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La maison de la Kabylie IV

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  • #76
    A mes frères, à l’Algérie entière
    Des montagnes du DjurDjura jusqu'au fin fond du désert, montrons notre courroux.
    Montrons que nous nous aimons, mais sans porter atteinte aux consciences.
    Mais porter un coup fatal, décisif, à ces soi-disant opposants ;
    A ces fainéants de la nation qui se pavanent dans les salons de l'occident
    Et qui nous embourbent de boue de désillusion
    Et à ces gens sans entente qui sèment le trouble et la honte sur cette terre prospère, très chère, où beaucoup de mères ont souffert.
    Qu'ils se taisent !
    Qu'ils se taisent !
    Mais qu'ils se taisent !

    Lounes Matoub

    Ce qui était vrai hier l'est tout autant aujourd'hui, Paix à son âme...
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #77
      Isefra ✴ poésie kabyle ✴ arab rabah

      dz(0000/1111)dz

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      • #78
        Edarya....les enfants

        dz(0000/1111)dz

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        • #79
          0:27 / 1:08 Isefra idir attouche

          L'Aid = la fête



          Assirem = espérance

          dz(0000/1111)dz

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          • #80
            Chant traditionnel et poétique de Kabylie

            ACHAWIQ IZURAN ( samaà des ancêtres)

            Il n’y a pas de village kabyle sans mausolée

            Chant traditionnel et poétique de Kabylie, l’achewiq littéralement « prélude » est l’apanage des femmes. Sorte de blues, elles expriment à travers ces chants les sentiments de joie, de peine, de deuil ou d’amour. Elles dénoncent également l’injustice et les malheurs qu’elles subissent. C’est un chant qui vient du plus profond de l’être et est issu d’un héritage vieux de plusieurs siècles.
            Il porte divers noms selon les régions: ahelil à Timimoune dans le grand Sud, Izlwèn au Mzab, ou encore Srawi dans la région de Sétif. C’est un chant exécuté très souvent sans instrument de musique, autrement dit a capella. Il peut être aussi une joute poétique, les thèmes abordés sont exprimés par des métaphores ou des images. Les personnes qui l’écoutent doivent comprendre le sens au delà des vers. Ce style de « chant » est toujours réservé aux femmes c’est une sorte « d’échange » l’une par des interrogations une autre par des affirmations .Il peut être improvisé et c’est ce qui fait toute sa richesse lorsqu’on l’entend.
            Plusieurs de ces chants féminins traditionnels anonymes villageois réalisaient la symbiose avec les diverses activités artisanales et agricoles et allégeaient la souffrance face à la dureté des tâches quotidiennes. Tous les gestes de la vie, toutes les cérémonies étaient soutenues par le chant achewiq, un chant, de la musique, une mélodie incantatoire, sacré, transmis oralement depuis des siècles et de génération en génération, en gardant intacts ses caractères essentiels. Il était intimement lié aux actes du quotidien, aux rituels, à la vie de tous les jours. Il était essentiellement l’apanage des femmes kabyles, pour célébrer la vie quotidienne en terre kabyle, si hostile. Il était sacré car il concernait plusieurs rituels, c’était un véritable hymne à la vie, à l’espoir, à la rage de vivre. C’était aussi un cri de femmes, gardiennes des traditions en terre kabyle. Achewiq, c’était aussi un vivifiant. Les femmes notamment y puisaient la force de continuer à vivre, à survivre. Il permettait de retrouver la sérénité, de garder espoir. L’achewiq était aussi une complainte chantée : la souffrance des femmes, leur courage, leurs espoirs.

            Nul ne pouvait rester insensible en écoutant ces chants kabyles, même ceux qui ne comprenaient pas la langue. Ils enchantaient, envoûtaient, captivaient tous ceux qui les écoutaient. Ils élevaient hors du temps. Les femmes y mettaient tellement d’amour et de sensualité. Ils vous faisaient couler des larmes, tout comme ils illuminaient de joie votre visage.
            Chant spirituel kabyle

