras
balayées par le vents du nord, voient pousser une fleur solitaire parmi
la stérilité hostile qui baigne nos vides. Ne la cueillez surtout pas, elle en
mourrait, allongez vous près d'elle pour la protéger des vents desséchants,
parlez lui, soufflez lui des mots tendres pour que ses pétales s'ouvrent plus
encore, que son pistile jaillisse en corolle séductrice et attendre ce jour
merveilleux, où une abeille, ou bien un autre insecte, vienne s'y poser pour
son nectar s'étourdir et féconder son Graal. Je suis allonger près de vous Ma
Mie, sans aucun autre blanc seing que celui de votre bienveillance à me laisser
vous regarder sans impatience aucune.
Vivez et croissez tranquille Ma Belle Amour, Méphistophélès ne laissera jamais
fouler ou souiller ce don des Steppes qu'il lui a été permis de trouver. Il est le gardien
de votre temple, de votre destin, pour peu que vous y trouviez plaisir et volupté…
Ainsi Ma Destiné est vous, je m'y soumet vaincu et ployé, hors sus que devant vous,
je fais serment de vivre allonger à votre flanc ou debout à vos côtes car l' homme amant
se meurt debout ou couché, jamais à genou…
Puissiez vous m'accorder quelques attentions, un regard, un geste, une infime petite chose
qui embaumerait d'espoir mon abnégation à vous aimer pour vous…
Diaboliquement vostre
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