voici mes petis poèmes bonne lecture! et soyez francs!
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mes petits poèmes
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Bonjour,
Je suis réellement heureuse de vous retrouver ici dans le coin des petites perles.
J’ai lu vos petits poèmes, de vraies perles, j’en ai choisi qqs uns (UNE GRACE DIVINE, ANNABA,LES DATTES, L’OMBRE ET LE SOLEIL, MA TERRE ) pour les poster et faire en profiter les autres, j’aurais aime les poster tous, ils sont tellement beaux.
Vraiment, Merci pour ce beau cadeau
UNE GRACE DIVINE
Loué soit Dieu
Qui dessina courbe si douce si pure
Un visage d’enfant, endormi, en paix
Cet homme
Cette grâce me touche me confond
Je tombe en poussière
Et me répands dans l’air
Et me répands en prières
J’ai si mal de tant de bonté
Larmes de bonheur ? De peur ?
ANNABA
Es-tu le héros de mon âme vagabonde
Or il n’en fut jamais à mes yeux en ce monde
Un phénix vivrait sans retour de cette idée
Quand tu aurais voulu soulever haut les masses
Tu n’as pu que souffler sur des feuilles éparses
Et leur murmure m’a frôlée
C’était assez
Une auréole de pourpre m’a aspirée
Le disque noir, un trou béant, je l’ai défié
Lui qui tentait l’abysse de mon ciel trop blanc
Je suis ton image comme ces ignorants
Courent après un fantôme au milieu des collines
Mirages menteurs
Tu dis vrai contre les pierres
LES DATTES
Jailli de sous terre tel un geyser, le palmier,
Cet hôte discret des génies de mon pays, fier,
Laisse danser une fine chaîne de lumière,
Sur l’une de ses mains légères et effilées,
Comme pour me montrer- il s’en trouve bien pourvu,
Ses lourdes émeraudes à ses branches pendues
Celles-ci de Mai, père et mère, tout juste nées,
Parlent au papillon libéré de sa chrysalide.
Hier encore toutes petites baies timides,
Aujourd’hui baignées par l’ardent soleil de Juillet,
Elles s’apprêtent pour le jour béni, où, alors,
Elles s’épanouiront en de longues grappes d’or
A la vue de mon avide main tendue vers elles,
Devinant le chemin vers mon palais, leur autel,
Ces tendres martyres pleureront larmes de miel …
Car elles offriront leur jeune vie en sacrifice,
Afin que seule je croque un Eden de délices
L’OMBRE ET LE SOLEIL
L’étoile du matin pâlit
L’astre se lève
La nuit était tombée
Piquée par ses rayons
Le tonnerre s’était tu
Sourd aux faibles plaintes
Des feuilles qui bruissaient
Des bourgeons nés d’un rêve
Des éclairs qui aveuglaient
Leur clarté battue
Leurs fourches avaient laissées
Fantômes évanouis
Le tourbillon siffleur
Avait repris son fiel
La foudre était restée du moins
Un parfum fumée
Sur la terre un sein prêt
Pour le lait de la mort
Et lui sa lueur diffuse parle aux nuages
Poussés par le souffle des esprits enchanteurs
Volant plus légers que l’ombre au blanc ramage
Qui donne son parfum à l’essence des fleurs
Suaves comme une douce rêverie sceau
Couronne du chêne qui plonge ses racines
Dans cette mer verte ornée en ce jour nouveau
Des gouttes d’eau tombées du ciel lac de platine
L’ombre plane au dessus des lacs, des rivières et des mers
Sur l’un comme sur l’uni
Sur le caché le clair
Ses ailes comblent le soleil proie de la peur
Le couchant sitôt son désir insatisfait.
MA TERRE
Mes larmes de sang se mêlent à tes blessures
Quand je te vois, déchiré
Par les vautours te guettant, impurs
Dans l’enfer glacé qu’ils ont créé,
Où l’on se débat, prend peur
Attiré dans le fond infini
De la noirceur de leur cœur.
Pleure toi aussi!
Partageons notre douleur,
Mais fier tu es et faible je suis,
Pareille au saule pleureur…
Dis-moi donc comment venir à toi,
Marcher sur tes pas. Je volerai.
Pour moi, toi, nous ici-bas,
Car un même ruisseau abreuve nos souhaits.
en tte franchise, c'est tres tres beau, et je suis franche.
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j'ai été ému spécialement par ces deux perles:
UN MOT
Je chuchote ce mot quand tu dors quand tu dors
Mais tu ne m’entends pas les ombres le retiennent
Je dessine ce mot sur ta peau sur ta peau
Mais tu ne les sens pas car mes doigts le retiennent
Je brûle ce mot sur l’autel de ma foi
Et j’en retiens la senteur
Je glisse mes lèvres sur ton corps le mords le dévore
Et tu n’es plus.
QUEL MOT DIRE…
Cette complaisance de femelle exacerbe la moindre étincelle de ma peau :
Etre femme…tant de mots…
Elles avancent ces trophées ébréchés, le sourire arrogant,
Parées de maintes minauderies et vous crachent leur venin à votre refus…
Suis-je femme ? Chimères dont la vue n’est que l’argile du créateur…
bravo et... merci
Commentaire
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Magnifique!!!
