Annonce

Réduire
Aucune annonce.

mes petits poèmes

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • mes petits poèmes

    voici mes petis poèmes bonne lecture! et soyez francs!
    Fichiers attachés
    Toujours ouverts, toujours veillants les yeux de mon âme.

    Dionysios Solomos

  • #2
    Bonjour,

    Je suis réellement heureuse de vous retrouver ici dans le coin des petites perles.

    J’ai lu vos petits poèmes, de vraies perles, j’en ai choisi qqs uns (UNE GRACE DIVINE, ANNABA,LES DATTES, L’OMBRE ET LE SOLEIL, MA TERRE ) pour les poster et faire en profiter les autres, j’aurais aime les poster tous, ils sont tellement beaux.
    Vraiment, Merci pour ce beau cadeau


    UNE GRACE DIVINE
    Loué soit Dieu
    Qui dessina courbe si douce si pure
    Un visage d’enfant, endormi, en paix
    Cet homme
    Cette grâce me touche me confond
    Je tombe en poussière
    Et me répands dans l’air
    Et me répands en prières
    J’ai si mal de tant de bonté
    Larmes de bonheur ? De peur ?

    ANNABA
    Es-tu le héros de mon âme vagabonde
    Or il n’en fut jamais à mes yeux en ce monde
    Un phénix vivrait sans retour de cette idée
    Quand tu aurais voulu soulever haut les masses
    Tu n’as pu que souffler sur des feuilles éparses
    Et leur murmure m’a frôlée
    C’était assez
    Une auréole de pourpre m’a aspirée
    Le disque noir, un trou béant, je l’ai défié
    Lui qui tentait l’abysse de mon ciel trop blanc
    Je suis ton image comme ces ignorants
    Courent après un fantôme au milieu des collines
    Mirages menteurs
    Tu dis vrai contre les pierres


    LES DATTES
    Jailli de sous terre tel un geyser, le palmier,
    Cet hôte discret des génies de mon pays, fier,
    Laisse danser une fine chaîne de lumière,
    Sur l’une de ses mains légères et effilées,
    Comme pour me montrer- il s’en trouve bien pourvu,
    Ses lourdes émeraudes à ses branches pendues
    Celles-ci de Mai, père et mère, tout juste nées,
    Parlent au papillon libéré de sa chrysalide.
    Hier encore toutes petites baies timides,
    Aujourd’hui baignées par l’ardent soleil de Juillet,
    Elles s’apprêtent pour le jour béni, où, alors,
    Elles s’épanouiront en de longues grappes d’or
    A la vue de mon avide main tendue vers elles,
    Devinant le chemin vers mon palais, leur autel,
    Ces tendres martyres pleureront larmes de miel …
    Car elles offriront leur jeune vie en sacrifice,
    Afin que seule je croque un Eden de délices


    L’OMBRE ET LE SOLEIL
    L’étoile du matin pâlit
    L’astre se lève
    La nuit était tombée
    Piquée par ses rayons
    Le tonnerre s’était tu
    Sourd aux faibles plaintes
    Des feuilles qui bruissaient
    Des bourgeons nés d’un rêve

    Des éclairs qui aveuglaient
    Leur clarté battue
    Leurs fourches avaient laissées
    Fantômes évanouis
    Le tourbillon siffleur
    Avait repris son fiel
    La foudre était restée du moins
    Un parfum fumée
    Sur la terre un sein prêt
    Pour le lait de la mort

    Et lui sa lueur diffuse parle aux nuages
    Poussés par le souffle des esprits enchanteurs
    Volant plus légers que l’ombre au blanc ramage
    Qui donne son parfum à l’essence des fleurs
    Suaves comme une douce rêverie sceau
    Couronne du chêne qui plonge ses racines
    Dans cette mer verte ornée en ce jour nouveau
    Des gouttes d’eau tombées du ciel lac de platine

    L’ombre plane au dessus des lacs, des rivières et des mers
    Sur l’un comme sur l’uni
    Sur le caché le clair
    Ses ailes comblent le soleil proie de la peur
    Le couchant sitôt son désir insatisfait.



