Du couloir vide, des pas furtifs résonnent,
Créature dénudée, elle n’est plus personne.
Au loin,anonymes, vaines, des portes claquent,
La ténébreuse noirceur de l’obscurité opaque
Des murs blafards de sa forteresse tremble.
Dégoulinant le long des parois de sa chambre,
Vertigineuse, l’angoisse, de son étau, la serre.
Allongée sur ce lit blanc, les yeux grands ouverts,
elle entend,
Elle attend.
Elle s’était dit : « je vais bien, je n’ai rien » « j’ai tellement à faire, j’ai autre chose à faire ». Un bref regard dans le miroir pour apercevoir cette boule du désespoir. Elle s’en va, ne veut y penser .Il lui avait pourtant dit, l’avait même supplié…
Elle avait dit : « je vais bien, je n’ai rien » « j’ai tellement à faire, j’ai autre chose à faire ».
Un souffle s’immisce, sous la porte, rétréci,
Arrivent les prémices de l’autopsie de sa vie.
Les pas peu à peu s’éloignent, les portes se taisent
Plus de bruit , plus de lumière dans cette fournaise.
Reste cette ombre plus sombre que l’humanité,
La frayeur hurlante vainc son âme ensanglantée,
La douleur effrayante musèle ses pensées.
La meute rugissante de ses peurs s’approche,
Elle voudrait appeler mais qui l’ entendrait ?
Le corps rongé, pourri, elle n’ose plus respirer.
Elle ne pouvait déjà plus se regarder mais elle continuait de cacher. Elle disait encore « j’irai bien, ce n’est rien » « j’ai tellement à faire mais plus la force pour le faire » ; il lui avait dit de partir, de ne plus rester ici « j’irai bien, ce n’est rien » « j’ai tellement à faire mais plus la force de le faire ».
J'attends encore un peu ....
Désormais
Petit tas tout recroquevillé…
Sa raison la quitte..
Créature dénudée, elle n’est plus personne.
Au loin,anonymes, vaines, des portes claquent,
La ténébreuse noirceur de l’obscurité opaque
Des murs blafards de sa forteresse tremble.
Dégoulinant le long des parois de sa chambre,
Vertigineuse, l’angoisse, de son étau, la serre.
Allongée sur ce lit blanc, les yeux grands ouverts,
elle entend,
Elle attend.
Elle s’était dit : « je vais bien, je n’ai rien » « j’ai tellement à faire, j’ai autre chose à faire ». Un bref regard dans le miroir pour apercevoir cette boule du désespoir. Elle s’en va, ne veut y penser .Il lui avait pourtant dit, l’avait même supplié…
Elle avait dit : « je vais bien, je n’ai rien » « j’ai tellement à faire, j’ai autre chose à faire ».
Un souffle s’immisce, sous la porte, rétréci,
Arrivent les prémices de l’autopsie de sa vie.
Les pas peu à peu s’éloignent, les portes se taisent
Plus de bruit , plus de lumière dans cette fournaise.
Reste cette ombre plus sombre que l’humanité,
La frayeur hurlante vainc son âme ensanglantée,
La douleur effrayante musèle ses pensées.
La meute rugissante de ses peurs s’approche,
Elle voudrait appeler mais qui l’ entendrait ?
Le corps rongé, pourri, elle n’ose plus respirer.
Elle ne pouvait déjà plus se regarder mais elle continuait de cacher. Elle disait encore « j’irai bien, ce n’est rien » « j’ai tellement à faire mais plus la force pour le faire » ; il lui avait dit de partir, de ne plus rester ici « j’irai bien, ce n’est rien » « j’ai tellement à faire mais plus la force de le faire ».
J'attends encore un peu ....
Désormais
Petit tas tout recroquevillé…
Sa raison la quitte..
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