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Découverte d'une exoplanète potentiellement habitable

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  • #91
    misterover
    Mars ?

    Elle n'a pas d'atmosphère, le Soleil a tout bousillé.

    D'ailleurs, la vie sur terre a été possible grâce à la bonne distance, plus loin du soleil il aura fait trop froid, trop près trop chaud.
    en fait il n'ya pas que la distance/soleil il faut une certaine masse pour que l'attraction agit sur l'atmosphère. Mars avait tout pour etre une planète vivante(eau et peut etre une atmosphère) sauf que sa masse etait faible et l'eau se trouve à l'etat de poussière de glace.
    J'imagine qu'avec les dernière découvertes, grace au telescope Hubble, on sait qu'il ya des milliard d'exoplanète comme la terre mais je suis persuadé que la terre est unique dans le cosmos comme d'ailleurs les etres qui l'habitent.
    Pourquoi chercher ailleurs lorsque le "paradis" est sur terre!!

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    • #92
      La planète habitable de Gliese 581 a vécu

      David Fossé, Ciel&Espace

      Gliese 581g, l'exoplanète aux conditions propices à la vie située à "seulement" 20 années-lumière de la Terre n'existe pas. Moins de deux semaines après l'annonce très médiatisée de sa découverte par une équipe américaine, la réalité de ce monde à peine trois fois plus massif que notre planète est contredite par de nouvelles données.

      L'astrophysicien italo-suisse Francesco Pepe l'a annoncé le 10 octobre 2010, à Turin, lors d'une conférence de l'Union astronomique internationale consacrée aux planètes extrasolaires.

      Une exoplanète démentie par d'autres observations

      L'étoile Gliese 581, autour de laquelle était censée se trouver la planète tellurique, avait également été étudiée par une équipe européenne à l'aide du télescope de 3,6 m de diamètre de La Silla (Chili), équipé du spectrographe de précision Harps.

      Xavier Bonfils, du Laboratoire d'astrophysique de Grenoble, précise : « Avec Harps, malgré des données de meilleure qualité que celles qu'a utilisées l'équipe américaine, nous ne voyons pas les planètes Gliese 581f et g ».

      À l'annonce de la découverte de ces deux planètes — Gliese 581g ayant bénéficié d'un important retentissement médiatique compte-tenu de sa distance à son étoile, autorisant en principe l'existence d'eau liquide en surface —, l'astronome avait avoué son scepticisme quant à la méthode utilisée par les Américains.

      Gliese 581, une étoile à planètes

      La naine rouge Gliese 581 possèdait déjà quatre exoplanètes, de 16, 5, 7 et 2 masses terrestres. C'est pour cela qu'elle est l'une des cibles favorites de l'équipe qui utilise l'instrument Harps (à laquelle appartient aussi Francesco Pepe).

      « Depuis 2008, nous avons accumulé 60 mesures de vitesses radiales [NDLR : les astronomes mesurent des variations de vitesse de l'étoile pour détecter les exoplanètes] sur cette étoile, à comparer aux 120 acquises sur les quatre années précédentes », indique Xavier Bonfils.

      Deux des quatre planètes de Gliese 581 gravitent en bordure interne et externe de la zone habitable, où la température n'est ni trop faible ni trop élevée pour permettre l'existence d'eau à l'état liquide. « Nous aurions bien aimé découvrir une planète dans cette région, explique Xavier Bonfils, mais pour le moment il n'y en a pas. » L'équipe poursuit ses observations.

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      • #93
        une petite vidéo intéressante sur la recherche d'exoplanètes (cas de la planète Corot 7b)

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        • #94
          alors nico je profite pour demandé c'est quoi le bute de mentir sur le monde entiers

          misterover avant a souligné un truque intéressant (loin de se que je pensé moi ) c'est qu'il veulent justifié tout cet argent jeté dans le vide de l'espace alors que y a pas mal de boulot dans la maison terre !

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          • #95
            Nadyr,
            Je sais pas si c'est du mensonge caractérisé ou de la malhonnêteté ou tout simplement du manque de prudence ou de professionnalisme, difficile à dire de là ou on est.
            On peut penser plutôt qu'être le premier à trouver une planète "habitable" (selon les critères plus ou moins acceptables comme c'est bien décrit dans l'article que tu as posté il y a quelques jours) est une sorte de gloire scientifique. Donc ils ont sans doute été un peu vite à vouloir annoncer ça, pour rafler la gloire en question, alors que compte tenu de la faiblesse des données brutes, ils auraient mieux fait de rester prudents. Mais bon...
            La divergence (de bonne foi ou pas, ça je sais pas) entre les Américains et les Suisses porte sur un postulat important : la forme des orbites des planètes (circulaires / excentriques).