            On Kabylie, le chant villageois est l’affaire des femmes. Et le village s’anime au gré des nombreuses occasions musicales : naissance, mariage, deuil, jeux d’enfants, amour, guerre...
            Chants profonds et nostalgiques exécutés sur un rythme libre, poésie religieuse ou profane improvisée majoritairement par des femmes dans diverses circonstances, "acewwiq", un des genres les plus représentatifs de la culture musicale traditionnelle Kabyle, disparaît peu à peu.
            Popularisés sous le nom d"Acewwiq" ou "Achouiq", ces chants regroupent un vaste répertoire musical et poétique, encore mal défini. Cela va des chants accompagnant le travail domestique jusqu'à une forme de poésie amoureuse exclusivement féminine, en passant par des pièces d'inspiration religieuse exécutées par les mystiques des confréries soufies.
            Chanté sous forme de mélopée solitaire pour exprimer la tristesse de la perte d'un être cher ou pour extérioriser ses tourments, en groupe lors des fêtes familiales et de funérailles ou pour accompagner des travaux dans les champs, l' "Acewwiq" est encore pratiqué dans certaines régions de Kabylie par les femmes les plus âgées.
            De son acception religieuse, attestée par des "poèmes mystiques de la confrérie Rahmania en Kabylie", le mot "Acewwiq" devient, à partir des années 1940, synonyme d'une forme de "poésie profane.
            La femme demeure, comme on le voit, la gardienne et le vecteur de la culture orale, poétique et musicale.
            Tout cela est intéressant à étudier. Il ne suffit pas d’en parler au passé, mais de penser à préserver ce patrimoine qui est en train de s’effilocher. Le garder, le protéger, à défaut de le développer.



            Dernière modification par katiaret, 29 juin 2020, 10h10.
            dz(0000/1111)dz

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            • #81
              le mariage de thanina

              un dialogue entre thanina et les habitants de forêt ...





              Taqessist
              Mouloud Mammeri, poeme kabyle
              dz(0000/1111)dz

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              • #82
                La douleur

                La douleur d’une seule main nous avons brandi le glaive de la foi, d’une seule voix nous avons porté le cri de la liberté. Nos cœurs unis, nos corps meurtris, vous êtes partis et je suis restée là... mon cœur meurtri, mes mains flétries.

                Novembre après Novembre, jour après jour, chaque nuit et à chaque instant, mon cœur bat au rythme des canons ; et chaque coup porté frappe tout mon être.

                D’un seul pas nous avons marché vers la liberté, d’un seul élan nous avons arraché notre dignité. Nos forces unies, nos âmes enlacées, nos cœurs lacérés, vous êtes partis et je suis restée là... mon âme endolorie, mes larmes taries.

                Novembre après Novembre, année après année, chaque jour et à chaque souffle, mon âme souffre ; et l’air me paraît si lourd.

                Oh, douleurs, logées en mon sein tel un enfant nourri de mes souvenirs incandescents, abreuvé par mes larmes de sang ! Seule, je marche dans tes rues, mon Algérie, notre Algérie tant aimée. Seule je crie, encore et toujours pour la liberté et la dignité.

                Mon cœur uni au votre, j’avance avec vous côte à côte, vos pas frôlent chacun de mes pas, vous êtes ma force et vos enfants sont mon espoir, je ne suis pas partie avec vous... et vous êtes là pour toujours.

                Novembre après Novembre, j’irai porter des fleurs sur vos tombes.

                Novembre après Novembre et au-delà, je vous porte en moi, mes frères et mes sœurs, mes mains scellées aux votres par la douleur, mon cœur uni au votre par l’amour d’une Algérie qui sera toujours notre.

                🇩🇿 🇩🇿🇩🇿🇩🇿Djamila Bouhired 🇩🇿🇩🇿🇩🇿 🇩🇿
                Dernière modification par zwina, 05 juillet 2020, 20h04.
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                • #83
                  Azul


                  Très émouvant Zwina

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                  • #84
                    1-Zira d Boualem Rabia ( isefra deg Tala n yizlan)


                    Boualem RABIA_florilège de poésie kabyle
                    dz(0000/1111)dz

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                    • #85
                      Ẓdeč d tweṭṭuft

                      Kra i yekka unebdu
                      Ẓdeč tcennu tettiẓẓif.
                      Ma d asmi id-yezzi waḍu
                      N ccetwa, tḥuss-as i lḥif.

                      Ur tesɛi ula d tubbit
                      N yizi neɣ n yijirmeḍ
                      Ґer tweṭṭuft abrid tewwi-t.
                      S axxam-is mi akken tewweḍ,

                      Deg-s teḍleb areṭṭal
                      N kra n yiɛeqqayen n yirden.
                      Tewɛed-itt mi ara d-yuɣal
                      Lawan n tmegra ad d-wejden.
                      Yerna ad teṭṭef deg wawal;
                      Aɣram d ayen ara iziden.

