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La maison de la Kabylie III

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  • #91
    azul foufoumi

    la danceuse n est pas branche a un courant electrique par hazard

    Pas besoin d'électricité c'est naturel sinon avec les coupures elle risquerait de tomber en panne
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #92
      J'ai visité le village de Slimane Azem et ce coté de la Kabylie
      j'ai même vu une maison vieille de 400 ans !
      une énorme émotion !
      Dernière modification par Invité, 13 mars 2014, 16h02.

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      • #93
        azul Aloha !

        La Kabylie est belle et pleine de richesses architecturales, beaucoup veulent sauvegarder ce patrimoine et en particulier ces vieilles maisons qui montrent que nos ancêtres avaient un sens pratique développé et qu'ils étaient des designers d'avant garde : gain de place dans un minimum d'espace.
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • #94
          Azul fellak !

          Zwina

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          • #95
            azul

            j'ai même vu une maison vieille de 400 ans !
            une énorme émotion !
            ja vu des modelle de maison berber dans la région de tiaret et frenda dans les montagne de l'oranise aussi mais malheurement il sont disparu
            il est trés important de garder le patimoine algerien
            dz(0000/1111)dz

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            • #96
              Tafsut

              Tafsut est un temps fébrilement attendu, un moment privilégié où les paysans vivent au rythme de la grande mutation de la nature, sa renaissance annuelle qu’ils accompagnent de rituels spécifiques.