            Vogt says he and his colleagues stand by their results, which analyzed a larger set of data and also found evidence for a sixth planet. “I feel confident that we have accurately and honestly reported our uncertainties and done a thorough and responsible job extracting what information this dataset has to offer,” he says.
            Vogt’s team combined the Swiss group’s 119 measurements with 122 measurements recorded by his team over a span of 11 years using the HIRES spectrograph at the Keck Observatory atop Hawaii’s Mauna Kea. The wobble induced in the parent star by Gliese 581g can be detected only when the two data sets are combined, Vogt and his colleagues note in an article posted September 29 at arXiv.org and scheduled to be published in Astrophysical Journal.
            “I am not overly surprised,” says Vogt, that even with some new data, the Swiss team does not find evidence of Gliese 581g “as these are very weak signals, and adding 60 points onto 119 does not necessarily translate to big gains in sensitivity.”
            “As the Swiss group has our data,” Vogt adds, “I am also wondering why they have not already combined all the data together into a more complete analysis themselves.”
            Pepe declined to say when and if he and his colleagues would add the U.S. Keck data to their analysis.

            Seager, who is attending the conference, called Pepe’s presentation “striking.” She notes that, unlike Vogt’s, the Swiss team’s analysis doesn’t assume that all the planets orbiting Gliese 581 have perfectly circular orbits.
            That difference in approach could be the crux of the disagreement between the teams, says Alan Boss of the Carnegie Institution for Science in Washington, D.C., who is also at the Torino conference. Allowing the known planets orbiting Gliese 581 to have eccentric, or elongated, orbits could mask the signal from an additional planet, he notes. On the other hand, Seager says, assuming perfectly circular orbits, as Vogt’s team has done, could produce false signals that appear to be additional small planets.
            “I don't know if we should be in such a hurry to say one way or the other,” says MIT astronomer Sara Seager. “We will have consensus at some point; I don't think we need to vote right now."
            http://www.sciencenews.org/view/gene...net_questioned

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            • #96
              Exoplanètes : la guerre froide

              Officiellement, tout va pour le mieux dans le meilleur des autres mondes. Et c’est vrai que les astronomes, gens de science et de bonne compagnie, ont généralement beaucoup de respect et de bienveillance les uns pour les autres. Même la concurrence scientifique la plus rude se fait, souvent, en bonne intelligence…Ainsi, lorsque Européens et Américains cherchaient le meilleur spot astro météorologique pour leurs futurs télescopes super géants respectifs, ils échangeaient leurs données météorologiques. Et l’on ne compte plus les collaborations croisées entre chercheurs du monde entier, utilisant tel ou tel instrument, telles ou telles données… Cela, c’est pour l’affichage officiel, et, officieusement, c’est souvent vrai… Mais, à l’occasion de la spectaculaire découverte de « la première planète habitable » par une équipe d’astronomes américains, il est tentant de « gratter » un peu sous les apparences…