                      D acu tessnem taweṭṭuft
                      Ur tḥemmel ara areṭṭal.
                      Tesseqsa-tt ɣef ssebba n taluft;
                      "D acu txedmeḍ deg uẓɣal?"

                      "Lliɣ cennuɣ am yiḍ am uzal
                      S ṭṭul ur ḥebbseɣ ara!"
                      "Tcennuḍ? iɛğeb-iyi lḥal,
                      Ihi kker ad tceḍḥeḍ tura!"

                      Jean de la Fontaine
                      T. Lounès Amziane
                      dz(0000/1111)dz

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                      • #86
                        Itbir d tweṭṭuft

                        Amedya nniḍen nufa-t
                        Yis tban-d ugar taluft.
                        Di tedyant tis snat
                        Is-d-yeḍran i tweṭṭuft

                        Di terga iwumi ṣfan waman
                        Yers-d ad yessew yetbir.
                        Yiwet n tweṭṭuft id-yeknan,
                        Teγli-d, yerkeb-itt lḥir.
                        Teεṛeḍ ad d-tuγal s amkan
                        Maca i lεum ur tezmir.

                        Mi tt-id-iwala yetbir
                        Amzun di lebḥar teḥṣel,
                        Imi yesεa deg wul-is lxir,
                        Iεawen-itt akken ad d-terwel

                        Akken ad tt-yeslek deg uγraq,
                        Yeddem-d aẓenẓun d arqaq,
                        Iger-it armi d ttnaṣif.
                        Taweṭṭuft γur-s tεelleq,
                        Tezger-d armi telḥeq,
                        Rsen iḍarren-is di rrif.

                        Itbir d-illan di lmendad
                        I tweṭṭuft yufeg ifferfer.
                        Ataya yiwen n uṣeyyad,
                        Tama n targa-nni is-d-iffer.
                        Yezha, lfeṛḥ-is izad;
                        S nnican makken it-yeḍfer.

                        Iban imensi i tmeddit;
                        Yak d aṣeyyad iḥercen !
                        Yettmenni-t-id di tmeqlit,
                        Netta d tarwa-s ad t-ččen.
                        Iḥulfa i lḥağa teqqes-it;
                        D taweṭṭuft it-ikerrcen.

                        Yezzi-d akken ad iwali,
                        Deg uḍar-is d acu is-d-intan.
                        Yesla-as-d yetbir, yuli,
                        Yefferfer s anda ur d-ittban.
                        Imensi-nni lεali
                        D yetbir beddlen amkan.

                        Jean de la Fontaine
                        T. Lounès Amziane

                        dz(0000/1111)dz

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                        • #87
                          plante - Imγi - Marie Louise Veri


                          Yiwet n tṣebḥit di tefsut, taḥbult n yiṭij tenṭeq, tenna: "S ddaw n wakal di tlemmast n tmazirt, yella yiwen n yemɣi yeṭṭes daxel n tzerraɛt, ad ruḥeγ ad t-id-sakiγ."

                          Iṭij yecaɛcaɛ γef tmazirt, yesseḥma akal. Yekcem γer daxel-is armi yewweḍ γer tzerraɛt-nni, iself-as, yenna-as:
                          - Ay imɣi ! Kker, ilaq-ak ad d-tefγeḍ tura.
                          - Ur zmireγ ara ad n-fγeγ, temdel fell-i tewwurt.
                          - Degger-d akk s tezmart-ik, terẓeḍ-d tajeγlalt n tzerraɛt, am akken ixeddem uferruğ di tmellalt, akka ad d-tefγeḍ γer tmazirt.
                          - Nniγ-ak ur zmireγ ara ! Tajeγlalt-agi teqqur.
                          Taḥbult n yiṭij tennuγna, tessusem tettḥekkir. Tenna-as:
                          - Ẓriγ d acu ik-ilaqen akken ad ak-alleγ: d aman ! Meεna ur zmireγ ara ad ruḥeγ ad ak-ten-id-awiγ acku nekk d ugeffur ur d nemṣabaḥ ara, anda ara iliγ ur yettili ara. Ad ruḥeγ kan ad ffreγ deffir usigna akken ur iyi-d-yettwali ara, syinna akkin, ahat ad d-yas. Ar azekka ad d-uγaleγ.

                          Ziγen akken ula d ageffur. Yeẓra d akken, ddaw wakal di tlemmast n tmazirt, yella yiwen n yemγi yeṭṭes sdaxel n tzerraɛt, yenna-as: “Ad ṛuḥeɣ ad t-id-sakiγ.”

