oui dommage
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le petit coin d'Oujda et l'orientale
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malheureusement pas uniquement saidia, tout l'oriental entrain de changer,
les habitants locaux originaire sont dégouté,
ce sentent etrangers chez eux, moins en moins attachés a leur terre ,
presque vouloir quitté cette terre devenue bizare.
je crois c'est ce que veulent , ceux qui decident de transformer et modifié notre region.
Oujda Arts et culture
alors , vous connaisser beaucoup de personalité tres connus d'oujda
je commece par abdallah magana, mais tout dabord je vous presente
je vous conseil de lire abderrahmane zenati, ecrivains peintre.né le 14 juillet 1943 à Oujda
si vous passer par oujda, saidia, acheter ces livres aussi emouvant, plein d'histoires, raconté d'un oujdi.contact :061 82 92 62
Abderrahmane zenati nostalgia video
video 1 http://www.youtube.com/watch?v=1AD_0AYl7Ps
video2: http://www.youtube.com/watch?v=Bxhhe...eature=related
video3: http://www.youtube.com/watch?v=j2int...eature=related
http://tatouage.blogs.nouvelobs.com/
KHALTI FATNA
LES CIGOGNES REVIENDRONT-ELLES A OUJDA?
MÉMOIRES D'UN ÂNE DE L'ORIENTAL.
LA VALEE OUBLIÉE,
AL HOGRA
Les Cigognes reviendront-elles à Oujda ?
Mémoire de la Fourmi.
Vol de la Fourmi.
La Déchirure.
L’Aube des Maudits
Le retour du bigame
Marjana mon amour
Goût de cendre
La seconde épouse
La maison en face
Tamoula
Paroles de fous
El hogra
La Vallée des Oliviers
Un Homme Simple
Les Malheureux
Paroles Etranglées
Homme en Colère
Adieu Oujda, ma bien aimée
L’Homme d’Amérique
Un Orphelin chez les Artisans
Mon ami Tchita le juif
Histoires d’Amour
De la Haine en Héritage
Chagrin d’Amour
Confidences d’un âne de l’Oriental
Haffou le fou
La Malédiction d’Allah
Le Vent de l’Est s’arrête à Figuig
Un Homme Presque Parfait
Ces hommes fous de l’Oriental
Des Mots à la place du pain
Le Fou de Sarah
Le Chemin de l’Enfer
L’Orphelin
Crépuscule des Anges
Nous n’irons pas tous au Paradis
Le cri de l’agneau.
GRAIN DE SABLE
MERGUEZ ET HARISA
LE MAL DE L'ABSENCE (poesie)
UN DIMANCHE A SAIDIA
...
zenati en compagnie d'amie d'enfance, Marcelle Aziza, qui vit en farnce et a decidé d'acheter uen maison de nouveau a oujda pour y retourner plus souvent
Dernière modification par oudjda, 03 août 2010, 14h50.المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي
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extrait de son livre
LES CIGOGNES REVIENDRONT-ELLES A OUJDA?
"... Je me rappelle de ces algériens que j'ai connus autrefois à Oujda.
Je peux dire que certains d'entre eux étaient des hommes magnifiques,des hommes de grande culture,pieux et fiers.
Beaucoup étaient incontestablement de vrais bâtisseurs de nationalisme.
Ils avaient une grande vision sur l'unification du Maghreb...
Ils furent des militants actifs, qui dépensaient leur énergie sans compter au service de leur communauté et de leur pays...
Je revois le docteur Haddam qui, avec altruisme, consultait les marocains indigents de maison en maison dans les quartiers les plus déshérités...
Je n'oublie jamais le pharmacien Abrous... Homme sensible d'une humanité exemplaire... cultivé, soigné et toujours élégant, il encourageait l'art et la culture dans la ville.
C'était ce Abrous qui m'avait acheté mon premier tableau et qui avait cru en ma vocation de peintre.
Je revois l'avocat Triki... Homme raffiné, courtois et jovial...
je revois maître El Grari, sérieux et compétant...
Je n'ai jamais oublié Abbés, Fasla, Osman, Brixi et Ben Sahla.Mon estime est restée intacte pour Kh'lil le tailleur, Kébir le directeur, El Andaloussi le libraire et Benabadji le rentier...
Je revois encore dans mes souvenirs Gaouar, Kaouadji, Kachouane...
Je revois Sid Ahmed Bouteflika, l'infirmier qui travaillait avec moi à l'hôpital d'Oujda. C'était le frère de celui qui allait devenir Président de la République Algérienne...