              Rappelons les faits : voici deux semaines, une nouvelle extraordinaire a fait en quelques clics le tour du monde : l’équipe américaine de Steven Vogt et Paul Butler avait découvert une « planète habitable » autour de l’étoile Gliese 581, laquelle, avec son nom qui évoque vaguement un film disco des années 1980, est devenue instantanément une véritable star du box office, atteignant 8 millions d’entrées sur vos moteurs de recherche favoris, bien plus que Serge Gainsbourg, Freddy Mercury, Frédéric Chopin, Franz Liszt, Joe Satriani, Georges Bizet, Philippe Katerine, Carlos Santana, presque autant que Jimi Hendrix, Amy Winehouse, Yngwie Malmsteen, par exemple… Bref, le monde entier s’est tourné vers cet autre monde, fantasmant peut-être une « Pandora » et ses Naves longilignes et bleutés volant d’arbre en arbre sur le dos d’indigènes ptérosaures… La découverte de l’exoplanète « habitable » Gliese 581 g, publiée dans l’Astrophysical Journal avait été réalisée en partie par les chercheurs américains avec leur télescope géant Keck, installé à Hawaï, en partie grâce aux données enregistrées par l’équipe européenne – essentiellement franco-suisse – de Michel Mayor et ses collaborateurs, avec l’instrument Harps, installé sur le télescope de 3,6 m de l’observatoire européen de La Silla, au Chili. Tandis que Steven Vogt dérapait allègrement sur les antennes américaines– annonçant sans vergogne que sa planète était « habitée » et que nous disposions d’ores et déjà des moyens techniques permettant d’aller l’explorer in situ – en Europe, les réactions – après quelques jours de silence poli – n’ont guère tardé… Car cette semaine, l’équipe de Michel Mayor, lors d’un symposium de l’Union Astronomique internationale (UAI) à Turin, a annoncé… qu’elle ne retrouvait pas la fantasmatique « planète habitable » dans ses propres données, après deux années d’observations supplémentaires ! Qui a raison ? Le sérieux de l’équipe européenne, qui utilise actuellement le meilleur instrument du monde pour la détection des exoplanètes, semble a priori faire pencher la balance de son côté. Bien sûr, les astronomes Américains continuent d’affirmer que leur « planète habitable » existe bel et bien. Au delà de ce débat scientifique après tout légitime – d’une part, on est avec la détection des exoplanètes à la limite de la technique actuelle, d’autre part, tout le monde peut se tromper – c’est plutôt la communication, osons le mot, détestable, des chercheurs Américains qu’il est intéressant de pointer du doigt. Car, reconnaissons-le, dans cette guerre qui ne dit pas son nom, il n’est pas bien difficile d’identifier les « gentils » et les « méchants ». D’un côté, les Européens, qui ne publient que lorsqu’ils sont sûrs de leur fait, qui médiatisent généralement avec prudence. De l’autre, les Américains, qui n’hésitent parfois pas à rendre publiques leurs découvertes avant même qu’elles n’aient été validées par des commités scientifiques, qui multiplient les annonces de « premières » en omettant systématiquement de citer les découvertes européennes antérieures, les disqualifiant de fait.

              Les exemples de cette communication d’une stratosphérique mauvaise foi sont légions, en voici ici seulement quelques exemples. Lorsque, en 1995, Michel Mayor et Didier Queloz détectent 51 Peg b, la première planète tournant autour d’une autre étoile que le Soleil, certains chercheurs, outre Atlantique, notent que cet astre, très exotique, ressemble plutôt à une étoile, et la presse américaine, lorsque les Américains Geoffrey Marcy et Paul Buttler découvrent enfin à leur tour deux exoplanètes, 47 Uma b et 70 Vir b, n’hésite pas à considérer ces dernières comme les « vraies » premières exoplanètes… En 1998, c’est le télescope spatial Hubble qui photographie la « première planète extrasolaire » : L’annonce est faite en fanfare par la Nasa, et la photo de l’impétrante, TMR 1 C, fait, déjà, le tour du monde… En fait de planète, il s’agit d’une étoile mais forcément, la communication sur cette erreur de casting sera beaucoup plus discrète. Rebelotte en 2004 quand l’Observatoire européen austral (ESO) annonce la toute première photographie d’une exoplanète, 2M 1207 b. Aux Etats-Unis, certains spécialistes mettent en doute cette « première », et lui substituent immédiatement les détections américaines les planètes des étoiles HR 8799 et de 1RSX…

              Pour en revenir à Gliese 581 g, qualifiée de « première exoplanète habitable » par Vogt et Buttler, il s’agit encore d’une honteuse malhonnêteté intellectuelle. Outre que cette planète n’existe probablement pas, plusieurs autres candidates « planètes habitables » avaient été découvertes depuis des lustres par… les Européens. Ces planètes, Gliese 581 c et d, Vogt et Buttler les avaient opportunément « oubliées » pour mieux sur-vendre la leur et l’on sait avec quel succès !

              Plus généralement, dans notre précédente note, nous mettions en garde les chercheurs contre la tentation de disserter sur « l’habitabilité » des planètes à chaque découverte d’un nouveau monde. Apparemment, l’expérience de Gliese 581 g, passée en quelques jours du statut de monde luxuriant à celui d’erreur de calcul, a porté ses fruits : dans la communauté exoplanétologique, les chercheurs s’exhortent désormais les uns les autres à la plus extrême prudence dans leurs annonces. C’est une bonne nouvelle, au moment où pointe la 500 eme exoplanète découverte en quinze ans.

              Serge Brunier (Science & Vie)

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              • #97
                Casseurs de rêves
                « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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                • #98
                  Zakia s'il s'agit simplement de rêves il y a James Cameron qui se débrouille très bien

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