                          Asigna iγum taḥbult n yiṭij, yennejmaɛ-d yeddel akk tamurt, yebra-d i ugeffur d icaṛcuṛen, aman kecmen γer sdaxel n wakal nnulen tazerraɛt-nni, nnan-as i yemγi:
                          - Ay imγi ! Kker, ilaq-ak ad d-tefγeḍ tura.
                          - Ur zmireγ ara ad n-fγeγ, temdel fell-i tewwurt.
                          - Degger-d akk s tezmart-ik tajeγlalt n tzerraɛt, tajeγlalt ad telxes, dayen ad tirḍib, fiḥel ma txedmeḍ am uferruğ di tmellalt, fiḥel ma tεerḍeḍ ad terẓeḍ tajeγlalt n tzerraɛt. Ḥsiγ d akken ur tesɛiḍ ara aqabub; γef waya id-usiγ ad ak-alleγ.

                          D tidet akken i teḍra. Tazerraɛt-nni mi akken telxes, tajeγlalt-nni tuγal terḍeb, tuγal telli weḥd-s. Imγi-nni iffeγ-d meεna sdaxel n wakal d ṭṭlam. Netta, yerẓa-t usemmiḍ, yekmumes kan yeqqim. Ageffur iḥbes tiyita, asigna iwexxer yeǧǧa amkan i teḥbult n yiṭij. Tafukt tecaεcaε, tesseḥma imγi. Netta akken iḥulfa s tfekka-s teḥma, yuki-d, γezzen iẓuran-is deg wakal, yezdi lqedd-is iffeγ-d γer tmazirt, iwala ddunit.

                          Ciṭuḥ ciṭuḥ yettimγur armi yewweḍ d aseklu, s lebγi n yiṭij d ugeffur.

                          Tasuqqilt : Fahim MESSAOUDENE
                          dz(0000/1111)dz

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                          • #88
                            Asmekti - Alphonse De Lamartine

                            Akka, ass irennu γef wayeḍ
                            Ttεeddayen mebla ma nuki
                            Deg rruḥ-iw yiwen ur kem-iseffeḍ,
                            A targit taneggarut n tayri !

                            Ttwaliγ iseggasen-iw yuysen
                            Ttrusun d tirac deffir-i,
                            Am tasaft iwimi yezzi
                            Yifer-is yeγlin yeftutsen.

                            Tawenza-w iceyyeb-itt zzman
                            Idim,deg-s semmeḍ yettquddur,
                            Anzi, yefka-t γer ugeffur
                            I d-yewwi s lḥerğ ubuciḍan

                            Maca tugna-m tahuskayt,
                            I terra nndama tfaz,
                            Γur-i tewser ur tt-tettḥaz:
                            Tezga am rruḥ, d tameẓẓyant

                            Xaṭi, allen-iw ur tent-teğğiḍ
                            Asmi lxezra-w tabuhyut
                            Ur kem-tettwali γef tmurt,
                            Kemm deg yigenni i d-teṭilliḍ.

                            La kem-ttwaliγ akken telliḍ
                            Am wass-im aneggaru,
                            S igenni, rruḥ-im mi ijebbu
                            Tafrara, yid-m i tt-tewwiḍ.

                            Ccbaḥa-m tazeddgant
                            Tedda yid-m s igenni
                            Deg wallen-im tensa tmuγli,
                            Tettirriq-d tudert taγezzfant!

                            Aḍu-nni n tayri aleggγan
                            Ar tura, ireffed-am amzur
                            Tabbuct-im, ad tt-id-iẓur
                            Idel-itt s wanẓad aberkan.

                            Tili n wedrag ma yella
                            Terra tugna-m d taleṭfant,
                            Am tafrara tacebḥant
                            I d-yebra yiḍ mi yejba.

                            Seg yiṭij tafat n yigenni
                            D wussan, tettas-d tettuγal
                            Maca, aḥemmel-iw d amellal,
                            Tafat-im fell-i ur txessi.

                            D kemm i ttrajuγ, i ttwaliγ
                            Deg tneẓruft deg yigenwan
                            Tugna-m tettirriq deg waman:
                            Taγect-im s aḍu i s-sliγ.

                            Mi akken yettnuddum wakal,
                            Mi sliγ i nnhati n waḍu,
                            Lhedra-m γur-i i d-teddu
                            D tuγrist, deg umeẓẓuγ-iw tessawal.

                            D afus-im i iyi-isefḍen imeṭṭawen,
                            Ma lliγ iman-iw d uḥzin,
                            Zerεeγ s tuffra timenniyin
                            Deg lemqamat yettsebbiren.