    MA TERRE
    Mes larmes de sang se mêlent à tes blessures
    Quand je te vois, déchiré
    Par les vautours te guettant, impurs
    Dans l’enfer glacé qu’ils ont créé,
    Où l’on se débat, prend peur
    Attiré dans le fond infini
    De la noirceur de leur cœur.
    Pleure toi aussi!
    Partageons notre douleur,
    Mais fier tu es et faible je suis,
    Pareille au saule pleureur…
    Dis-moi donc comment venir à toi,
    Marcher sur tes pas. Je volerai.
    Pour moi, toi, nous ici-bas,
    Car un même ruisseau abreuve nos souhaits.


    en tte franchise, c'est tres tres beau, et je suis franche.

    Commentaire


    • #3
      j'ai été ému spécialement par ces deux perles:

      UN MOT
      Je chuchote ce mot quand tu dors quand tu dors
      Mais tu ne m’entends pas les ombres le retiennent
      Je dessine ce mot sur ta peau sur ta peau
      Mais tu ne les sens pas car mes doigts le retiennent
      Je brûle ce mot sur l’autel de ma foi
      Et j’en retiens la senteur
      Je glisse mes lèvres sur ton corps le mords le dévore
      Et tu n’es plus.


      QUEL MOT DIRE…
      Cette complaisance de femelle exacerbe la moindre étincelle de ma peau :
      Etre femme…tant de mots…
      Elles avancent ces trophées ébréchés, le sourire arrogant,
      Parées de maintes minauderies et vous crachent leur venin à votre refus…
      Suis-je femme ? Chimères dont la vue n’est que l’argile du créateur…


      bravo et... merci

      Commentaire


      • #4
        je vous remercie..ça me fait chaud au coeur car je n'ose pas montrer ce que j'écris, si ce n'est à mes très très proches..
        Toujours ouverts, toujours veillants les yeux de mon âme.

        Dionysios Solomos

        Commentaire


        • #5
          Re-Bonjour,

          C'est encore tres gentil et tres genereux a vous de nous les faire partager,

          mais c'est un vrai talent! n'hesitez surtout pas. c'etait un plaisir.

          Bonne continuation.

          Thirga,

          Commentaire


          • #6
            Bonjour Angelo, Thirga ,

            Merci amarimaa de nous avoir fait découvrir tes poèmes. Tu n'as aucune gène à éprouver, ils sont très beaux .

            Belle soirée

            Commentaire


            • #7
              Oui, le poème \ un mot\ est bien ciselé. Y a du talent derrière ça.
              Compliments.
              ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

              Commentaire


              • #8
                Enfin un monde de douceur! Merci.
                On peut être libre sans être grand mais on ne peut pas être grand sans être libre

                Commentaire


                • #9
                  Magnifique!!!

                  Les poemes que Tirga a affiché sont beau, mais je tiens encore à ajouter celui-ci. Je le trouve formidable. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai de l’inclination pour tout ce qui triste, chagriné, désespéré, presque de l’impuissance. Force est de reconnaître que se poeme est tout simplement beau.

                  MORT NE

                  Le sable frémit sous une onde sinueuse
                  Un sifflement ?
                  Une gerboise, l’œil brillant, dresse l’oreille
                  Son cœur chavire Où fuir dans ce sable mouvant ?
                  Son cœur fond, la proie scellée reprend
                  Le flambeau d’Ismaël ?
                  Peut-être qu’ainsi le venin s’adoucira
                  En vin béni
                  Et que la morsure
                  En geste d’aumône comme au temps des mers
                  Caressera des âmes avilies de pénitence
                  Lèvera ces nuées évanouies de rancœur
                  Vers des cimes qui s’affaisseront sous
                  Des brumes de béatitudes ?
                  La roue tourne et un aigle
                  Un sauveur ?
                  L’a fauché.

                  Merci pour tous ces poemes.
                  Dernière modification par Akessil, 04 juin 2005, 21h34.
                  Rien Ne peut faire taire les racines de l’honneur quand t-ils sont trompés dans la source de la liberté.
                  J. Amrouche.

                  Commentaire


                  • #10
                    Bravo à toi, Amarimaa !

                    J'ai particulièrement aimé ceux-ci,
                    mais il y en a d'autres que j'ai également
                    appréciés, dans ceux que les visiteurs
                    précédents ont déjà remis sur cette page.

                    Je pense que tu as de l'inspiration, alors,
                    la prochaine fois, n'hésite pas à les mettre
                    directement dans un topic... et non plus
                    seulement dans un lien. Je suis certaine
                    que ta participation pleine et entière fera
                    la joie de beaucoup de lecteurs du forum.

