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  • j'attends encore un peu ..

    Du couloir vide, des pas furtifs résonnent,
    Créature dénudée, elle n’est plus personne.
    Au loin,anonymes, vaines, des portes claquent,
    La ténébreuse noirceur de l’obscurité opaque
    Des murs blafards de sa forteresse tremble.
    Dégoulinant le long des parois de sa chambre,
    Vertigineuse, l’angoisse, de son étau, la serre.
    Allongée sur ce lit blanc, les yeux grands ouverts,
    elle entend,
    Elle attend.


    Elle s’était dit : « je vais bien, je n’ai rien » « j’ai tellement à faire, j’ai autre chose à faire ». Un bref regard dans le miroir pour apercevoir cette boule du désespoir. Elle s’en va, ne veut y penser .Il lui avait pourtant dit, l’avait même supplié…
    Elle avait dit : « je vais bien, je n’ai rien » « j’ai tellement à faire, j’ai autre chose à faire ».



    Un souffle s’immisce, sous la porte, rétréci,
    Arrivent les prémices de l’autopsie de sa vie.
    Les pas peu à peu s’éloignent, les portes se taisent
    Plus de bruit , plus de lumière dans cette fournaise.
    Reste cette ombre plus sombre que l’humanité,
    La frayeur hurlante vainc son âme ensanglantée,
    La douleur effrayante musèle ses pensées.
    La meute rugissante de ses peurs s’approche,
    Elle voudrait appeler mais qui l’ entendrait ?
    Le corps rongé, pourri, elle n’ose plus respirer.


    Elle ne pouvait déjà plus se regarder mais elle continuait de cacher. Elle disait encore « j’irai bien, ce n’est rien » « j’ai tellement à faire mais plus la force pour le faire » ; il lui avait dit de partir, de ne plus rester ici « j’irai bien, ce n’est rien » « j’ai tellement à faire mais plus la force de le faire ».


    J'attends encore un peu ....


    Désormais
    Petit tas tout recroquevillé…
    Sa raison la quitte..
    Dernière modification par Absente, 07 décembre 2006, 18h17.

  • #2
    c'est dur et bouleversant

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    • #3
      Joce, c'est magnifique ce que tu as écris, j'en ai la chair de poule et voici ce que j'ai envie de te dire.

      Le petit tas recroquivillé en a tellement assez
      Il ne veut plus se battre combattre
      Il en a marre même du soleil qui brûle
      et même le reflet de la lune le brûle.

      Tout seul dans son lit
      il se dit ça y est c'est finis
      je me casse , trop lasse Hélas je crois.

      Et puis et puis, une ombre sort et se profile
      derrière son portrait
      regarde c'est toi les jours gais
      Regarde ne soit pas éffrayé
      N'aie pas peur je vais te guider

      Regarde non pas au delà des montagnes
      regarde non pas au delà des cieux
      regarde juste là au creux de ton âme
      et cueille la fleur du désespoir
      étreint là si fort
      que tu la chatouilles
      n'aie pas peur appuie à l'infini
      des perles de vie sont encore là
      Rien que pour toi.

      Commentaire


      • #4
        mais non ....
        il n'y plus qu'un filet de souffle et des grimaces de souffrance ...
        plus rien d'autres..
        les jours et les nuits se succèdent ainsi .
        jusqu'à l'ultime.

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        • #5
          Ton texte m'a tué !!!!
          Le genre de texte que tu lis et t'appropries
          celui qui te renvois a ton histoire...

          Ceux que j'aime dans tes écrits
          c'est ta vision trés réaliste...

          En fait je m'arrete la je n'ai pas de mots...

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          • #6
            Pas de mot

            Triste Joce

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            • #7
              reste encore un peu ..
              dis moi avec tes yeux,
              quand tes forces s'essoufflent.
              mais reste encore un peu ..

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              • #8
                au plaisirs de vous lire les filles on à des grandes poètes sur ce forum merci
                Dernière modification par agour amechtouh, 13 décembre 2006, 10h15.
                les larmes et le temps n'efface pas tous les souvenirs
                on peut pleurer un océan mes il restera des vagues de désir!

                Commentaire


                • #9
                  Este, en Lَrien je t’attends

                  Suis ma voix au-delà du vent,
                  Au-delà des mers et du temps,
                  Là où le silence est musique.

                  Viens où mes rêves en se brisant
                  S’évadent en rivière d’argent,
                  Cascatelles toujours uniques.

                  Emmêle à tes danses mes chants,
                  Dans tes cheveux papillons blancs,
                  Et dans tes mains joyaux elfiques.

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                  • #10
                    On voit aisément que tes mots sortent directement de tes entrailles.
                    Troublant, ton texte, Joce, très troublant
                    .
                    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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