Un silence sournois dans ce tourbillon qui pique aléatoirement
T’aspire vers les hauteurs, et soudain l’effet de gravité s’estompe
Tu t’envoles plus haut, tes mains s’écourtent lâchant ceux qui te font tenir, ceux pour qui tu es là,
La douleur de ne plus les voir t’envahi, s’agrandit encore plus en voyant leurs yeux effrayés,
Une vague s’écrase, les lumières se tamisent…, la mémoire s’abandonne gracieusement, te délivre… enfin, tu nages sans efforts vers un inconnu tracé.
Tu es déjà très loin, tu regardes vers le point infini, le chemin se dessine,
Le son d’une flute, d’un refrain pressé, presque enjoué qui se fait entendre,
Parfois, entrecoupé d’un son de violon qui a gardé un peu de sa mélancolie,
Prenant plus place à la nostalgie d’un rêve, rythmée et rassurante à la fois,
Tu te laisses aller, l’enfant d’autre fois, à l’entrée, n’y est pas pour te donner le fruit mauve du retour.
Mais un autre t’a laissé une licorne bleue et douce, sentant son odeur d’ange pour que tu rentres avec.
Elissar
T’aspire vers les hauteurs, et soudain l’effet de gravité s’estompe
Tu t’envoles plus haut, tes mains s’écourtent lâchant ceux qui te font tenir, ceux pour qui tu es là,
La douleur de ne plus les voir t’envahi, s’agrandit encore plus en voyant leurs yeux effrayés,
Une vague s’écrase, les lumières se tamisent…, la mémoire s’abandonne gracieusement, te délivre… enfin, tu nages sans efforts vers un inconnu tracé.
Tu es déjà très loin, tu regardes vers le point infini, le chemin se dessine,
Le son d’une flute, d’un refrain pressé, presque enjoué qui se fait entendre,
Parfois, entrecoupé d’un son de violon qui a gardé un peu de sa mélancolie,
Prenant plus place à la nostalgie d’un rêve, rythmée et rassurante à la fois,
Tu te laisses aller, l’enfant d’autre fois, à l’entrée, n’y est pas pour te donner le fruit mauve du retour.
Mais un autre t’a laissé une licorne bleue et douce, sentant son odeur d’ange pour que tu rentres avec.
Elissar
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