              Avec l’entrée dans Tafsut, la nature sort des rigueurs et des affres de l’hiver pour ouvrir la vie sur un nouveau cycle. Les végétaux éclosent à nouveau, la chaleur du soleil féconde les graines cachées dans le sous-sol gorgé d’eau et la terre se couvre d’un tapis floral bariolé,
              Il est de coutume chez les Amazighs d’accueillir le printemps avec l’étonnement et la joie qui marquent toutes les naissances. Aussi, organise-t-on pour la circonstance un dîner particulier Imensi n’tefsut. C’est un moment de retrouvailles familiales conviviales. Les villageois sacrifient à l’occasion des coqs fermiers, des chapons, des poulardes pour agrémenter l’incontournable couscous aux fèves (Avissar). Le déjeuner du premier jour du printemps est spécial ! Un couscous sans sauce à base de sept plantes cuites à la vapeur dont la principale est le thapsia, une plante bulbeuse astringente, que l’on fait longuement bouillir avant de l’utiliser ! Aderyis est le nom vernaculaire de cette plante symbole de l’arrivée du printemps ! Le repas prend également le nom de cette herbe des champs ! Les œufs durs, les friandises et tous les fruits secs de l’année seront sortis à l’occasion !
              La tradition consacre à l’accueil du printemps dans la matinée du premier jour de la nouvelle saison, un ensemble de gestes répétés depuis des lustres. (Amagar n’tefsut). Les familles sortent dans les près pour y improviser des pique-niques autour du couscous "Aderyis", y organiser des jeux et surtout se rouler dans l’herbe à la gloire des divinités de la nature, fort nombreuses dans la cosmogonie berbère, le Dieu Ifrou étant le principal esprit des espaces et de la végétation. Ce geste qui scelle la communion avec les éléments naturels a perdu son sens dans de nombreuses régions du pays, où la rencontre avec Tafsut est encore célébrée.
              "On se roule dans l’herbe pour y prendre les couleurs les parfums et les odeurs de la terre et du tapis végétal. C’est un peu comme l’abeille qui se couvre de pollen dans la fleur" explique L’Hassan le paysan dépositaire des derniers fragments de la mémoire régionale. La nécessité du contact charnel avec la nature est sans doute ce qui reste d’instinctif, d’animal, dans notre condition humaine de plus en plus artificielle et sophistiquée. Adada la doyenne du village, affirme, "la roulade dans l’herbe pleine de rosée matinale concerne surtout les jeunes filles qui ont leurs premières règles, la consécration de leur puberté est ainsi sue par toutes les femmes de la contrée. Après ce geste rituel ces demoiselles peuvent avoir des prétendants et fonder leur foyer !". "Là c’était dans la cosmogonie d’autrefois, mais aujourd’hui avec les nouvelles valeurs de la modernité, l’amour n’a plus les mêmes codes et les mêmes mystères qu’autrefois ! La vie a perdu sa poésie et son charme !", s’inquiète la nostalgique Adada !
              De nombreux peuples s’adonnent à des rituels similaires ; le bain dans l’eau glacée chez les Russes ou encore la fréquentation des sources thermales dans les pays du pourtour méditerranéen relèvent de ce même besoin primitif enfoui dans notre for intérieur.
              Après le dîner de l’ouverture et l’accueil de Tafsut "la saison démarre par une période de dix jours dénommée Tizegwaghin (les journées rouges). Qualificatif en relation avec des crépuscules flamboyants durant lesquels, le soleil avant de se coucher met le feu aux nuages, le ciel devient pourpre durant près d’un quart d’heure c’est "Lehmorega", explique L’Hassan. Cette décade est suivie de Timgharine (les vieilles capricieuses) d’une durée de sept jours marqués par des changements de temps très rapides. Les quatre saisons défilent dans la même journée, on a droit aux averses de pluie ou de grêle, aux éclaircies, aux froids intenses, ou encore à de grosses remontées de chaleur et de vents du sud. Du 17 au 22 mars période dite Ledjwareh (les blessures), les bourgeons éclosent, les arbres caduques se couvrent à nouveau de petites feuilles et de fleurs. La semaine qui suit le bourgeonnement est dite Swaleh (les jours utiles) une durée qui correspond à la nouaison de certains végétaux à l’apparition des fruits sur les arbres. Arrivent alors Imheznen, les sept jours tristes, les premières journées d’avril marquées par la timbale des cigales durant lesquelles la chaleur s’installe. Certains animaux connaissent leur période de rut. C’est la mue irréversible de la nature, le tournant, une fin de l’hiver retardée par les quatorze jours d’Ahegan, une période qui dit-on fait trembler les sangliers (Yergagui yilef).
              Le ciel est bouché, il fait très froid mais il ne pleut pas. C’est une période où les travaux sur les végétaux sont suspendus. Tiftirin (les cycles) consacre sur sept jours la sortie définitive de cette mauvaise période de l’Aheggan pour ouvrir sur les chaleurs du mois de mai. Sept journées pastorales où les paysans soignent leurs troupeaux, s’occupent des nouveaux nés que l’on sort des bergeries pour des séjours en plein air, le contact avec le sol ferme, l’herbe et les fleurs des prairies. Les pluies chaudes du mois de mai durent quatorze jours elles sont appelées Nissen (les pluies fécondes). Deux semaines d’averses entrecoupées d’éclaircies dont le sol, qui commence à se fissurer, a tant besoin. Les sept journées vertes Izegzawen mettent fin à la floraison, certaines céréales forment leurs épis, et les arbres arborent fièrement leurs fruits. Le printemps est alors bouclé par les sept journées jaunes Iwraghen. C’est le démarrage de la fenaison, les paysans fauchent l’avoine, la vesce, la petite féverole, on entame le désherbage des prairies naturelles (Assouki) et des bocages.
              L’été démarre le 30 mai par les sept journées blanches Imellalen, durée du départ des transhumances. Les bouviers et les chevriers mènent des centaines de bêtes sur les lointains pâturages du Djurdjura. C’est naturellement une autre saison.
              Rachid Oulebsir
              dz(0000/1111)dz

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              • #97
                Azul fellawen a tharwa n'jerjer,


                Cad'hagh thamurthiw ! cad'hagh idhuraris !!


                Ass amerbuh fellawen :

                Ask not what your country can do for you, ask what you can do for your country. John F. Kennedy

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                • #98
                  Ac'hal A3zizadh a thamurthiw :

                  Ask not what your country can do for you, ask what you can do for your country. John F. Kennedy

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                  • #99
                    Azul !

                    La relève de la chanson Kabyle, je crois bien que c'est Rimk : sa nouvelle chanson c'est de la sagesse !

                    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                    • Azul!!

                      C'est quand, qu'on part pour la belle kabylie?
                      On sent l'odeur des oliviers et des belles fleurs et plantes aromatiques unique
                      Horizon2030, merci pour les belles musiques nostalgiques et le beau paysage

                      Dernière modification par Nadifleur, 27 mars 2014, 15h00.
                      ❤️ ❤️ Two souls with but a single thought ❤️ Two hearts that beat as one❤️ ❤️

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                      • Magnifique...!!

                        ❤️ ❤️ Two souls with but a single thought ❤️ Two hearts that beat as one❤️ ❤️

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                        • Sublime paysage... !!