                    Et un "bravo spécial" pour cette superbe image :

                    ...Le tonnerre s’était tu
                    Sourd aux faibles plaintes
                    Des feuilles qui bruissaient
                    Des bourgeons nés d’un rêve
                    C'est très beau.
                    Amicalement,


                    Tazerwalt


                    ET SI

                    L’amer espoir
                    Ecume noire
                    Va où voguent les bâteaux échoués
                    Les rêves aux ailes d’ivoire
                    Ne sont plus rien dans la terre oubliée
                    Mais peu importe les déboires
                    C’est l’eau troublée
                    C’est la mer moire
                    Qui ranimera les amis d’un soir
                    et puis.. mon préféré dans ce que j'ai lu :

                    GAZELLE

                    Les gazelles sont revenues
                    Dans le delta de mon îlot
                    La nature a repris son dû
                    Des ruines de tous leurs châteaux
                    De cartes envolées au roi déchu
                    Passions éteintes le froid a mordu

                    Que leur vue me ravissait de douceur
                    Quand monts dunes se voulaient mes amis
                    Leur flèche à présent perce mon malheur
                    Leur regard s’éveille le mien se flétrit
                    La lune succède au soleil amer
                    Ou est-ce l’inverse Qu’importe Ici
                    La chaîne s’est brisée Par quel mystère
                    Tu l’ignores l’enfance t’a bénie

                    Le jour s’est levé sur la plaine étendue
                    La mer s’est calmée sur mon cœur abattu
                    Et enfin...

                    PRIERE ANONYME


                    Du clair message montre-lui donc l’étoile
                    Naissant des mots que tu as unis pour moi
                    Déroule ton tapis de cendres et de flammes
                    L’ardeur apaise où la candeur se consume
                    Dans le vallon l’on voit s’évanouir la brume

                    Voilée luit la lumière qui l’enveloppe
                    Berçant dans ses rayons un dernier soupir
                    Son souffle brûle mais qu’elle s’élève pure
                    La fille du ciel qui te l’amène en paix
                    Demain pour lui l’aube se relèvera

                    Flamboyant à jamais sera son cœur
                    Fraîches ses Muses
                    Pâle sa rancœur
                    Par toi

                    Où est son âme ? Où est sa mère ?
                    Qu’elles le caressent une seconde fois !
                    Et lui montre-lui donc l’étoile !
                    Pour que la nuit ce sombre manteau de la lune
                    Devienne Soleil !

                    Commentaire


                    • #11
                      ca fait toujours plaisir de bons poèmes comme ceux de morjane et amarimaa, merci de partager de vos émotions avec tous les forumistes. Mais j'y pense, vous avez beaucoup de talent et n'avez vous jamais penseé a en faire un métier, c'est a dire devenir écrivain. Je suis certain que vous pourriez y arriver dans ce domaine si vous en avez la volonté.
                      "Qui ne comprend pas un regard,
                      Ne comprendra pas mieux une explication."

                      Commentaire


                      • #12
                        merci à tous! désolée de la réponse tardive j'ai pas pensé à vérifier les messages!...ah ! sais-tu j'écris mais pour être écrivaine et en faire un métier il faut être reconnu, en attendant faut gagner sa croute...donc je fais ça à côté en attendant...je suis contente j'ai des contes racontés par ma mère qui vont être publiés, je vous en donnerai les coordonnées...et là je suis sur un roman, dès que je l'ai fini je vous le soumets!
                        Toujours ouverts, toujours veillants les yeux de mon âme.

                        Dionysios Solomos

                        Commentaire


                        • #13
                          en voilàa un nouveau:

                          171061





                          Coule le sang
                          Quitte leurs veines
                          Rejoins la Seine
                          Nouvelle écorce, nouveau tourment
                          Amant maudit, elle te prendra
                          De cette union elle enfantera
                          Bâtards elle vous dispersera
                          Et moi, nourrice, je t’accueillerai
                          Dans une coupe que je porterai
                          A mon cœur moins aveugle
                          Las, il te rendra
                          Le frère, le père , toi.
                          Toujours ouverts, toujours veillants les yeux de mon âme.

                          Dionysios Solomos

                          Commentaire

                          Chargement...
                          X