Sid Ahmed était un infirmier aussi compétant et efficace qu'un médecin...
Je me souviens de Ben Yakhlef, de Sidi Lahcen et de beaucoup d'autres qui ont marqué ma vie... »المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي
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extrait du livre
MÉMOIRES D'UN ÂNE DE L'ORIENTAL.
"... Certains de mes petits camarades, ceux qui vivaient avec moi dans la misère et la détresse, sont aujourd'hui des hommes importants : Azzouz « Boukhnouna » est devenu ministre. Allal « Lagraâ », médecin. Rachid « El Boual », avocat. Benyounès « El Khouaf », député. Jamal « M'sirta », professeur universitaire. Kouider « El Hab-hab », ambassadeur. H'mida « Chaklaïti », Officier supe-rieur dans l'Armée Royale.
Ceux-là, dès l'aube de leur vie, possédaient une énergie de fer et une envie de tout comprendre, de tout savoir...
Beaucoup aussi de mes anciens compagnons qui par-tageaient avec moi les rudes épreuves et les désolations de la misère ont réussis leur vie dans le monde des affai-res.
Ceux-là, dès leur jeune âge, donnaient déjà des si-gnes de maturité précoce.
L'écrasante vie dans la rue les avaient rendu plus rusés qu'un renard et plus endurants qu'un hérisson.
A force de vivre constamment dans le trouble, la confusion et tout les dangers, ils ne craignaient rien ni personne.
Allant n'importe où et mangeant n'importe quoi, ils étaient devenus des enfants instables et à demi sauvages. Toujours en alerte, il leur fallait êtres près continuelle-ment à faire face à toute éventualité.
Certains, comme Salah « Bouchemma », Rachid «Bouklab », Saïd « El Mahsad » et moi qui portait l'insupportable pseudonyme de « Zaïla », étions dociles et obéissants. C'est à dire toujours rêveurs et utopis-tes...
Nous manquions d'initiatives et vivions entre le rêve et la réalité, entre la peur et la l'inquiétude... Nous sommes restés ce que nous étions toujours : timides, an-goissés, craintifs et toujours rêveurs.
D'autres encore, comme Hammou « El Maflout », El Bachir « Laâour »et El Miloud « Eddayakh » sont restés prisonniers de leurs incompétences et enchaînés à leur ignorance... Ils continuent, malheureusemernt, à vivre dans les rues d'Oujda dans la misère, la violence et la folie... "
Certaines histoires ne s'inventent pas, avait écrit Xavier Baudequin à propos de cet ouvrage. Elles paraissent si tragiques, si terriblement inhumaines qu'elles nous font immanquablement penser á certaines fresques magistralement croquées par les grands maîtres de la littérature contemporaine. Pourtant, parfois, la réalité dépasse la fiction. Et il ne nous reste plus alors qu'à nous interroger sur les étranges rebondissements du destin de certains.المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي
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cava KHouya Roumi, wellah labas. merci, wellah chaque fois neqra ces livres j'ai les larmes aux yeux a chaque fois. il faut acheter ces livres
lmerci et yaatik saha d'avoir passer ya Sahbi Roumi,المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي
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Ils parlent de toi a oujda"... Je me rappelle de ces algériens que j'ai connus autrefois à Oujda.
Comment ca changer ?malheureusement pas uniquement saidia, tout l'oriental entrain de changer,
C'est simple il suffit d'ecrire une lettre au roi, lui expliquer que vous ne voulez pas des projets de dévellopement, que vous voulez que oujda reste comme elle est et demander a ce que l'autoroute aille plutot a Nador ou El Hoceima, et vous serez tranquille.les habitants locaux originaire sont dégouté,
ce sentent etrangers chez eux, moins en moins attachés a leur terre ,
presque vouloir quitté cette terre devenue bizare.
je crois c'est ce que veulent , ceux qui decident de transformer et modifié notre region.
Tout ces projets ya plein d'autres regions qui seraient ravis de les avoir
Dernière modification par Invité, 03 août 2010, 17h17.
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Extrait : des ouvrages MERGUEZ ET HARISSA et ADIEUX OUJDA MA BIEN-AIMEE de Abderrahmane Zenati
"....Abdallah Al Magana n’était pas seulement ce qu’à Oujda en entend par un « Goual »… Il était aussi musicien, une sorte de «cheikh », avec son « Galal » et sa « Gasba», instrument de musique en roseau typiquement algérienne… Il était aussi un conteur populaire très charmant, débordant d’imagination et un véritable mémorialiste ambulant.