Les poemes que Tirga a affiché sont beau, mais je tiens encore à ajouter celui-ci. Je le trouve formidable. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai de l’inclination pour tout ce qui triste, chagriné, désespéré, presque de l’impuissance. Force est de reconnaître que se poeme est tout simplement beau.
MORT NE
Le sable frémit sous une onde sinueuse
Un sifflement ?
Une gerboise, l’œil brillant, dresse l’oreille
Son cœur chavire Où fuir dans ce sable mouvant ?
Son cœur fond, la proie scellée reprend
Le flambeau d’Ismaël ?
Peut-être qu’ainsi le venin s’adoucira
En vin béni
Et que la morsure
En geste d’aumône comme au temps des mers
Caressera des âmes avilies de pénitence
Lèvera ces nuées évanouies de rancœur
Vers des cimes qui s’affaisseront sous
Des brumes de béatitudes ?
La roue tourne et un aigle
Un sauveur ?
L’a fauché.
Merci pour tous ces poemes.Dernière modification par Akessil, 04 juin 2005, 21h34.Rien Ne peut faire taire les racines de l’honneur quand t-ils sont trompés dans la source de la liberté.
J. Amrouche.
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Bravo à toi, Amarimaa !
J'ai particulièrement aimé ceux-ci,
mais il y en a d'autres que j'ai également
appréciés, dans ceux que les visiteurs
précédents ont déjà remis sur cette page.
Je pense que tu as de l'inspiration, alors,
la prochaine fois, n'hésite pas à les mettre
directement dans un topic... et non plus
seulement dans un lien. Je suis certaine
que ta participation pleine et entière fera
la joie de beaucoup de lecteurs du forum.
Et un "bravo spécial" pour cette superbe image :
C'est très beau....Le tonnerre s’était tu
Sourd aux faibles plaintes
Des feuilles qui bruissaient
Des bourgeons nés d’un rêve
Amicalement,
Tazerwalt
et puis.. mon préféré dans ce que j'ai lu :ET SI
L’amer espoir
Ecume noire
Va où voguent les bâteaux échoués
Les rêves aux ailes d’ivoire
Ne sont plus rien dans la terre oubliée
Mais peu importe les déboires
C’est l’eau troublée
C’est la mer moire
Qui ranimera les amis d’un soir
Et enfin...GAZELLE
Les gazelles sont revenues
Dans le delta de mon îlot
La nature a repris son dû
Des ruines de tous leurs châteaux
De cartes envolées au roi déchu
Passions éteintes le froid a mordu
Que leur vue me ravissait de douceur
Quand monts dunes se voulaient mes amis
Leur flèche à présent perce mon malheur
Leur regard s’éveille le mien se flétrit
La lune succède au soleil amer
Ou est-ce l’inverse Qu’importe Ici
La chaîne s’est brisée Par quel mystère
Tu l’ignores l’enfance t’a bénie
Le jour s’est levé sur la plaine étendue
La mer s’est calmée sur mon cœur abattu
PRIERE ANONYME
Du clair message montre-lui donc l’étoile
Naissant des mots que tu as unis pour moi
Déroule ton tapis de cendres et de flammes
L’ardeur apaise où la candeur se consume
Dans le vallon l’on voit s’évanouir la brume
Voilée luit la lumière qui l’enveloppe
Berçant dans ses rayons un dernier soupir
Son souffle brûle mais qu’elle s’élève pure
La fille du ciel qui te l’amène en paix
Demain pour lui l’aube se relèvera
Flamboyant à jamais sera son cœur
Fraîches ses Muses
Pâle sa rancœur
Par toi
Où est son âme ? Où est sa mère ?
Qu’elles le caressent une seconde fois !
Et lui montre-lui donc l’étoile !
Pour que la nuit ce sombre manteau de la lune
Devienne Soleil !
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ca fait toujours plaisir de bons poèmes comme ceux de morjane et amarimaa, merci de partager de vos émotions avec tous les forumistes. Mais j'y pense, vous avez beaucoup de talent et n'avez vous jamais penseé a en faire un métier, c'est a dire devenir écrivain. Je suis certain que vous pourriez y arriver dans ce domaine si vous en avez la volonté.
"Qui ne comprend pas un regard,
Ne comprendra pas mieux une explication."
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merci à tous! désolée de la réponse tardive j'ai pas pensé à vérifier les messages!...ah ! sais-tu j'écris mais pour être écrivaine et en faire un métier il faut être reconnu, en attendant faut gagner sa croute...donc je fais ça à côté en attendant...je suis contente j'ai des contes racontés par ma mère qui vont être publiés, je vous en donnerai les coordonnées...et là je suis sur un roman, dès que je l'ai fini je vous le soumets!Toujours ouverts, toujours veillants les yeux de mon âme.
Dionysios Solomos
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en voilàa un nouveau:
171061
Coule le sang
Quitte leurs veines
Rejoins la Seine
Nouvelle écorce, nouveau tourment
Amant maudit, elle te prendra
De cette union elle enfantera
Bâtards elle vous dispersera
Et moi, nourrice, je t’accueillerai
Dans une coupe que je porterai
A mon cœur moins aveugle
Las, il te rendra
Le frère, le père , toi.Toujours ouverts, toujours veillants les yeux de mon âme.
Dionysios Solomos
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