                          Idir Cfigh (Paysages de Kabylie: Bejaia)

                          ❤️ ❤️ Two souls with but a single thought ❤️ Two hearts that beat as one❤️ ❤️

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                          • Merveilleuse chanson..

                            Nassima & Idir - A yafroukh ifireless

                            ❤️ ❤️ Two souls with but a single thought ❤️ Two hearts that beat as one❤️ ❤️

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                            • kabyle

                              salemoualykoum .azul si les personnes ont vu té vidéo qui n ont pas pleurer je les crois pas .merci

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                              • bonsoir

                                voila une belle occasion pour connaitre les défirents éspece d'arbiste d'olive aussi bien de savoir un peut plus sur le patrimoine de cette région et la qualité de lhuile olive
                                la 4em édition de la Fête de l’olivier à Aït-Zaïm

                                Le village d’Aït-Zaïm, situé à quelque deux kilomètres en contrebas du chef-lieu de la commune de Mâatkas, s’apprête à vivre au rythme de la Fête de l’olivier. En effet, durant trois jours, soit du 27 au 29 mars, la placette du village Amghith, du nom du saint gardien des lieux, et le siège de l’association Tiguejdit, à qui revient le mérite de l’organisation de concert avec les citoyens du village, sera le lieu de convergence de visiteurs qui, depuis la première édition de cette fête, ont pris l’habitude d’affluer de tous les villages de la région, des communes avoisinantes, voire des contrées lointaines, comme Tizi Ouzou, Alger et Béjaïa, tous férus du produit aux multiples vertus de l’olivier, cet arbre béni par les dieux et chéri par les hommes. Les mêmes lieux seront aussi le théâtre d’autres activités, comme les représentations théâtrales, la poésie, des expositions diversifiées et des démonstrations multiples sur l’oléiculture, tout en vibrant au rythme de sonorités musicales, le tout agrémenté quotidiennement par des repas traditionnels. En ayant placé cette édition sous le slogan «Tous ensemble pour une huile d’olive de qualité», les organisateurs ont mis la barre très haut en tentant de cerner tous les aspects liés au développement et à la préservation du patrimoine oléicole de la région et s’opposer ainsi au caractère folklorique et formel de telles manifestations. En plus de la symbolique de celle fête, les concepteurs d’un tel rendez-vous visent avant tout les retombées positives d’une telle activité sur les paysans et les oléiculteurs. Le cap est mis sur des thèmes qui valorisent la qualité de l’huile produite, comme le confirment le nombre et la variété des communications programmées en la circonstance. C’est ainsi qu’il y aura pas moins de cinq communications et une table ronde au menu. MM. Bengana et Kellouche Abdellah, respectivement maître de conférences et professeur à l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, animeront deux conférences sous les thèmes «les facteurs agissant sur la qualité de l’huile d’olive» et «stratégie de lutte contre les insectes ravageurs de l’olivier». Trois autres communications seront animées par M. KhelloufiI, de l’Institut technique de l’arboriculture fruitière et de la vigne de Sidi Aich, sur le thème «la conduite d’une oliveraie», Heddam Youcef de la SRPV de Draâ Ben-Khedda sous le thème «les maladies de l’olivier et les différentes méthodes de lutte», et enfin la direction des services agricoles de Tizi Ouzou qui traitera du programme de développement de la filière oléicole. Cette série de communications sera clôturée par une table ronde qui regroupera les services de la DSA, la Conservation des forêts, des étudiants des filières oléiculture et oléo-technique, des oléofacteurs, agriculteurs et des représentants de l’association Tiguejdit autour du thème «la qualité de l’huile d’olive entre les méthodes traditionnelles et les techniques modernes». L’évènement sera aussi marqué par un concours de dégustation de l’huile d’olive, avec analyse physique, chimique et organoleptique. Ce dernier sera supervisé par l’Institut technique de l’arboriculture fruitière et de la vigne de Tessala El-Merdja d’Alger. Il est à noter qu’un espace sera réservé aux sous-produits de l’olive tels que le grignon et les margines dont la valorisation est rapporteuse, mais elle reste ignorée en Algérie, notamment pour la fabrication du savon et le compostage. Enfin, il est à noter que cette fête de l’olivier sera agrémentée par des galas artistiques qui seront animés par des artistes renommés de la région tels qu’Ahcène n’Ath-Zaïm, Rabah Lani et Abbas Nath.
                                Par : R. Achour
                                dz(0000/1111)dz

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