Bedonnant, bouffi, tantôt il portait un costume à l’européen, tantôt il déambulait dans une large gandoura ocre et une rezza jaune d’or… Abdallah Al Magana était très populaire auprès de la population locale. Pour vivre, il passait son temps dans la journée dans la halka et la soirée dans les bars à raconter des histoires rocambolesques aux Oujdis qui adorent les narrations.
C’est connu, l’Oujdi passe sa vie dans les terrasses des cafés à parler de football, à écouter et à répéter les potins qu’il avait entendus. Chaque Oujdi, en fait, collabore, avec une habileté de romancier à l’histoire de la vie des autres. Les Oujdis continuent de se perdre leur temps dans les cafés, matin et soir. Le plus souvent ils restent assis à la terrasse regardant avidement les passants, ragotant sur les défauts et les qualités de chacun. Beaucoup passent encore leur vie à raconter leurs rêves avec verve, les considérants comme un bon ou mauvais présage… pour se mettre au courant des plus récents commérages, ils s’absentent de leur boutique ou leur bureau… Tous ceux qui ont vécu à Oujda, comprennent ce que je veux dire. Vivant conformément aux coutumes locales, Abdallah Al Magana reflétait traditions et tempérament propre à la région. il passait le plus claire de son temps dans une alternance de palabre et de léthargie avec un intérêt savoureux fondé sur la médisance, les dénigrements des ragots et de la calomnie. Commentateur inné, son discours était basé autour des départs et de retour des émigrés, des commentaires provocants sur les juifs et les relations entre marocains et algériens. Rien ne pouvait échapper à la curiosité dévorante de cet artiste. Il se décrivait lui-même comme un pure Oujdi, un vrai «fouinard » qui savait tout sur sa ville et sur ses concitoyens. Il connaissait les riches et les pauvres, les humbles et les arrogants, les honnêtes et les escrocs. Il était plein de sève et d’imagination. Ce qu’il ne savait pas sur la vie des autres, il pouvait aisément l’inventer et en nourrir ses interlocuteurs. Il m’avait raconté la saga de tous ces noms connus à Oujda : Sebti et l’histoire de sa richesse et de sont palais qui reste l’un des meilleurs édifices touristique de la ville. Le secret de la réussite financière des Scali, des Alj, des Ben Omar et des Moumni… la légende des Osman, dont l’un fut premier ministre du gouvernement marocain… l’histoire des Boulouiz, des Zouhir, des Boukarabila et des Hjirra… les exploits de Bekkay Lahbil, qui fut lui aussi premier ministre…Il me parla du Caïds El Mansouri, des Zaki… Il savait tout sur les pères de la révolution algérienne : Haddam, et Abrous, ces hommes dont les historiens algériens ne citent jamais le nom. Et dire que c’est eux qui ont « fabriqué » et l’indépendance de l’Algérie et Bouteflika lui-même… Abdallah Al Magana connaissait presque tous les juifs d’Oujda, leur passé… il m’avait appris des tas de faits sur Touboul, Aherfi, Benchetrite, Marciano, Benadiba, Aziza. Bref, il m’avait parlé de tous le monde : les Bel Hadj, les Houat, les Faraji, les Jabri, les Houar, les Dendane et les Ben Taj, les Bel Houcine, les Beramdane, les Khalloufi, les Ben Mimoun, les Oulads Lacaisse, les Ben Azzi et autre Boufous… Aucune personne n’avait de secret pour lui. Il en connaissait tous les tenants et les aboutissants, l’histoire de chacun et de la crasse qui s’y remuait. Raconter des histoires extravagantes et pleines de péripéties extraordinaires et invraisemblables était son fond de commerce, son moyen de vivre… Les Oujdis éprouvent beaucoup de tendresse pour lui. Il était présent à toutes les fêtes et réjouissances de la région. Il était pour les gens de l’Oriental un symbole de la culture… l’un des derniers mythes d’une certaine époque. Abdallah Al Magana, sans passer par une école, avait un esprit cultivé, raffiné, et en même temps d’une simplicité et d’une innocence presque puérile. C’était, dirais-je, un Oujdi dans le sens le plus noble du mot. Un des hommes les plus dignes de respect, un des hommes que j’ai toujours admiré et respecté..".Dernière modification par oudjda, 04 août 2010, 12h50.المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي
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