                            Mi ara gneγ, ur tγeffleḍ fell-i
                            Teddaleḍ-iyi s tfekka-m
                            Targit-iw tettezzi fell-am,
                            Fessuset am tmuγli n tili.

                            Ma yella s ufus-im, nekk ṭṭseγ
                            Tfessiḍ aẓeṭṭa n wussan-iw,
                            A tegnewt tazgent n rruḥ-iw,
                            Aqlih ad n-aseγ deg-m ad zedγeγ.

                            Am sin waqqaren n tafrara,
                            Am snat nnhati yedduklen,
                            Lerwaḥ-nneγ la ttuγalen
                            D yiwen, nekk nehteγ ar tura.


                            Malek Houd
                            Traduction d'un poème souvenir de Lamartine
                            dz(0000/1111)dz

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                            • #89
                              Smile hommage au poète Benhanafi

                              Aït Tahar Mouhamed dit Benhanafi, la direction de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou, en collaboration avec l’association Tirza, ont organisé, mercredi dernier, un recueillement sur la tombe du défunt dans son village natal Aït Si-Athmane, commune des Ouacifs, sur les hauteurs des monts du Djurdjura. Parmi les personnes ayant pris part à cet hommage des artistes, des cadres de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou et d’autres anonymes qui se sont recueillis devant la tombe du regretté qui est parti, laissant dernière lui une œuvre immortelle. Féru de la poésie et du théâtre, Belhanafi est né le 7 février 1927, il était d’abord commissaire politique au sein du FLN durant la guerre de Libération nationale à Tiaret. «Après l’Indépendance, il avait intégré la Radio nationale comme animateur.

                              Il avait animé, au début de sa carrière radiophonique, plusieurs émissions qui ont vu l’émergence de beaucoup de talents dans la chanson kabyle. Comme “Leqlam Ajdid”, (le nouvel encrier), “Nuvat Lfuruh” (Place à la gaieté). Ces émissions furent un moment de joie et de bonheur pour les auditeurs qui s’abreuvaient de mots lyriques de l’animateur et des invités. Belhanafi sera appelé, quelque temps après,à la rescousse pour animer la célèbre émission “Ighenayyen Uzekka”, (Les chanteurs de demain).

                              Cette émission fut un tournant décisif dans la carrière de plusieurs artistes, comme Aït Menguellet, Ferhat, Idir, Malika Domrane. Belhanafi aimait aussi le théâtre. En 1965, il a écrit la pièce Lewsayat n-lwaldin, (Les conseils des parents) », témoigne l’un de ses amis. « En 1971, il récidivait avec une opérette Ighef ussegwas (la porte de l’année). Six années après, il présente la pièce Win Yedderen Ad Yemlil, (qui vivra rencontrera). En 1997 avec la pièce Immi Zdin, (puisqu’ils se concertent). Et depuis, il s’est consacré entièrement à l’émission “Rrif Lkanun”, (autour du feu).

                              Le défunt était connu dans ses justes valeurs humaine, artistique et culturelle. Au-delà de sa qualité de poète audacieux, animateur et producteur d’émissions de haut niveau à la Radio Chaîne II, le défunt Mohamed Belhanafi a été aussi un des officiers militants des plus actifs durant la guerre de Libération nationale à Tiaret et plus exactement à Sougueur, où il avait assumé, en son âme et conscience, le poste de commissaire politique à l’époque.

                              Son engagement authentique et sincère pour l’identité nationale, les droits de la femme, les valeurs de liberté, de justice et de la dignité humaine, ont fait de lui, qu’on le veuille on non, «un homme et un poète inoubliable». Le défunt Mohamed Belhanafi a donné environ 1000 émissions depuis le début de ses productions radiophoniques. Durant sa carrière, Belhanafi s’est illustré, notamment, par ses poèmes chantés par plusieurs artistes. Azger, (le bœuf), l’une des chansons interprétées par Idir. Il a composé plusieurs autres chansons pour Malika Domrane, qui était déjà parmi la chorale du lycée El-Khansa de Tizi Ouzou. Il avait composé, aussi, pour Mouloud Habib, Anissa, Malha», ajoute-il.

                              dz(0000/1111)dz

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                              • #90
                                Bonne fête de l'Aid à tous
                                Cette année pas de cimetières ni de rencontres familiales
                                Ce satané virus a mis le monde à genoux
                                Esperons qu'un remède sera trouvé pour que nous puissions recommencer à vivre normalement
                                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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